La lanterne fringante
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 Atelier 12: Septembre 2008

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Ruika
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Latitefraisedesbois
La Halfeline
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La Halfeline
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MessageSujet: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptyVen 26 Sep - 10:58

Oyez oyez! Comme je vous l'avais dit, je dois ce soir faire le trajet Lille/Besançon et n'arriverai à destination que vers 22h30. Aussi, j'ouvre dès maintenant le post d'atelier. Je ferai le mien ce soir dans le train, et le posterai dès que possible en rentrant (ce qui nous amènera à 23h environs). J'espère que vous serez inspirés. En tout cas, je suis contente, les fandoms continuent d'être bien diversifiés et nous devrions encore récolter un bon bouquet ce mois-ci.

A ce soir! Like a Star @ heaven
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Latitefraisedesbois
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptyVen 26 Sep - 22:44

Voici voilà! Smile

____
Fandom : Artémis Fowl.
Thème : dans un train.


Il s’interrompit.
L’affaire de trois secondes, il resta là, bouche entrouverte, peinant à retrouver ses mots. Situation banale : un court-circuit, une idée parasite qui vous empêche de continuer votre phrase durant un instant. Seulement, l’adjectif « banal » et le nom d’Artémis Fowl se situait à deux pôles très opposés. Ainsi, Butler ne pu s’empêcher un petit froncement de sourcil étonné lorsque son jeune maître s’arrêta de parler.
Il était en train d’expliquer sa nouvelle idée de génie : quelque chose qui lui rapporterait beaucoup d’argent tout en aidant certains parmi les plus pauvres. Car telle était la nouvelle politique d’Artémis : se faire du profit tout en étant... Généreux.Certes, le mot est peut-être mal choisi, ou tout du moins bizarre quand il s’applique au jeune irlandais, mais on peut difficilement en utiliser un autre : Il était devenu, d’une façon très froide et calculatrice, généreux.
C’était une idée qui lui tenait particulièrement à cœur : il était d’autant plus choquant de le voir la perdre, ne serait-ce que pour un si court laps de temps. Artémis lui-même semblait interloqué, pendant qu’il continuait sa phrase. C’était imperceptible ; une ombre sur son front, une petite crispation qui remontait légèrement le côté droit de sa lèvre supérieure. Mais Butler le connaissait si bien !
En fait, il n’y avait qu’une seule personne au monde qu’il connaissait aussi bien qu’Artémis. Et celle-ci venait de traverser la pièce sous prétexte de « récupérer cette tasse de thé vide qui traîne et doit déconcentrer Artémis dans son travail si sérieux. »
Quiconque avait été en contact avec Juliet plus de deux jours pouvait affirmer qu’elle ne se dérangeait pas pour une simple tasse de thé vide. A plus forte raison, Butler devinait aisément l’intention dissimulé derrière cette charmante attention !
Il soupira. Il faudrait qu’il ait une sérieuse conversation avec elle un de ces jours, mais... Il savait déjà qu’elles seraient ses réponses ; il pouvait la voir, l’entendre se récrier, jurer que jamais, jamais elle n’avait eu de semblables intentions ! Juliet mentait – et surtout se mentait – avec tellement d’aplomb que ne pas la croire relevait d’une véritable injure à ses talent de comédienne tragique.
Artémis, après lui avoir expliqué tout ce qu’il avait à savoir, le congédia froidement pour ”réfléchir”.
Il y a un an, ou peut-être moins, Butler n’aurait jamais mis en doute une seule affirmation d’Artémis : s’il souhaitait être seul pour réfléchir, c’est qu’il allait réfléchir. Aujourd’hui, les choses étaient légèrement différentes, et Butler se demandait avec angoisse quel allait être le sujet de cette réflexion.
Artémis s’était en effet embarqué dans un drôle de train... Butler savait que chacun, un jour ou l’autre, en passe par là ; qu’on soit un génie n’y change rien ! Mais il s’inquiétait pour le jeune homme, c’était plus fort que lui. Juliet était bien plus âgée que lui, plus expérimentée – de ce côté-là, du moins. Il était évidemment qu’elle ne faisait que se moquer de cet adolescent qui croyait tout savoir. Elle testait son pouvoir de séduction – avec succès !
Mais qu’est-ce qu’Artémis pouvait bien comprendre à tout cela ? D’une certaine manière, il était encore si innocent ! Il allait se faire briser le cœur, ni plus ni moins.
Butler se rongeait les ongles avec angoisse – cette vieille habitude, que madame Kô l’avait forcé à abandonner, lui revenait dans des moments de stress ou de tristesse. Il avait une grande tendresse pour Artémis, et l’imaginer emporté dans ce train sans retour lui faisait du mal. Il voyait l’engin : un TGV hurlant et rapide, qui ne permet pas à ses passagers de sauter en marche ! Et puis la fin du voyage, terrible : un pont brisé. Le TGV qui sombre, corps et bien, qui se disloque, se fracasse au fond d’un ravin. Artémis, brisé lui aussi, peut-être handicapé à vie, qui sait ?
Non, il ne pourrait pas le supporter.

Il frappa – un peu plus violement que nécessaire – à la porte de la chambre de Juliet, qui s’ouvrit à la volée. Celle-ci répétait des enchaînements de karaté avec talent. Elle ne s’arrêta pas en voyant son frère : elle pouvait soutenir une conversation tout en s’entraînant.
Butler lui expliqua toute l’histoire, le train et le pont scié, et Artémis en fauteuil roulant. Sa sœur, hilare, lui envoya un gentil coup de pied au niveau de la poitrine. Coup de pied qu’il attrapa au vol, avant de faire basculer sa sœur doucement sur le sol. Elle le regardait, ainsi couchée, d’un air franchement amusé.
-Juliet, je ne plaisante pas...
-Je sais bien, Domovoï. Je me demande juste lequel, d’Artémis ou de toi, est monté dans un train.
Elle sauta sur ses pieds et se mit en position de méditation, assise en tailleur sur son lit.

Butler referma précautionneusement la porte. Il se sentait un peu interloqué. Lui, monté dans un train ? De quoi pouvait-elle bien parler ?
Il haussa les épaules et s’éloigna de son pas étonnament gracieux étant donné sa taille.

Le soir même, une image fugitive et étrange traversa son cerveau : Artémis, assis en première classe d’un train piloté par lui-même...
Il en conclut qu’il avait sûrement trop mangé.
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Lostie
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptyVen 26 Sep - 23:10

Gnnnnnnnnnnnnnnnnn! Embarassed Confused Confused
Diable, voilà un thème qui m'a largement handicapée ^^"""""""""" ... et que j'ai largement ignoré -__________-""""""""""" . Hmm, pour le fandom, je ne sais pas si on retrouve l'univers de la série, je me suis lancée un peu à l'aveugle, sans imaginer tourner finalement ça en POV... Confused
Brefbrefbref, à vous de juger comme qui dirait! ^^"

Preston Burke/George O’Malley (Grey's Anatomy)
« Miroir »

« Quand on est chirurgien, le hasard n’existe pas. Chaque geste, chaque attitude, chaque parole envers un patient, est le résultat de ce que l’on a appris, de ce que l’on décide, de ce que l’on est en tant que médecin, de la précision et de la rigueur qu’exige notre métier. Quand on est au bloc, le monde n’existe plus. La seule raison de votre existence est votre aptitude à utiliser un scalpel, un clamp. Si vous êtes là, c’est pour sauver une vie, plus question de penser à la vôtre ni même d’en avoir conscience. Mais quand ce qui vous arrive en dehors de l’hôpital peut remettre en cause votre aptitude, que le hasard ou le doute pénètrent la salle d’opération, vous bouleversez un équilibre, vous mettez en jeu la vie des autres et votre propre existence. C’est ce que j’ai toujours pensé, j’en ai toujours eu la plus intime conviction. Je suis Preston Burke, je suis un des meilleurs chirurgiens cardiaque, je suis fait pour être le meilleur. Ces dernières semaines, j’ai brisé l’équilibre, j’ai renié les règles. J’ai menti sur mes aptitudes. Ces tremblements dans ma main droite auraient dû m’interdire d’aller au bloc. Aujourd’hui je réalise que les choses auraient pu être bien plus graves et que je ne devais pas prendre un tel risque. Mais ce qui m’a le plus préoccupé, c’était de savoir comment j’en étais arrivé là, comment moi, si attaché à mes principes, je ne supportais plus mon reflet dans le miroir. Un nom s’est douloureusement imposé à mon esprit : Cristina. Je croyais que nous formions une équipe elle et moi, je croyais que parce qu’elle m’aimait, il n’y aurait pas de hasard. Maintenant je me rends compte que sans elle, je n’aurais peut-être pas menti. J’ai vraiment cru être amoureux d’elle, tout comme j’ai cru qu’elle l’était de moi. Avec le recul, je vois qu’elle n’aime que le docteur Burke, le fameux chirurgien. C’est pour ça qu’elle ne pouvait accepter cette séquelle sur ma main, ma défaillance de médecin. Elle m’a emmené au bloc, elle m’a emmené, moi qui n’était plus que doutes et hasard. Elle a rompu l’équilibre. Bien sûr, je l’ai suivie, j’ai accepté, puisque je pensais l’aimer. Mais je ne faisais que me rassurer sur l’image que je renvoyais aux autres, l’image que le docteur renvoyait, pendant que l’homme avait honte de se regarder dans une glace. Je sais que tu penses que ma conduite est inqualifiable, d’autant que tu as été directement concerné par mes erreurs, et que ta famille aurait pu en subir les conséquences. Mais j’ai enfin compris quelque chose que je ne saurais garder pour moi. Pour être heureux, pour être capable de faire abstraction de tout lorsque j’opère, sans mentir et sans renier quoique ce soit, je n’ai pas besoin que l’on admire ou que l’on aime le docteur Burke. J’ai besoin de savoir que lorsque je retrouverai l’extérieur, il y aura quelqu’un qui ne voit pas le chirurgien, quelqu’un qui se contente d’aimer Preston. Je sais que tu peux être cette personne, tu es le seul qui me regarde comme un être humain, comme tout le monde, celui qui me rattache à ce que je suis en dehors de l’hôpital, qui me prouve qu’on peut encore être quelqu’un sans scalpel. J’aurais voulu comprendre cela bien plus tôt. Je ne te demande rien, pas même de répondre à cette lettre. Je voulais juste me libérer de tout ça, ne plus mentir, encore… Cependant, si tu souhaites quand même me parler, je serai chez Joe ce soir. »
L’air hagard, George plia le papier d’un geste d’automate avant de le glisser dans une poche de sa blouse. Il ne pouvait que rêver, cette lettre écrite par Burke n’avait pu atterrir dans son casier… Il tomba mollement sur le banc du vestiaire, des images des mois passés au Seattle Grace défilant dans son esprit. Il se força à se ressaisir soudainement, fuyant la pièce. Callie. Il devait être avec Callie. Elle l’attendait sûrement déjà… au bar, chez Joe.
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptyVen 26 Sep - 23:59

Et voilà!

Je suis juste un peu surprise de voir que toutes les autres n'ont pas ouvert leurs MPs pour l'atelier. Avez-vous par hasard eu un problème à la réception, des fois que les bugs recommencent? Confused


Pairing : Dale Cooper/Harry Truman
Thème : Aiguille

Depuis son arrivée à Twin Peaks, le shérif Truman avait été son aiguille à travers l’inextricable petit monde insulaire perdu parmi les pins. Il avait été une aiguille parfaite : efficace, concise, impartiale mais également gouvernable. C’était une qualité rare de la part d’un représentant de l’ordre local, et l’agent Cooper avait su l’apprécier à sa juste valeur. Harry Truman ne posait pas plus de questions que nécessaire, il ne s’opposait jamais aux décisions du fédéral que Cooper représentait, ni du reste aux méthodes pour le moins fantasques du grand rêveur qui était en lui. Il se contentait d’informer, indiquer, aiguiller l’agent du FBI dans son enquête sur le meurtre brutal de Laura Palmer, une tache de sauvagerie au milieu de la naïveté baroque de ce petit lieu de vie excentré… et excentrique. Heureusement qu’il avait bénéficié d’une aiguille telle que Truman pour ne pas perdre le nord une fois plongé parmi cette kyrielle d’autochtones plutôt hauts en couleurs, et dont les mœurs avaient assurément de quoi désorienter. Il avait eu l’occasion de croiser des mamies fantaisistes qui assuraient comprendre parfaitement ce que mistigri entendait par tel ou tel de ses miaulements, mais n’importe qui aurait été dérouté à moins face aux prédictions d’une… bûche. Le shérif paraissait pourtant tous les considérer avec cette neutralité bienveillante du berger tenant à ses ouailles, fussent-elles un peu galeuses au regard de la logique commune. « Laissons-leur le bénéfice du doute, nous ne savons pas toujours tout » semblait dire son regard perpétuellement attentif et tendre. De fait, Cooper s’y retrouvait. Lui-même était d’un tempérament plutôt avide de nouvelles expériences et pour le moins ouvert à des raisonnements qui frôlaient le mysticisme. Harry Truman dirigeait ses interrogatoires vers untel ou untel, sans prendre l’initiative arbitraire d’écarter qui que ce soit. Il était là pour indiquer toute information disponible à l’agent du Bureau, et tous deux remettraient ensemble les pendules à l’heure, par la suite. Cooper admirait plus que tout cette attitude consciencieuse et humble. Il fallait bien tant de professionnalisme pour débusquer l’origine d’un meurtre si incongru en un lieu pareil. Le mystère, et par là même la difficulté de l’affaire avait tout de même eu quelque chose d’une bouffée d’air frais pour l’agent spécial. A Twin Peaks, ce meurtre était indécent, exactement comme il aurait dû être perçu partout. L’assassin de Laura Palmer demeurait cependant une aiguille dans une botte de foin, et c’était la personne du shérif Truman qui lui faisait espérer fermement la résolution du drame. Son calme et sa confiance aiguillonnaient chaque jour son propre cœur à l’ouvrage, l’empêchant de s’évanouir. Harry Truman et son amitié transparente n’aiguillonnaient pas son cœur qu’à l’ouvrage, s’il fallait tout avouer. Avec le temps, il avait sentit cette piqûre très sourdre insister contre un coin de lui-même, sans le pénétrer franchement, chaque fois que le shérif lui offrait un sourire réconfortant par-dessus sa tasse de café, après une longue journée prodigue ou bredouille. Un sentiment de confiance qui manquait depuis trop longtemps à l’agent fédéral, sans doute. Le Bureau venait justement de le démettre de ses fonctions… Lorsqu’il quitta la pièce où ses confrères avaient eu le loisir de se repaître de sa déchéance, et que le shérif Truman s’en trouva informé, ce dernier ne fit aucun commentaire. Il ne formula aucune appréciation, ni positive, ni négative. Il ne fit qu’un signe, un simple indexe pointant son sourcil noir, signifiant simplement à Cooper qu’il n’était pas perdu. Il lui indiquait la direction d’une demeure immuable : le Bookhouse.

A cet instant précis Harry Truman piqua Dale Cooper au fond du cœur.


Dernière édition par La Halfeline le Sam 27 Sep - 11:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 0:18

Il semble qu'elles ne se soient pas encore connectées... encore que voilà KatSou. ^^
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Ruika
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 10:17

Je n'ai pas pu faire l'atelier hier soir, la fatigue et quelques problèmes personnels n'ayant pas joué en ma faveur. Je n'ai pas encore ouvert le mp pour ne pas tricher, je ferai cet atelier dans la journée si ma vie personnelle me le permet.

Bisous les filles ^^
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 13:09

Kiku les filles !

Presque pareil que Ruika, j'étais très fatiguée à l'heure de l'atelier, j'ai préféré ne pas le faire pour ne rien gâcher. Je n'ai pas non plus encore ouvert le mp, je le ferai dans la soirée et le posterai ensuite.

Poutoux
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 18:29

Voici ma contribution, je dois vous avouer que j'ai utilisé plus de 30 minutes pour écrire mais je n'arrivais pas à trouver une fin. ^^"
Le thème a été vaguement utilisé.
_____________________________________________________________
Pairing : Andy/Pete (Fall Out Boy)
Thème: Bout de chandelle

Andy se retourna sur sa couchette, il fronça les sourcils. Il était à ce stade où l’on n’est pas encore réveillé mais plus totalement endormi. Son esprit lui envoyait un sentiment d’urgence, comme s’il fallait absolument qu’il ouvre les yeux. Quelques minutes plus tard, ils papillonnèrent.
Le batteur mit du temps à comprendre qu’il était réveillé et qu’il regardait le plafond du bus de tournée. Il allait se tourner vers le mur quand il se demanda ce qui l’avait réveillé. Il tendit l’oreille, persuadé qu’un bruit avait dû troubler son sommeil. Mais il avait beau écouter avec attention, il n’entendit rien qui sorte de l’ordinaire : les ronflements des autres, la respiration lourde de Patrick, les agitations de Joe et, au dehors, les bruits de nuit de la ville où ils étaient.
Il ferma les yeux, essayant de se rassurer mais rien n’y faisait. Il y avait quelque chose qui le gênait. Il s’assit dans sa couchette, se frottant les paupières et, tout à coup, il se figea.
Faiblement, un grattement lui parvint. Cela venait de la chambre du fond. Cette nuit, c’était au tour de Pete d’y dormir. Andy ne se souvenait plus si son ami était monté dans le bus avec une fille. Il n’avait pas voulu y faire attention. Il lui semblait qu’il y avait de la lumière qui passait dans les interstices de la porte mais cela pouvait être une illusion d’optique.
Il tâtonna, à la recherche de ses lunettes. Il les mit puis descendit, sans bruit, de sa couchette. Il se retrouva à la hauteur de celle de Joe. Il réussit à distinguer, dans l’obscurité, la masse de cheveux de son ami. Il sourit. Il résista à l’envie d’y passer les doigts et se détourna.
Toujours aussi silencieux, il se dirigea vers la porte. Il aurait pu avoir un doute, se demander si Pete était endormi, s’il n’allait pas, tout simplement, le réveiller mais, il savait ce qu’il allait trouver derrière le battant.
Quand il l’ouvrit, son regard tomba sur le grand lit défait. Il l’avait toujours trouvé très confortable. Bizarrement, quand il avait la chambre, il ne la partageait jamais avec une fille. Il préférait y dormir seul ou accompagné d’un ou plusieurs des membres du groupe. Ils aimaient bien se chamailler au lit, dans le noir.
Assis à même le sol, à la gauche du lit, Pete, la tête baissée, un casque sur les oreilles, jouait de la basse, sans bruit. La lumière qu’Andy avait devinée provenait d’une assiette où se consumaient trois bouts de chandelle. Le batteur soupira. Il connaissait son ami, il était encore sujet à une de ces insomnies qui le laissaient exténué et surexcité le lendemain matin. Le lit défait en était témoin.
Le jeune homme ferma la porte et entra dans la pièce. Il s’agenouilla à côté de Pete et posa sa main sur son épaule. Le bassiste leva la tête, surpris. Il enleva son casque, délaissant son instrument.
« Je t’ai réveillé ? » murmura-t-il, inquiet.
Andy secoua la tête négativement. Il fixa son ami devant lui, ses cernes, sa fatigue. Il caressa sa joue de ses doigts et chuchota lui aussi :
« - Je peux rester ici, cette nuit. Je n’arrive pas à dormir. »
Pete sourit, heureux de cette distraction. Il ne savait pas si le batteur mentait ou non, s’il était venu le sauver ou vraiment chercher de la compagnie mais, il n’en avait rien à faire. Tout ce qui lui importait, c’était les bras d’Andy qui se glissaient autour de sa taille, qui le rapprochaient de lui, la bouche du batteur qui déposait des baisers sur ses cheveux, ses doigts qui caressaient la peau sous son tee-shirt. Le bassiste, rassuré, se laissa aller contre le torse de l’autre jeune homme.
Ils discutèrent à mi-voix, tandis que les bougies finissaient de se consumer dans leur assiette. Quand, finalement, l’obscurité les enveloppa, les mains d’Andy prirent une liberté qu’elles n’avaient pas osé utiliser tant qu’il y avait de la lumière. Pete y répondit avec ardeur, il y avait bien longtemps que son ami et lui n’avaient pas été si intimes.
Le lendemain, ils étaient dans le lit, à se dévisager. Il était tard quand ils entendirent du bruit de l’autre côté de la cloison, les autres se réveillaient. L’intermède était terminé.
Wentz déglutit. Leur routine allait reprendre. Lui et le batteur joueraient de nouveau leurs rôles respectifs, comme à chaque fois qu’ils se retrouvaient. Mais le jeune homme supportait de moins en moins bien ces séparations.
Il ferma les yeux quand Andy s’approcha pour déposer un baiser sur ses lèvres. Il fut gourmand, réclamant et donnant beaucoup.
« Ce soir, c’est mon tour de chambre… tu n’auras pas besoin d’enlever tes affaires. »
Le bassiste fixa l’autre homme, surpris. Ils s’étaient pourtant promis de ne jamais laisser leur histoire de cul se mêler à leur groupe. Mais il sut que, tout comme lui, Andy ne voyait plus leur relation comme des coups d’un soir…
Il sourit, déjà plus rassuré.
« - Attention, il se pourrait que ce soir, je n’arrive pas à dormir non plus. Il te faut tes heures de sommeil pour avoir ton bon teint de rouquin végétarien… »
Le rire aigu d’Andy causa à Pete des petits frissons de plaisir.
« - Ne t’inquiète pas, je sais de quelle façon tu pourras me dédommager. »
Ils s’embrassèrent de nouveau, prêts à recommencer leurs jeux nocturnes ; quand la porte s’ouvrit brusquement sur un Joe plus que chevelu, qui semblait encore endormi et de très mauvaise humeur. Il cligna des yeux plusieurs fois, surpris de les trouver dans le même lit, enlacés, et dans un état qui ne laissa pas de place à l’imagination. Il finit par froncer les sourcils, en colère, puis il se détourna et ferma la porte d’un claquement sec.
« Patty-Cake, l’entendirent-ils crier, tu vois que j’avais raison ! Si eux ont le droit d’utiliser la chambre pour s’envoyer en l’air, pourquoi on pourrait pas faire la même chose ? »
La réponse de Patrick ne leur parvint pas. De toute manière, après le départ du guitariste et la décision de Pete de verrouiller la porte pour ne plus être dérangé, ils furent trop occupés pour s’en soucier.


Dernière édition par Gred le Ven 6 Mar - 1:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 18:34

Bon, voilà mon atelier, je n'en suis pas fière, il ne me plaît même pas du tout. Je suis fatiguée, malade et je voulais vraiment réussir quelques choses sur ce pairing, pour avoir fait quelque chose de positif. Au final, désolée Titef (pourtant ce pairing était une merveille pour moi), ce truc ne ressemble à rien et n'a même pas de fin correcte... quant aux sous-entendus sur Himawari *va se pendre* *n'a même pas le temps de se relire parce qu'en plus un cours de danse l'attend*
Mais quelle horreur ! ><

Fandom : XXX Holic
Pairing : Watanuki/Domeki
Thème : Brouillard


Brumes légères, ombres vacillantes, fumerolles inquiétantes, vapeurs dangereuses et autres fumées louches, depuis qu'il connaissait Yûko, il pensait avoir tout vécu, tout traversé pour protéger encore et toujours son satané Watanuki. Le danger était tenace, mais lui aussi. Pourtant, il n'avait jamais vu un brouillard aussi dense. Il continuait de mettre un pied devant l'autre, avançant sans savoir pourquoi. Simplement, au fond de lui, il avait conscience qu'il devait mettre la main sur l'imbécile qu'il s'efforçait jours après jours de protéger ! Il était en danger, il le savait, il le sentait. Mais le brouillard, s'il était dense, était aussi perfide. Chaque pas semblait l'épuiser plus que de raison comme si son environnement aspirait son énergie. Soudain, il cru entendre un cri. C'était étouffé, déformé par le brouillard. Il se mit à courir, malgré l'épuisement, malgré l'incompréhension. Il ne savait plus comment il avait atterrit là, ne savait pas ce qu'il devait faire ou ce qu'il s'était passé avant qu'il ne se retrouve ici, mais peu importait, il était calme, ou du moins, il essayait de le rester. Les questions viendraient après. Retrouver Watanuki d'abord ... sauver son Kimihiro ... Il entendait aussi bien que cette fois où, très jeune, une otite avait forcé sa mère à lui mettre du coton dans les oreilles. Il détestait ça, ne pas savoir comment atteindre son protégé. Il était frustré de réaliser que cette fois-ci, il était plus impuissant que jamais. Il pourrait bien courir pendant des heures et ne jamais le retrouver. Il n'y avait d'autres actions possibles que de courir et d'espérer. Watanuki pourrait bien y rester et cette fois-ci ... il n'y avait aucun sacrifice qu'il puisse faire !

Soudain, il se sentit tomber et l'entendit. Un cri, un seul, puissant et déchirant, que bizarrement, il entendit distinctement. La voix de Watanuki, hurlant de détresse, un seul mot, son prénom : Shizuka. C'était la première fois qu'il entendait son prénom dans cette bouche... Il fut triste, un instant, que les circonstances n'aient pas été plus romantique... Pathétique...

Il se réveilla dans une chambre inconnu. Yûko était penchée au-dessus de lui et Watanuki, au fond de la chambre, le fixait avec colère. Il soupira de soulagement de le voir vivant. Il demanda d'une voix faible ce qu'il s'était passé.

- Tu n'es vraiment qu'un connard Domeki ! Alors quoi, tu étais jaloux que ce soit toujours moi allongé dans ce lit ? Il a fallu que tu fasses n'importe quoi pour me remplacer ? Tu pouvais pas faire attention bordel ?!

Il n'avait même pas eu le temps de comprendre la situation que Kimihiro était déjà parti, en furie, hors de la pièce et loin de son regard. Il essaya de contrôler la vague d'inquiétude qui menaçait de l'écraser et se tourna vers Yûko, espérant comprendre.

- Il s'est fait beaucoup de soucis pour toi, il n'est pas vraiment en colère, juste accablé.

Le sourire mystérieux qui ornait son visage déclencha un éclair de compréhension chez Domeki.

- Combien lui avez vous fait payer pour me sortir de là, pour me sauver du brouillard ?
- Il a dû sacrifier son lien avec la seule personne chère à son cœur qui ne soit pas toi ...
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 19:00

J'étais un peu dans la même situation que Gred et Ruika : coincé dans un TGV SANS connexion wifi (je hais la SNCF) à cause d'un changement d'emploi du temps de dernière minute pour un entretien d'embauche (qui c'est super bien passé ^^)... arrivé très tard chez mes parents, puis pas arrêté de cette journée et enfin voilà que mon ordi refuse de se connecter au réseau wifi... Donc je squatte l'ordi de ma mère... Pour un laps de temps très court ! J'ai jeté un oeil à mon MP et... _ _ ° Half je suis désolé mais je coince complètement ! Je vais retirer ce paraining de ma liste !
Tite Fraise : j'avoue j'ai voulu t'embêter avec Artémis Fowl parce que t'as dit que personne ne te demandera ça, mais en fait tu m'a bluffé c'est hyper bien dans l'ambiance du livre je trouve !
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 22:08

Quel bel atelier encore une fois ! ^^

Titefraise, j'adore la manière dont tu as utilisé le thème. C'était vraiment bien joué. Et puis, c'est Artémis Fow, donc je ne peux qu'aimer, ^^. En revanche, je commence à être frustrée parce que j'aimerais bien qu'Artémis soit un peu plus vieux pour "faire des amabilités" à Butler si tu vois ce que je veux dire.
Litany a bien fait de te redonner ce fandom, tu sais vraiment bien l'utiliser. Litany, je te conseille de regarder dans les récap' d'atelier parce que Titef, si je me souviens bien, a déjà écrit dessus, un autre texte tout aussi remarquable que celui-ci.

Lostie, même si je connais peu la série, je retrouve bien Burke et même Georges, à la fin, dans ton texte. Georges qui paraît tellement gay dans la série ^^. Perso, je trouve que tu as su très bien utilisé le thème. ^^

Ah Cooper et Truman, ces deux-là sont fait pour se bisouiller sous les pins Douglas de Twin Peaks. Très bonne utilisation du thème, Half, mention spéciale à la dernière phrase, j'ai adoré ! ^^

N'amour, franchement, je trouve que tu t'en es très bien sortie ! Je ne connais rien au fandom mais j'ai vraiment adoré l'atmosphère du premier paragraphe. La fin est abrupte mais je ne saurai juger puisque je ne connais pas XXX-Holic. Enfin, pour te dire, que j'ai beaucoup apprécié et que les ateliers te vont bien. ^^ *fait un ros câlin à sa n'amour*

*toute excitée par l'atelier* Merci les filles pour toute cette chouette lecture ! ^^
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 22:39

Ah n'amour ! Ton texte était très bien ! Je sais que la fin t'a beaucoup gêné mais ... moi je la trouve plutôt bien la fin. Bien sûr, tu as utilisé un ressort assez commun mais ça marche bien dans ce fandom et dans ce contexte, alors je ne vois pas vraiment le problème. Surtout que pendant un atelier, on a pas le temps de travailler beaucoup plus les passages problématiques comme une fin récalcitrante !

Certains commentaires m'ont fait rire, sourire ou simplement tombaient bien, j'apprécie que tu commences à avoir plein de belles choses/anecdotes à rapporter sur tous dans tes textes.

Le thème est effectivement légèrement utilisé mais après tout, on ne peut pas toujours en faire le centre du texte et tu as essayé d'en parler quand même, d'en faire un nœud de l'intrigue (c'est un moment clé que la fin de ces chandelles) ce qui est très bien pour un thème que tu trouves peu exploitable.

Vraiment, je ne savais pas à quoi m'attendre en te donnant du Pete/Andy, je ne le regrette pas un seul instant ! C'était très ... eux, surtout Pete. C'était très agréable ^^
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 22:43

Ah le ressort de la fin m'a posée bcp de pb. J'avais commencé par dire que c'était Patrick mais je ne le voyais pas réagir comme Joe et en fait, je ne voulais pas d'une interruption qui puisse les rendre gênés mais qui les accepte comme couple... Arf, cette fin... >_<

Enfin, je suis contente que ça te plaise, franchement. Comme déjà dit Andy n'est pas parfaitement Andy Hurley mais j'essaierai de faire mieux une prochaine fois.

Merci pour le pairing. Quand tu m'as annoncé qu'il me surprendrait, j'ai eu peur que ça me bloque mais ça n'a pas été le cas du tout.

*lance des confettis à Andy et Pete*
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 23:42

Pairing : original
Thème : rose

Maldamé. Maldamé était une sorcière. Une de ces vieilles bourriques à la peau décrépie et au menton voltigeant. Une de celle avec une pustule sur le nez, et, des petits yeux de porc enfoncés dans leur orbite. Puis, pire encore, sous le nez crochu, un sourire à vous glacer les sangs. Une horreur. Une fente comme un tremblement de terre, un ouragan, une tempête durant la nuit noire. Une mer infestée de requins pourris, qui attendaient la mort en hurlant. La bouche de Maldamé, c’était le cauchemar des dentistes, des petits enfants et de Maldamé elle-même. C’est vous dire si ce petit quelque chose sous ses lèvres craquelées ne lui posait pas de sacrés problèmes.
Elle avait tenté, par tous les moyens, en passant par la bave de crapaud jusqu’à la baguette magique, de s’en défaire. Mais rien n’y fit. Elle restait là, immobile sur son visage, trônant comme ses trois cheveux sur le crâne.
Finalement, les histoires de sorcières, ce n’est pas réellement comme dans les contes. Elles ne brandissent pas leur chaudron au-dessus de la tête de pauvres princesses, ne font pas trébucher les rois et n’espionnent pas leur épouse. Une sorcière, c’est fragile. C’est tout craquelé à force de chevaucher un balai, et puis, à l’intérieur, sous la couche de crasse, il y a un petit truc qui fait de la peine. Une petite chose de rien du tout, qui les empêche de dormir la nuit. Un petit pois, comme celui de la princesse. Un petit rien dont tout le monde se fiche, sauf elle. Ce même petit machin qui les pousse à s’enfermer dans les plus petites cabanes, tout au fond des plus grandes forêts. Alors voilà, une sorcière, c’est une horrible femme avec un petit pois. Ca ne vaut même pas un cauchemar. Une sorcière, c’est un petit truc rabougri un peu trop triste, qu’on a laissée seul par une nuit d’hiver.
Maldamé, son petit pois, c’était sa bouche, et il faut bien vous dire qu’après tant d’années à essayer de s’en débarrasser, il ne lui restait plus qu’à pleurer. Toutes les larmes de son corps, le long de son nez crochu. Toutes les larmes de son corps, en cascade sur son horrible bouche. Ces mêmes larmes qui tombaient à pic, tout droit dans le cœur d’une rose. Une jolie petite fleur, plantée là par une gentille petite fée qui elle, ne se tapait pas une horrible bouche, non. Vous vous doutez bien que ses lèvres à elle, c’était plus confortable que de la soie. Et puis zut. Au diable les fées, pensa Maldamé.
Les pleurs de la vieille sorcière redoublèrent alors d’intensité et elle plongea son visage dans le rosier. Elle n’en pouvait plus, c’était trop. Sa tête ne tenait même plus droite sur ses épaules. Elle pleura, pleura, des jours et des nuits entières. Puis, n’ayant plus une goutte à verser, elle releva son visage lacéré par les épines du rosier.
Plus de bouche, plus de fente horrible. Une petite tâche rose, comme un pétale, qui venait camoufler le petit pois de Maldamé. Une petite rose, juste sous le nez. Maldamé sourit, un instant oubliant son rôle de sorcière. Finalement, un petit pois teint en rose, ce n’est pas si mal, qu’elle songea. Comme quoi, il suffit de pas grand-chose, pour être content. On camoufle, on se sent mieux. On se jette un peu de poudre aux yeux.

Jusqu’à la prochaine fois.


Dernière édition par Mailine le Dim 28 Sep - 14:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 23:45

Et bien, pour ma part, je n'ai pas vraiment d'excuses à part que j'ai... oublié l'atelier. Oui, je sais, c'est un grande honte et je viens de m'en rendre compte à cette heure tardive (pour ma défense, je suis malade !) et je m'y suis donc attelée, en respectant le temps imparti, tout ça. ^^
J'espère que vous pardonnerez ma tête de linotte. >< *honte*
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptySam 27 Sep - 23:51

Après lecture de ton texte, tu es tout à fait pardonné. Ce texte est magnifique ! J'adore. Tu devrais vraiment penser à écrire pour publier parce que tu as un imaginaire tellement développé qu'il faut que tu utilises.

Bravo pour ton texte sur Maldamé. *reste sans voix*
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptyLun 29 Sep - 11:54

Oh, Tite Fraise, j'ai adoré ton texte sur Butler! Tu le manies décidément à merveille. Quand on te lit, on ne peut que le trouver des plus attachants sous son épaisseur apparente. J'ai aimé cette concrétisation de la métaphore du handicap que représente un chagrin d'amour.
Et l'image de fin est tellement parfaite. Smile
Bravo!


Mailine, encore et toujours, tu me mets sur les rotules, les yeux tout grands. A chaque fois je n'en crois pas mes mirettes, et tourneboule un bref instant dans ma tête le mystère d'une telle inspiration. Je t'en prie, fais publier un recueil de toutes tes nouvelles! Il faut que les gens aient accès à un tel talent. Tu renfloues tant de souvenirs enfouis des sorcières de notre enfance, en estimant que nous sommes aptes, à présent, à les voir dans une perspective mûrie. J'ai pressenti le rôle de la rose, et il s'agit vraiment d'une idée de génie.
Chapeau bien bas.
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptyMar 30 Sep - 0:24

Petit message d'urgence qui vient briser le charme : je suis désolée d'ignorer encore l'atelier, ce n'est pas par mauvaise volonté puisque je suis assez enthousiaste par le sujet proposé. Mais je n'ai réellement pas eu une minute à moi. Je pense pouvoir vous poster une ébauche demain.
Vive la rentrée ^^
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptyMer 1 Oct - 23:44

Me revoici donc, avec mon retard habituel.
Comme d'habitude, je n'ai pas respecté beaucoup des règles imposées par l'atelier, ayant ouvert le sujet bien avant de m'y pencher, et ayant largement dépassé le délai imparti (env 1h). Je poste tout de même le résultat, parce que vraiment, j'ai été gâtée. Rolling Eyes

Pairing : Frodon/Gollum (merci Lostie Razz )
Thème : Pull en laine (merci illustre inconnu-e Confused Wink )

Même le plus timide des Hobbits cache toujours dans un creux de lui-même quelque trésor bien gardé d’ingéniosité secourable. C’était ce que Frodon pensait continuellement chaque fois qu’il venait à bénéficier des talents habiles que Sam déployait souvent pour lui. Et dieu sait si les petits soins affluaient. La veille encore, il avait trouvé le moyen de concocter un délicieux petit repas de réconfort au milieu des plaines désolées du Mordor. Une grive maigrelette, dénichée au petit bonheur la chance et mijotée avec quelques baies flétries qu’il avait pris soin de cueillir en chemin. Une piètre consolation pour le ventre, mais un menu joyau de chaleur fugace, qui réchauffa tout le monde jusqu’au lunatique Sméagol.
Cette fois, Frodon lui rendait intimement hommage pour sa prévenance qui l’avait incité à tricoter de ses mains un énorme pull en laine brute lors de leur escale en Lothlorien, pour le moins salvateur en cette glaciale journée sur les terres mortes. Emmitouflé dans l’épais vêtement qui lui tombait jusqu’aux genoux, Frodon se prêtait à quelques rêvasseries errantes, adossé contre une paroi rocheuse, les jambes repliées sur la poitrine et complètement aspirées sous la laine chaude. Sam avait insisté pour partir à la recherche d’éventuelles provisions de fortune, tandis que Gollum s’était recroquevillé comme une araignée malade aux côtés du porteur de l’Anneau, au grand désarroi de Maître Gamegie.
Le froid mordant de cette fin de journée faisait gémir Gollum, bien qu’il n’eut jamais manifesté la moindre gêne face au climat hostile jusqu’à présent : « Maudit vent, maudites terres. Terres de Mort, terres de ruines. Rien ne vit, non, mon Trésor, rien. Sinon des êtres poisseux et fétides comme les Orques, oui. Des cafards, mon Trésor. Des charognards qui rongent les pousses tendres et ne laissent que vent et poussière…». Les grognements saccadés de Sméagol tirèrent Frodon de ses pensées comme s’il fut sorti d’un rêve fuyant. Il tourna une tête ensommeillée vers la misérable créature qui grattait convulsivement le sol de ses longs doigts décharnés et tremblants : « Rien à manger, rien à boire, rien pour le cœur… Mauvais endroit pour les Hobbits, oui, mon Trésor. ». Le porteur de l’Anneau considéra la carcasse frissonnante de Gollum avec plus de pitié qu’il ne l’aurait dû. Bien sûr, la méfiance ne quittait pas son cœur, mais le Hobbit qu’il était ne pouvait réfréner la compassion naturelle qu’il vouait à cet étrange compagnon, comme s’il eût pu le tirer de sa perfidie par quelque attention charitable, et de manière plus étroite, lui rendre une appartenance au monde qu’il avait lui-même peur de perdre.
Bien qu’encore saisi par le froid, Frodon se dégagea frileusement du gros pull si douillet, estimant qu’il avait eu tout loisir de se chauffer les os durant ces longues minutes. Il le tendit à Sméagol qui réprima un sursaut de dégoût.
- Vous n’avez rien à craindre de cette laine, elle nous suit depuis la Comté, fit le Hobbit avec un air rassurant.
- Pas de maléfice elfique ? Sméagol déteste les elfes.
- Puisque je vous le dit. Une laine tout ce qu’il y a de plus Hobbite. Dépêchez-vous de vous en saisir avant que je change d’avis, répliqua Frodon qui regrettait soudain la chaleur du vêtement.
Avec la méfiance d’un chat, Gollum étendit lentement son bras maigre et agrippa le pull qu’il renifla ensuite avec vigilance, comme s’il espérait détecter un éventuel sortilège caché entre les mailles. Il plongea un bras dans une manche avec de petits feulements de satisfaction, puis l’autre dans le col, et se retrouva bien vite entortillé comme un insecte dans une toile. Amusé, Frodon observait avec un sourire enjoué le pauvre Gollum rouler avec le pull en grognant, l’air aussi dégourdi qu’une grenouille dans un baluchon. Il prit finalement parti de lui prêter la main, l’invitant au calme pendant qu’il ajustait du mieux qu’il pouvait l’habit sur Gollum. Mais celui-ci gigotait sans cesse, ignorant les résolutions du Maître de Dard, à tel point qu’il le fit bientôt trébucher dans sa lutte. Frodon se retrouva presque allongé en travers de son guide affecté qui rouspétait toujours sous la laine épaisse. La cocasserie de la situation lui arracha un rire joyeux : « Par Elbereth, vous êtes aussi empoté que Sam! Et si vous cessiez quelques minutes de vous tortiller comme un vers, j’arriverai peut-être à vous en libérer ! ». Disposé à la coopération, et davantage à la capitulation, Sméagol s’immobilisa enfin, laissant Frodon lui saisir fermement les avant-bras pour les placer correctement. Alors, leurs regards se croisèrent, et les yeux pâles de l’ancien Porteur se voilèrent, tandis que ceux de Frodon s’étaient soudainement figés, plus clairs que jamais.
Un raclement de gorge les sortirent de leur contemplation : Sam était revenu avec quelques baies. Frodon relâcha Sméagol avec l’air confus d’un enfant pris en faute.
- Simple petite leçon vestimentaire, marmonna t-il en roulant des yeux.
Sam soupira :
- Dire que je pense à tout le soin que j’avais mis à tricoter ce pull pour le voir traiter de la sorte.
Gollum allongea le cou, se donnant l’allure d’un hibou embobeliné, et Frodon sourit gracieusement.

_____________


Je tenais à vous félciter tous(tes) pour cet atelier que j'ai lu avec un délice inégalable. Wink

Salut
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptyJeu 2 Oct - 0:36

^_______________^

Mais c'est moi qui te remercie !!! ;D;D;D

Cette scène était vraiment... charmante et très jolie. ^^' Elle redonne le sourire, même! Smile Je ne suis guère d'humeur LOTRienne ces temps-ci, mais ton texte m'a replongé dans l'univers. Cela dit, venant de toi, le contraire eut été étonnant! Wink

*fait une révérence* ^-^


Maintenant je vais me sentir assez hardie pour exiger un Sam/Gollum la prochaine fois...Mr. Green
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptyJeu 2 Oct - 9:51

Pourquoi quand je donne Pull en Laine en espérant tomber sur mon type de scène romantique préférée faut que tu tombes sur du Frodon/Gollum ? Le Destin joue contre moi ... *désespérée*
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MessageSujet: Re: Atelier 12: Septembre 2008   Atelier 12: Septembre 2008 EmptyVen 3 Oct - 14:37

AAAAAAH!! AAAAAAAH!!!
*hurle telle Ace Ventura avec des lances plantées dans les cuisses*

C'est trrroooooop fluffy!!!!!

chandelle chandelle chandelle

Oh Katsou, tu nous as pondu un petit oeuf merveilleux là! Dammit si ça ne me donne pas une folle envie d'écrire du Frodon/Gollum! >_<! Grrr, c'est que je risquerais de me laisser influencer, maintenant que je suis inscrite à frenchdrabble. En tout cas, mille bravo pour cet adorable fragment!

Citation :
Il tourna une tête ensommeillée vers la misérable créature qui grattait convulsivement le sol de ses longs doigts décharnés et tremblants : « Rien à manger, rien à boire, rien pour le cœur…
Ah la la, si fidèle à ce qu'on imagine... Ton écriture tape vraiment dans le mille, je ne vois pas comment le dire mieux.

Citation :
Dépêchez-vous de vous en saisir avant que je change d’avis, répliqua Frodon qui regrettait soudain la chaleur du vêtement.

Oh, noble Frofro... Tout reste bien IC.

Citation :
Avec la méfiance d’un chat, Gollum étendit lentement son bras maigre et agrippa le pull qu’il renifla ensuite avec vigilance, comme s’il espérait détecter un éventuel sortilège caché entre les mailles. Il plongea un bras dans une manche avec de petits feulements de satisfaction, puis l’autre dans le col, et se retrouva bien vite entortillé comme un insecte dans une toile. Amusé, Frodon observait avec un sourire enjoué le pauvre Gollum rouler avec le pull en grognant, l’air aussi dégourdi qu’une grenouille dans un baluchon.
iyi-iyi-iyi-iyi-iyi-iyi-iyi-iyi!!!!!!!!!!!!!!!
Hm... Half, je crois qu'en pareille situation Ruika te déclarerait sentencieusement que trop de citation tue la citation.
aaaaaaaawwwwwwwww................................
... Bien. Je crois les facultés intellectuelles ont lâché. *petit air gêné comme après que Merry se soit extasié sur sa manière de dire "bosom"*
Mais c'est mon Golluuuuuuum!!! Tout ce passage c'est mon Gollum d'amour, je ne peux pas le rogner, tout est si merveilleusement lui, merveilleusement greumbelant-concupiscent-gigotant-attendrissant, oh donnez-le moi, je veux l'embrasser!
0.0 Mais enfin... je suis là, moi. Comment peux-tu dire une chose pareille alors que tu as ma délicate et si douce physionomie à côté de toi?

Citation :
Frodon se retrouva presque allongé en travers de son guide affecté qui rouspétait toujours sous la laine épaisse.
Oooooooooooooooooh... Mais COMMENT peut-on imaginer quelque chose d'aussi mignon? *dégouline sur son siège*

Citation :
Sméagol s’immobilisa enfin, laissant Frodon lui saisir fermement les avant-bras pour les placer correctement. Alors, leurs regards se croisèrent, et les yeux pâles de l’ancien Porteur se voilèrent, tandis que ceux de Frodon s’étaient soudainement figés, plus clairs que jamais.
Un raclement de gorge les sortirent de leur contemplation
Raaaaaaaah GOD-DAMMIT!!! stupide hobbit jouff Ah, c'est tellement frustrant mais tellement parfait à la fois. Il fallait que ce balourd de Sam les surprenne à cet instant pour figer définitivement cette suspension dans une couleur trouble!
Aha! J'aurais tellement aimé voir la tête d'épouse acariâtre de ce bon vieux Sam. Son commentaire grognonnant était, lui aussi, tellement naturel...

Et j'ai adoré la dernière image de Gollum-chou!
Smeaggy en costard ou plutôt, cette fois, en pull-over!

Bravo Katsounette!!
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