Atelier 26 : janvier 2010

J'ouvre ici le premier atelier de 2010 , un peu maigre pour commencer l'année, mais cela saura s'étoffer passée la période des partiels, j'en suis sûre.

Gred->Half->Anathema->Fraise

A vos claviers !

... Voilà... ^________^''''


Pairing : Minus et Cortex
Thème : Acrostiche




Mille fois il s’était demandé quel petit vélo tournait sans fin dans la tête de son acolyte.
Insouciante créature, qui n’imaginait pas seulement l’infinité de l’univers et de ses possibles !
N’en déplaise à son éternel rationalisme, il lui trouvait pourtant quelque chose d’attachant…
Urluberlu azimuté, il faisait des pattes et des mains pour satisfaire ses caprices voués à l’échec
Satisfait, il ne le serait jamais, mais il lui permettait de continuer à courir dans sa propre roue.

Et après tout, n’était-ce pas précisément ce qui rendait leur petite vie commune exaltante ?
Tout ce qui intéressait son compagnon, c’était le complot mondial, alors il complotait avec lui…

Conquérir le monde et rien d’autre, sans la moindre considération pour les plaisirs simples !
Or quoi de mieux que ronfler tranquille dans la sciure, après un coït frénétique de temps en temps ?
Rat en rut vaut mieux que rat en rogne, et rira bien qui rira le dernier !
Tout bien réfléchi, il avait une sorte de fascination pour les plans complètement fous qu’il élaborait.
Enveloppés de sa propre légèreté, ils n’étaient qu’autant de jeux dont il était futile de trop se soucier.
X fois il avait tenté de le ramener à l’essentiel et lui aussi était opiniâtre, bien qu’en toute innocence...

Voila... alors bon, je suis pas du tout satisfaite : pas assez dans l'ambiance de la série, mal caractérisé, tout... je le retravaillerais.
Dsl Half.


Slash Samson/Management
Thème : Inédit

Au début, il n'y avait rien eu.
Lucius était juste l'homme qui avait sauvé le cirque. Qui avait sauvé le cirque et fait de Samson son bras droit, lui accordant une confiance que personne jusqu'alors n'avait témoigné à l'égard du nain.
Peut être était-ce que Lucius savait ce que c'était d'être considéré comme un demi homme, en tout cas, Samson avait changé de vie en un sens, elle avait en tout cas prit un tout autre sens.

Non. Elle avait *prit* un sens. Avant, elle n'en avait jamais eu. Désormais, il était l'homme de confiance d'un être exceptionnel, qui dépendait de lui. Il était unique et important pour cet homme.
Et quel homme ! Intelligent, puissant, avec une aura qui remuait Samson au plus profond de lui même. Et cet homme l'honorait se sa présence, de sa conversation... de son amitié.
Et au fur et à mesure que cette amitié se forgeait, Lucius laissait Samson l'aider dans plus de domaines, qui requéraient de plus en plus de confiance de sa part. Et plus le nain pouvait aider, plus il ressentait de joie.
Le russe finit même par lui accorder de l'aider à faire sa toilette, activité qui lui occasionnait des souffrances et de grandes difficultés.

Cet instant avait été irréel, magique. Le morceau de drap humide passant sur le corps meurtris, l'effleurant à peine, doux, délicieusement frais dans la chaleur oppressante de cette veille d'orage, avait fait beaucoup de bien à l'ancien soldat.
De fait, depuis l'accident qui l'avait mutilé, il n'avait pas vraiment eu de contact physique et celui-là... avait prouvé à Samson que son patron n'était pas amputé de tout ses membres...
Ça avait été pour le moins... inédit dans leur relation. Mais cela ne l'avait pas gêné. Il comprenait ce que Lucius pouvait ressentir. Le fait qu'ils soient tout les deux des hommes n'était pas un point pertinent dans le monde des freaks et des bêtes de foire. Alors Samson fit la chose la plus raisonnable qu'il pouvait faire. Il procura u plaisir physique, sexuel, à Lucius. Il le fit bien - il était doué pour ça, comme pouvaient le confirmé un certains nombre de dames à travers le pays qui s'étaient au cour de leurs vies retrouvé suffisamment en besoin d'argent pour surmonter la répulsion qu'engendrait de prime abord son apparence - et y pris lui même du plaisir.
Parce que les bruits émis par son patron, le plaisir qu'il se sentait offrir à cet homme exceptionnel était profondément gratifiant et bon.

Cela devient une habitude. Oh, ça n'arrivait pas souvent, une foi par mois, mais de façon régulière. Il aimait ça, il aimer donner ce bonheur là, à cet homme là.
Et quant le grand patron était mort... oui, ça lui avait manqué.

Oh Half, ils sont géniaux tes petites souris ! J'adore.
Et l'acrostiche est bien fait.

Mais il est bien ton texte, Ana ! J'ai tout à fait ressenti cette complicité progressive, toujours teintée de respect, qui se développait entre les deux personnages. J'ai particulièrement aimé l'idée que leur "monstruosité" leur faisait voir la vie sous un angle différent des gens normalement constitués (au sens premier du terme...).
Il y a quelques coquilles qui gagneraient à être corrigées comme "un plaisir", "devint" ou "quand" vers la fin, mais tu le feras sans doute si tu décides effectivement de retravailler ton texte (sachant que ça reste un atelier, hein, on ne peut pas en attendre la qualité et la précision de ce qu'on écrit à tête reposée en prenant tout son temps, il est bon de s'en rappeler). Néanmoins, pour ce qui est du fond, j'ai trouvé ton texte agréablement audacieux. Ce n'est pas très détaillé mais, même en sachant à quoi ressemble "le Grand Patron", on arrive à trouver de l'érotisme dans l'intimité palpable que tu mets très bien en place dans un texte si court.

Half, je suis tout à fait impressionnée par ton texte, ça a du te demander pas mal de cassage de tête, et c'est vraiment très bien !

Anathema, je ne connais pas le fandom, mais j'ai beaucoup aimé ton texte. très touchant, très insolite. La fin m'a particulièrement plue, cette dernière phrase...
Bravo !

Quant à moi... Je réécris mon texte pour la troisième fois et pour la troisième fois c'est vraiment trop nul ^^''
J'ai du mal avec le fandom... J'essaie encore et je vous donne des nouvelles !!!

Merci pour le compliment, Tite Fraise, et plein de courage pour ton propre atelier ! Ne t'en fais quand même pas trop si d'aventure ça ne marche pas en définitive, ça arrive de temps en temps. Bonne chance !

Avec plus d'un mois de retard, voici ma réponse à l'atelier de janvier ^^'. En ce moment, j'ai bien du mal à trouver la motivation pour écrire, je m'en excuse.
Première fois que j'écris sur le fandom, j'espère que ça vous plaira quand même...
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Lily/Barney de "How I Met Your Mother", gen (parce que je ne crois qu'au Lily/Marshall :p).
Engelures

« Défi accepté ! »
Lily leva les yeux au ciel. Barney se redressa, un grand sourire aux lèvres. Sans plus rien dire, il quitta leur table, sous les regards amusés de Robin, Marshall et Ted. Il se dirigea vers les toilettes rapidement, désireux de mettre son plan en place le plus vite possible. Robin se leva elle aussi et alla vers le bar où elle demanda un bout de carton au barman.
« Les garçons… ce n’est pas très drôle ! commença Lily.
- Lilypad, ne t’inquiète pas. Tout va bien se passer.
- Je sais que Barney est un être agaçant mais il est avant tout notre ami. S’il lui arrive quelque cho…
- Te fais pas de soucis, Lily, nous serons là ! s’exclama Robin, qui était revenue. Quel mal pourrait-il lui arriver ? »
La Canadienne sourit tout en sortant un stylo de son sac. La moue boudeuse, la rousse allait répondre quand Ted tapota le bras de Marhsall. Il pointa du doigt quelque chose derrière les filles. Barney apparut, ses vêtements dans les bras. Il avait gardé son caleçon et sa cravate, et posa délicatement son costume sur une chaise.
« Bien. Je suis prêt ! »
Barney tourna sur lui-même, permettant à tous d’admirer son corps de rêve.
« Tu gardes tes chaussures ? le questionna Eriksen.
- Nous n’avons parlé que du costume ! Et vous verrez bien que je suis aussi capable de prendre dans mes filets de charmantes demoiselles sans lui…
- Mais Barney, il fait très froid dehors, tu risques de…
- Femme, calme-toi ! Un défi est un défi. Je l’ai accepté et je vous prouverais que mon pouvoir magnétique atteint son but même dans le froid et la neige ! Ça va être hallu… attendez la suite… cinant ! »
Sur ses paroles, il se retourna pour sortir du McLaren’s. Robin l’arrêta :
« - Attends, beau gosse. »
Elle lui tendit une pancarte sur lequel était écrit « Un bisou = une photo ». Elle lui montra l’appareil numérique qu’elle avait aussi retiré de son sac. Marshall et Ted se levèrent aussi.
« - Tu te souviens : tu dois trouver, en une demie heure, dix filles prêtes à t’embrasser et à être prise en photo avec toi.
- Facile ! »
Lily les rejoignit alors qu’ils étaient sur le seuil de la porte du bar.
« - Facile ?! Il neige, Barney !
- Lily, arrête de vouloir me stopper ! Avec mon corps de rêve et mon sourire, dans cinq minutes, nous serons de retour au chaud.
- Mais… »
Lily tapa du pied quand elle vit que personne ne l’écoutait plus. Furieuse, elle se promit de leur faire regretter.

« Jeuh… brrr… vous av-vez bi-bien dit que… que… que… j’y ‘rrrriverrrrai ! » s’exclama Barney, tout en claquant des dents. Il ponctua sa phrase d’un magistral éternuement. Assis dans un fauteuil du salon de Ted, de nouveau habillé de son magnifique costume, enroulé dans une grosse couverture, il frissonnait de froid. Marshall, Ted et Robin ne faisaient pas réellement attention à lui, trop occupés à visionner les photos que la journaliste avait prises.
Lily sortit de la cuisine, une tasse de chocolat chaud dans les mains.
« Tiens, Barney, pour te réchauffer.
- Mer-ci… » Il allait goûter quand il leva les yeux vers elle. « Et… tu-tu-tu as mis mon-mon ingrédient sec-crrret ?
- Oui, Barney. J’y ai mis un doigt de ton ingrédient secret. »
L’homme lui sourit et se mit à siroter sa boisson améliorée. Marshall observait la scène. Il se tourna vers sa femme qui massait les épaules de Barney pour qu’il ait plus chaud.
« Lilypad, chérie ? J’ai aussi le droit à un chocolat chaud agrémenté de son ingrédient secret ? »
Le regard noir que lui renvoya son épouse le glaça. Il recula sur le canapé, prêt à se faire tout petit.
« Je te rappelle, Marshall, que ce n’est pas toi qui risque d’avoir des engelures alors tais-toi. »
Tous comprirent qu’ils étaient peut-être allés un peu trop loin, surtout que le regard noir de Lily les accablait. Ils surent qu’ils allaient devoir payer le prix fort de leur petite blague.
Le seul qui garda son sourire, bien qu’un peu tremblant à cause du froid, fut Barney. Non seulement il avait gagné le défi, récupéré dix numéros de téléphone qui lui promettaient des nuits de folie, mais, pour une fois, Lily était de son côté. Il avait un avantage certain et il connaissait beaucoup de moyens pour l’utiliser.
Cette idée le réchauffa aussi vite que la boisson qu’il avait entre les mains.

Je profite d'avoir enfin posté mon texte pour commenter ceux qui ont été posté en temps et en heure... ^^'

Half, j'adore ton acrostiche ! Tu es toujours aussi douée dans l'art poétique et j'ai trouvé ton texte très amusant. Merci !

Ana, je ne connais pas le fandom mais comme ont dit les filles au-dessus, tu réussis à donner un semblant d'érotisme à une scène qui ne devrait pas en amener... Bravo !