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| Atelier 6 : Janvier 2008 | |
| | Auteur | Message |
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Gred Prophète de Lilith
Nombre de messages : 1329 Date de naissance : 16/08/1981 Age : 43 Emploi : Chasseuse de doudoux
| Sujet: Atelier 6 : Janvier 2008 Ven 25 Jan - 22:55 | |
| Voilà tous les mps sont partis. Vous pouvez vous y mettre dès que vous les aurez reçus.
KatS et Half ne posteront pas tout de suite pour diverses raisons. Elles ont eu un empêchement pour 21h mais elles feront l'atelier plus tard dans la soirée et nous posterons leurs textes plus tard.
Bon courage à toutes! ^^
Dernière édition par Gred le Lun 27 Oct - 21:11, édité 1 fois | |
| | | Latitefraisedesbois Eblouissante jouisseuse
Nombre de messages : 349 Date de naissance : 16/05/1991 Age : 33 Localisation : Ici, ailleurs et autre part...
| Sujet: Re: Atelier 6 : Janvier 2008 Ven 25 Jan - 23:38 | |
| ... J'ai honte. ça ne respecte même pas le pairing Désolée pour le partage en live ______ Thème : Filet Timon/Pumbaa Ce soir, ce serait filet de mangouste, avaient-ils décidés, se pourléchant d’avance les babines. Car tout n’était pas rose, aux pays des lions. Il y avait les gentils et loyaux sujets de Simba. Et puis il y avait les méchants et vilains sujets de Simba - et si vous trouvez que mon histoire commence de manière trop manichéenne, je vous répliquerai que c’est Disney qui a commencé. Les méchants et vilains sujets de Simba étaient, en plus d’être méchants et vilains, fortement hypocrites. Ce qui fait que Simba ne les savait pas si mauvais, et les pensait même bons. Mais Timon et Pumbaa étaient, eux, au parfum de la mechanceté des méchants. Ceux-ci ne se donnait en effet pas la peine de faire semblant devant des êtres aussi peu nobles que mangoustes et phacochères. Timon et Pumbaa auraient voulu prévenir le roi de la félonie des mauvais sujets. Mais le roi était trop occupé à compter fleurette à la reine pour les écouter. Alors ils décidèrent d’agir, et allèrent leur parler. Ils leur expliquèrent longuement que chaque animal, chaque fleur, chacun rocher avait droit à la vie, et que c’était mal d’écraser des fourmis pour le plaisir, ou de bousculer les jeunes lionceaux sous prétexte qu’ils étaient trop faibles pour se défendre, ou encore de tuer les gazelles sans même les manger après - car c’était ce que faisaient les indignes sujets ! Ils déclamèrent pendant une bonne demi-heure un véritable hymne à la vie et au respect. Pumbaa poussa même le vice jusqu’à entonner “l’air du vent” - après tout, tous les personnages de Disney sont un peu frères et soeurs, et Pocahontas, le Roi Lion, tout ça se rejoint, non?. Hélas ! Trois fois hélas ! Pour parfaire le tableau de leur médiocrité, les méchants et vilains sujets étaient aussi très bêtes. Ils n’ont donc rien compris au joli discours de Timon, et à la chanson de Pumbaa. Tout ce qu’ils en retirèrent, c’est que la mangouste avait l’air appétissante. Et c’est là que nous en étions. Au filet de mangouste. Ils élaborèrent un plan. Le phacochère était gros et cornu ; il fallait donc s’en méfier, et attaquer la mangouste quand elle serait seule. Ils déleguèrent un lion de leur troupe - le plus jeune -, chargé de suivre les deux comparses et d’aller quérir ses compagnons lorsque Timon s’isolerait un instant. Heureusement, comme je l’ai déjà dit plus haut, les méchants et vilains sujet étaient très bêtes. Et le lion délegué également. Timon, dans sa grande malignité de mangouste, repéra tout de suite le suiveur, et en conçut un grand amusement quand il comprit ce qu’il essayait de faire. Il fit semblant d’avoir repéré un petit insecte dans la crinière de son compagnon et d’essayer de l’attrapper pour lui glisser à l’oreille une ruse Timonesque. Ensuite, en sifflottant, il s’éloigna, criant à Pumbaa : “On se retrouve dans deux heures, vieux frère, je vais faire un tour à la rivière !” Le lion éclaireur s’esclaffa. Que cette mangouste était présomptueuse, à se promener toute seule ! Il partit chercher ses amis bêtes et méchants, toujours hilare. Mais le temps qu’il ramène ceux-ci à la rivière... Timon et Pumbaa, en embuscade, attendaient. Lorsque les vilains pas beaux arrivèrent, ils restèrent perplexes quelques secondes. Où était cette satanée mangouste, qui serait savoureuse en filet? Puis, un filet justement, mais d’une autre sorte, leur tomba dessus. La ruse Timonesque de Timon avait réussi! Tout empêtrés dans le filet de lianes, les méchants rugissaient à qui mieux mieux, humiliés dans leur honneur viril et lionesque. Timon et Pumbaa, eux, se tapaient sur les cuisses, tout réjouit que leur plan ait fonctionné. Puis, ils décidèrent de s’amuser un peu. Pumbaa encorna les mauvais sujets, ils leur brûlèrent la queue et les poils de moustaches, ils leur sectionnèrent quelques membres et ensuite les balancèrent dans la rivière, lestés de pierre, sans autre forme de procès. Moralité : Si tu es méchant et que tu ne respectes pas toutes formes de vie, tu mourras dans d’atroces souffrances causées par les gentils, et ce sera bien fait pour toi ! The End. | |
| | | Mailine Succube enluminée
Nombre de messages : 532 Date de naissance : 11/02/1991 Age : 33 Localisation : Dans des épis de blé Emploi : Ad impossibilia nemo tenetur
| Sujet: Re: Atelier 6 : Janvier 2008 Ven 25 Jan - 23:48 | |
| Thème: Pain perdu à quatre heures Pairing: Dr House/Wilson
Le Dr House faisait résonner sa canne dans tout le couloir, marchant de son pas lent et irrégulier, le sourire à moitié tordu, passant ses yeux de gauche à droite. Coincé dans un endroit regorgeant de malades, c’était son seul plaisir.
- Dr Cuddy ! Il me faut une autopsie ! - Et vous croyez vraiment que c’est aussi simple que ça ? - Et vous croyez réellement que porter des chemisiers si échancrés dans un lieu public, ça ne porte pas à conséquence ? Si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux, portez plutôt des jeans taille basse comme Cameron. - Je suis votre supérieure et je n’accepte pas… - On n’a pas le temps de papoter là, j’ai une vie à sauver !
Il repoussa la porte et partit la canne la première vers la cafétéria. Il ne fallait pas perdre espoir, un jour, les femmes de service apprendront à ne plus servir de la nourriture qui n’ait pas l’air d’avoir été roulée par un bousier. Réellement, si elles voulaient être prises au sérieux, il faudrait qu’elles arrêtent de faire des châteaux de sable avec de la purée et qu’elles se mettent aux plats végétariens. Il n’y avait que Wilson pour manger des trucs pareils. Il posa sa canne contre le dossier de sa chaise, s’accrocha un sourire de circonstance et s’assit face à Wilson.
- Sais-tu pourquoi mon patient sort avec la blonde cochonne ? Parce que le centre du plaisir sexuel de son cortex cérébral a été stimulé par une bactérie. C’est sa femme qui va être contente. Comme si la ribambelle d’enfants geignards ne suffisait pas. - Cuddy ne t’avait pas interdit l'autopsie ? - En même temps, Cuddy refuse de porter des jeans taille basse. Cette femme n’a aucune morale ! - Tu… Wilson s’arrêta, la fourchette brandie et le sourcil relevé. - Ils ne font pas de pain perdu, par ici ? Ce serait agréable de changer le paysage. Tu n’en as pas marre, de ton pâté de sable ?
Wilson ne répondit pas et haussa les épaules. Si on était tous comme House, on mangerait de la soupe en boîte et des cacahuètes à longueur de journée et il n’y aurait jamais au grand jamais assez d’effectifs dans ces hôpitaux. Et si on était tous comme House, on dirait tout ce qu’on voudrait à longueur de temps et on ne s’entendrait plus penser. C’était déjà assez difficile comme ça.
- House… - Wilson. - Je… - Je t’assure, ce n’est pas la peine. Vraiment, tu es très beau dans tes propres jeans. Et sur ce, il partit avec un clin d’œil conquérant.
House disait tout ce qu’il voulait, dans tous les sens et Wilson ne savait plus quoi penser. Il mélangeait sa boule de bousier les yeux dans le vague.
House disait tout et n’importe quoi, et, au nom des seins de Cuddy ! c’était épuisant. Il n’arrivait pas à attraper le fond de ses pensées tant que ça ne concernait pas une maladie pathologique particulièrement étrange. Le pain était dur et les mots vrais ne passaient plus. Il se dirigea vers le bureau de Cuddy.
- Réchauffez moi. - Excusez-moi ? Vous avez attrapez un rhume, peut-être ? Je suis votre supérieure et je n’accepte pas… - Ou alors vous avez une poêle et du pain rassit ? Le Dr Cuddy soupira. - Allez voir en cuisine.
Wilson se baladait dans les couloirs, trop affairer à imaginer le monde si tout le monde était comme House et à toutes ces bêtises pour remarquer quoique ce soit. Quand il arriva dans le bureau de House, il n’aperçut que son sourire – sans clin d’œil conquérant – et les deux assiettes. House brandit sa poêle.
Il était quatre heures. A cette heure-là, tout passe bien mieux.
- Quand le pain est rassit, on le mouille. Quand un homme est trop dur, on le secoue, mais nous ne parlerons pas de ça, aujourd’hui. Quand un homme est trop dur, on le ramollit. Une fois le pain mouillé, on le cuit et on fait pareil avec l’homme. Ensuite, on le mange, et étrangement, on digère beaucoup mieux comme ça. Tu veux goûter ? | |
| | | Gred Prophète de Lilith
Nombre de messages : 1329 Date de naissance : 16/08/1981 Age : 43 Emploi : Chasseuse de doudoux
| Sujet: Re: Atelier 6 : Janvier 2008 Ven 25 Jan - 23:49 | |
| Les filles, j'ai fait ce que j'ai pu avec le pairing demandé mais je n'ai pas votre talent. ^^" J'espère que ça te plaira quand même Mailine. _____________________________________________________________ Thème : Punition Pairing : Danglard/Adamsberg
Une longue péniche évoluait doucement sur l’eau sale, presque en silence. Quelques lumières blafardes éclairaient le quai désert. C’était un coin reculé, au bord de la Seine, là où les odeurs de pissotière se mélangeaient aux effluves marins. Il n’était déjà pas accueillant en pleine journée, il l’était encore moins à minuit passé… Danglard resserra les pans de son manteau. Cette nuit d’automne était fraîche. Il soupira à nouveau. C’était le troisième meurtre. La même manière de procéder ; des hommes d’âge mûrs, heureux en ménage et pères comblés, retrouvés étranglés dans les endroits les plus sordides de Paris. Le corps de Jean Monfort avait été découvert dans la matinée, par deux sans-abri. Il se souvenait encore de l’expression de terreur et de douleur qui était restée inscrite sur le visage de l’homme. Quand le commissaire Adamsberg l’avait fait appeler pour qu’il le rejoigne, personne n’avait réussi à le trouver. Il avait accompagné Camille. Elle fuyait, encore une fois, prenant un train qu’il l’emmènerait loin d’Adamsberg et de leur relation. Adrien n’avait pu caché un malaise quand il avait finalement reçu le message du commissaire et qu’il l’avait retrouvé. L’autre homme avait su. Était-ce à cause du léger tremblement quand il avait énoncé le mensonge couvrant son réel méfait ou la lueur de culpabilité qui devait encore se trouver dans son regard… Toujours était-il que lorsque le commissaire avait évoqué l’idée que le meurtrier reviendrait sur la scène de son crime, c’était à lui, Adrien Danglard, qu’il avait confié la surveillance. Il n’avait pas osé protester, se précipitant pour téléphoner à ses enfants et s’organiser pour qu’ils soient gardés. Cela faisait maintenant quatre heures qu’il se trouvait ici, dans un recoin sombre, attendant un assassin qui ne viendra pas. Cela faisait parti de sa punition. Il l’avait accepté. Brusquement, un bruit lui parvint. Les sens en alerte, il porta sa main à son arme. Il scruta l’obscurité sur sa droite. Il sursauta quand il sentit une main s’abattre sur son épaule. Il se retourna, braquant son arme. Adamsberg lui sourit, peu perturbé. Danglard baissa son pistolet, soulagé. « J’ai pensé qu’un petit café vous ferait du bien ! » dit-il, en désignant un thermos. Adrien hocha la tête. Quelques minutes plus tard, toujours posté dans son recoin, l’épaule collée à celle du commissaire, il buvait à petites gorgées. « Je ne crois pas qu’il va revenir… - Ah oui ? Nous verrons. La nuit est encore longue. » Adrien jeta un regard en coin vers l’homme qui souriait dans le vide. Il se demandait si cela signifiait que sa punition était levée. _____________________________________________________________ Je ne savais plus dire s'ils se tutoyaient ou si ils se vouvoyaient. Comme je n'ai pas de livre pour m'y reférer, j'ai préféré le vouvoiement. Vous me direz si c'est juste ou non.
Gred | |
| | | Gred Prophète de Lilith
Nombre de messages : 1329 Date de naissance : 16/08/1981 Age : 43 Emploi : Chasseuse de doudoux
| Sujet: Re: Atelier 6 : Janvier 2008 Sam 26 Jan - 0:07 | |
| Titefraise, ton texte est très drôle. J'aime bcp la dérision que tu utilises. Tu dis ne pas voir respecter le pairing mais je voyais mal Timon et Puumba se compter fleurette... Quoique ça serait bien le style de Puumba quand même, lol. La fin est drôle. Très Timonesque cette idée du traquenard et du filet! ^^ Tu as pris quelques libertés à la fin, ce n'est pas Disneyen. Même si le méchant meurt à la fin, on ne le démembre pas! J'aime beaucoup en tout cas, j'ai bien ri. Mailine, quand j'ai vu le thème de Titefraise, j'me suis dit que ça t'irait bien et je jure que c'est vraiment par tirage au sort que tu es tombée dessus. Je savais aussi que House sous ta plume ne pouvait être que génial. Le premier dialogue entre Cuddy et House est truculent. Fufufu, la remarque sur les jeans de Cameron. J'ai adoré le moment de la caféteria et quand il dit à Wilson qu'il est très beau dans ses propres jeans. Je suis bien contente que tu sois tombée sur ce pairing. Half, KatSou, ne nous oubliez pas! ^^ Poutoux Gred | |
| | | La Halfeline Prophète de Lilith
Nombre de messages : 1972 Localisation : La Comté-Franche
| Sujet: Re: Atelier 6 : Janvier 2008 Sam 26 Jan - 1:15 | |
| Vraiment pas terrible, mais allons-y... Samedi Dr Cox/JD JD se douilletta dans la chaleur accueillante de son lit. On était samedi. Et comme tous les samedis, JD s'offrait le luxe d'être réveillé en douceur par la clarté caressante de quelques rayons de soleil. Il gigota veulement pour se retourner, doublement pris en sandwich entre son matelas moelleux, son édredon, le traversin qui lui calait le dos et la queue de l'écureuil en peluche géant qu'il gardait toujours serrée contre lui. Aaaah... le samedi était sa soupape, le jour qui faisait que la semaine méritait d'être vécue. Le jour où il n'était pas tiré de ses quatre heures de sommeil quotidiennes par la sonnerie impitoyable de son réveil. JD sursauta en entendant biper l'objet éponyme par lequel personne n'était censé le solliciter ce jour-là. Il sortit une tête ébouriffée de la mêlée de choses moelleuses à laquelle il s'était incrusté, non sans répugnance, et tituba jusqu'au pantalon bleu de son uniforme de médecin, qu'il avait balancé la veille au soir dans un recoin de l'appartement. Il saisit l'appareil et lut: Cox : Besoin d toi ici Jenny bouge toi les fesses JD blêmit. T'as rien entendu, se dit-il aussitôt. Oui, mais, si c'était une urgence? -Je dormais profondément, j'ai eu une dure semaine. Mon biper était resté dans les toilettes avec mon pantalon, je ne l'ai pas entendu, forcément. -... Ce serait quand même étonnant que le Dr Cox me dérange pendant mon jour de repos sans raison valable. C'est un homme sage. -Mouais, il m'a quand même tiré les cheveux devant tous les nouveaux internes l'autre jour, juste parce que je ne savais pas répondre à sa question. Ce type est un sadique! -Bon, sage et sadique dans ce cas... Et j'avoue d'ailleurs que ça avait quelque chose d'assez polisson... Toute la question est de savoir si tout ça légitime cette violation éhontée de mes conditions de travail! Comme à l'accoutumée, JD s'était mis à dialoguer avec lui-même au beau milieu de son appartement, luttant contre sa voix intérieure qui essayait toujours de le sortir du droit chemin en lui rappelant la vision du monde qu'avaient les gens ordinaires.Courageusement, il enfila son pantalon, se couvrit vaguement du reste de son accoutrement de médecin et, une tartine entre les dents, s'apprêta à sortir. Il avait à peine ouvert la porte qu'il tomba nez-à-nez avec le Dr Cox, planté précisément sur le seuil, sans sa blouse blanche, mais avec les bras croisés insatisfaits que JD lui connaissait si bien. -Une minute et trente-quatre secondes, tu m'impressionnes, Bizut! Débita-t-il. C'est que ça progresse de jour en jour ces petites choses! JD était resté hagard, les cheveux dressés par le sommeil et le saisissement. -Dr Cox ? J'vous croyais à l'hopital, qu'est-ce qui se passe et d'abord qu'est-ce que vous faites chez moi un samedi à huit heures du matin? Carla vous a pas dit que le samedi Bambi bulle? -Seigneur! S'exclama simplement son mentor. Bizut, le jour où tu seras capable de ne pas regretter une oncette de ta poussinière et de te jeter à corps perdu sur ce qui représente ton travail, tu seras vraiment un homme. -Quoi ? Demanda simplement JD en réponse, interloqué. Cox retroussa ses babines sur un sourire crispé et assuré. - Depêche-toi, Nancy, je t'emmène manger une glace, conclut-il en saisissant JD par les cheveux pour l'entraîner dehors.
Dernière édition par le Mar 5 Fév - 16:34, édité 5 fois | |
| | | Gred Prophète de Lilith
Nombre de messages : 1329 Date de naissance : 16/08/1981 Age : 43 Emploi : Chasseuse de doudoux
| Sujet: Re: Atelier 6 : Janvier 2008 Sam 26 Jan - 1:21 | |
| Aaaaaaaaaaaaaaaah, tu chipotes là! C'est super! *parle tout en s'exclamant à cette heure tardive de la nuit*
Gosh, j'ai vu la scène du début à la fin, les diverses strates du lit de JD et ce dernier et son sourire stupide, alors qu'il dort. Et puis, quand il se réveille en sursaut et qu'il se met à dialoguer tout seul. JD est vraiment trop naïf! Bien sûr que Cox serait capable de l'appeler un samedi matin juste pour le plaisir de l'emmerder. Mais il y croit toujours... Oh mention spéciale à l'excuse de la petite voix, on la croirait tout droit sortie de la série. Et puis l'apparition de Cox est très in-character, je trouve. J'aime bien la fin!
*couine tout bêtement*
Moi, j'aime beaucoup, c'était très très bien! ;D | |
| | | KatSou Serpentine scintillante
Nombre de messages : 199 Date de naissance : 08/02/1985 Age : 39
| Sujet: Re: Atelier 6 : Janvier 2008 Sam 26 Jan - 7:23 | |
| Il est 5h17 du matin. Ma soirée s'est éternisée, mais je me suis permise un petite somme d'une heure avant l'épreuve hardue. Mais la voici! Et ce, avant les premières lueurs du jour! Je ne suis donc pas encore très en retard. ^^ Je dois vous prévenir que ma facheuse tendance à tourner des lustres autour du pot ne m'a pas autorisée à évoquer le thème, après une demie heure d'écriture. Partie sur ma lancée, je me suis donc permise de continuer... Dans la mesure où je n'ai nullement respecté les règles du défi, j'hésite à déplacer ce petit texte dans une partie plus appropriée aux One Shot. Dans l'ignorance, je le poste ici ce soir (..ce matin ^^). Le thème est très suggéré... D'ailleurs, à ce propos, pardonnez l'aspect un peu ... Pocahontas que prend le texte, par moment. Encore un grand merci à la tite fraise pour ce pairing dont je suis tombée amoureuse sotte! ;D ;D *aime dcidément les discours énormes et inutiles* Fandom : Twin Peaks Pairing : Dale Cooper/Harry Truman thème : Liberté Un arbres. Deux arbres. Trois arbres. Trente deux arbres. On a beau essuyer la campagne depuis des années, il arrive toujours un moment où la question grotesque s’invite dans votre tête sans permission accordée. Pourquoi ces foutus arbres se ressemblent-ils tous ? A tout moment de l’année, parmi toutes les horreurs qui filent sous leurs pieds noueux, qu’il s’agisse d’un impardonnable meurtre ou d’un imbécile qui vient dégorger Popaul sur les racines, rien n’y fait. Tout demeure. Immuable. Et pourtant, la vie a bien mal sous les branches. C’est bien un meurtre qui brûle à vif la paix de Twin Peaks. Et quel meurtre… Une gamine. Une gamine que tout le monde adorait, que tout le monde lorgnait, que tout le monde enviait. Une pauvre gosse dont la chair jeune et tendre se trouve à présent étalée sur une table froide, au milieu d’une dizaine de paires d’ yeux investigateurs. Tout le monde autour, personne auprès. Mais ces foutus arbres, ils demeurent là, sans conscience et sans intérêt. C’est à se demander ce que vaut …- Diane, me revoici sur la petite route cabossée qui nous ramène à Twin Peaks. Je suis en compagnie du shérif Harry Truman que je juge bon d’emmener d’urgence prendre un petit café chez Norma. Le goudron est humide et flotte toujours dans l’air cette enivrante odeur d’aiguille de Douglas. Je ne vous le redirai pas deux fois, il vous faudra venir ici passer quelques jours, dès que j’aurai dégoté la maisonnette de mes rêves pour vous accueillir… Le shérif Truman cligna des yeux à deux reprises pour remettre en place ses pensées que la voix chantante de l’agent Dale Cooper venait de clouer dans l’instant présent. Les deux précédentes heures avaient été éprouvantes et semblaient avoir étouffé en lui toute espèce de bienveillance. Il savait pourtant que c’était très mauvais de ruminer ainsi les images cafardeuses, mais après ces longues minutes à décortiquer des yeux la nudité blessée de la pauvre Laura Palmer, et à tolérer patiemment les mensonges de la plèbe locale, il ne parvenait même plus à voir la splendeur de la frontière canadienne qu’il chérissait tant. Un arbre. Deux arbres. Quatre-vingt arbres…- …Vous pouvez cependant descendre à l’hôtel Grand Nord en attendant que je pose mes valises. La vue est imprenable et le café… Oh ! le café est encore meilleur que celui que votre maman adore servir avec ses cookies, à cinq heures et quart de l’après-midi. Cela dit, je vous déconseille fortement le premier étage et les œufs brouillés, à moins que vous souhaitiez expérimenter les beuglements de brutes nordiques et les crampes d’estomac. Truman laissa tomber son recensement d’arbres et tourna les yeux vers le visage rayonnant de Cooper. Le jeune agent maintenait fermement le volant d’une main et agrippait son dictaphone de l’autre, les yeux accrochés au paysage. Par moment, alors que ses paroles délicieusement déplacées fouettaient l’air sans temps mort, ses doigts sur le volant battaient la mesure et laissaient deviner comme une mélodie feutrée mais entêtante émanant de sa personne. Truman se surprit à sourire légèrement. - Vous devriez vous concentrer sur la route. Ce serait dommage qu’on alourdisse nous aussi le cimetière de la ville, fit-il doucement. Cooper crispa ses doigts sur le volant et jeta un furtif coup d’œil en direction du shérif, qui avait ôté son chapeau. * Il porta de nouveau ses lèvres au dictaphone. - Diane, je vais devoir vous laisser maintenant. Il flotte comme un petit parfum de tristesse par ici, qu’il va falloir évacuer sur-le-champ, et je doute que le shérif Truman apprécie de s’épancher en votre compagnie. Ce que j’approuve tout à fait, car si votre conversation est délicieuse, vous n’avez, en revanche, aucun don pour la consolation. Sur ces paroles un tantinet déroutantes pour le shérif, Cooper fit retentire le petit cliquetis d’arrêt de son infernal appareil. - Qu’est-ce qui vous laisse croire que je suis triste et que j’ai l’intention de … de m’épancher sur vous ? hasarda Truman. Pour toute réponse, l’agent du FBI vira brusquement sur le bas-côté gauche de la route, et s’y arrêta. Il ouvrit la portière, sortit du véhicule et, se penchant vers son collègue, lui offrit un sourire radieux : - Un grand chauve et boiteux est venu me le dire à l’oreille, cette nuit. Un peu désarmé, Harry Truman ne sut que répondre sinon en adressant un regard ahuri à son compagnon fantasque. - N’oubliez pas que mes rêves ont l’œil sur tout, shérif Truman. Venez par ici. Conquis par ce caprice dépaysant, l’officier de justice enfonça confortablement son chapeau sur sa tête avec un sourire désorienté, et rejoint l’agent Cooper, à présent dressé face à une immensité verdoyante qu’il surplombait du haut d’un escarpement, tout près de la chaussée. Quand Harry fut à sa hauteur, Dale Cooper pivota légèrement vers lui, sans cependant le fixer : - Avant de déguster ce petit café chez Norma, dites-moi ce que vous espérez, là, maintenant. Le shérif demeura muet quelques secondes, incertain de la marche à suivre. - Euh… Quoi ? - Allons, je vous en prie. Ne soyez pas timide. Dis-moi ce que vous aimeriez trouver, à cet instant, répéta Cooper en sautillant sur place pour appuyer l’idée du moment présent. - Eh bien, euh… Vous êtes sérieux ? interrogea Harry, toujours mal assuré sur les intentions du jeune agent. Ce dernier ferma les yeux et pris une longue inspiration : - Ah ! Sentez-moi ça, sentez-moi ce parfum épicé des sapins de Douglas qui virevolte avec le vent glacé. C’est absolument exquis ! Vous sentez ? Allez-y, je vous en prie ! Hésitant, le shérif Truman ferma les yeux à son tour et s’essaya au reniflement de l’air. Il ne discerna pas immédiatement la fragrance poivrée que lui amenait le vent, puis doucement, alors que le silence était retombé entre les deux hommes, il la reconnut. Elle lui était douce et familière, en vérité, mais il avait oublié qu’elle existait. Il se laissa aller à respirer les grands espaces, à écouter le vent faire frissonner les hauts arbres et faire danser les épines de pins sur le sol. Sa peau, ses narines et ses oreilles semblaient en proie à une explosion des sens. Un véritable bain de sérénité. C’est alors que vibra doucement la voix de Cooper dans laquelle s’entendait un sourire : - Ca y est, vous l’avez trouvée ? Le shérif ouvrit les yeux et fixa les yeux vifs et sombres de son compagnon. Il n’eut pas besoin de répondre, un sourire rendu à Cooper lui suffit. Le jeune agent rebroussa chemin vers la voiture. Harry s’octroya quelques instants seul avec cette immensité pour réfléchir. La venue de Cooper sur la petite bourgade de Twin Peaks paraissait comme une bouffée d’oxygène. Il entendit les gazouillements décousus de son nouveau collègue flotter dans l’air, à mesure qu’il s’approchait de la voiture. - Diane, me revoici sur le bord de la chaussée à respirer les arbres. La température est idéale, juste ce qu’il faut pour chatouiller le bout du nez. Cela vous plairait. L’astuce dans ces moments est de boucher une narine avec un doigt pour dégager les oreilles, ce qui provoque des sifflements tout à fait hilarants. Ecoutez… Oh ! Faites-moi penser à vous ramener une part de charlotte aux fraises du Grand Nord. La vie ne vaut pas la peine d’être vécue sans l’avoir goûtée. A présent, nous allons filer tout droit vers le double R pour savourer un succulent café noir servi dans d’adorables tasses blanches… Truman rit doucement. Qui était cette Diane à qui Cooper parlait sans logique ? Il n’en avait aucune idée. *environ 30 min d'écriture | |
| | | La Halfeline Prophète de Lilith
Nombre de messages : 1972 Localisation : La Comté-Franche
| Sujet: Re: Atelier 6 : Janvier 2008 Mar 29 Jan - 17:49 | |
| Aaaah Tite Fraise, eh ben voilà! Moi qui voulait te faire écrire quelque chose de très romantique entre la mangouste et le phacochère chéris de notre enfance, voilà que tu nous écris une aventure gore à la Happy Tree Friends, c'est du propre! ^^ ... Mais j'avoue que je me suis bien marrée!! C'est si disneyien toute cette histoire, en particulier le fait que Simba n'ait pas la queue d'une idée que les méchants soient des méchants... Et j'admire surtout la double réutilisation d'un thème qui n'était ma foi pas évident! :sgrat: - Citation :
- Moralité : Si tu es méchant et que tu ne respectes pas toutes formes de vie, tu mourras dans d’atroces souffrances causées par les gentils, et ce sera bien fait pour toi !
J'aime. Je sens que ça va devenir mon crédo personnel... | |
| | | La Halfeline Prophète de Lilith
Nombre de messages : 1972 Localisation : La Comté-Franche
| Sujet: Re: Atelier 6 : Janvier 2008 Mar 5 Fév - 16:45 | |
| Mailine, j'étais ravie quand j'ai vu que tu avais eu à manier le Dr House!! Un vrai bonheur, n'est-ce pas? J'ai beaucoup aimé l'échange Cuddy/House. Tu as été vache avec la Cuddy avec ton coup du leitmotiv "Je suis votre supérieure et je n'accepte pas", fufufufu.. Ca m'a d'ailleurs rappelé le dialogue où House fait le même genre de commentaire machiste sur sa tenue et où elle lui réplique "Oui votre grosse canne est tout aussi subtile" Arf! Cette femme est immorale, en effet. ^^ Comme Gred, j'ai trouvé le passage du "Je t'assure tu es très beau dans tes propres jeans" très très fluffy et fortement générateur de petit rire sous cape. Quand à la réplique de fin... mon Dieu, c'est à se demander s'il faut réellement chercher à la comprendre! ^_________^''' Très réussi en tout cas, on retrouve tout à fait l'homme. Lilith, comme il serait débonnaire avec une poële de pain perdu à la main!!! Katsou, je ne connais pas Twin Peaks (apparemment encore une nouvelle chose à laquelle il faut qu'on me convertisse...), mais je te laisse tout de même un mini-commentaire, qui ne fera pas honneur au contenu de ton texte, mais te dira encore une fois à quel point ton écriture est merveilleusement communicative! Sans connaître l'agent Cooper, j'ai pu m'en camper une image plutôt substantielle, et j'ai vraiment apprécié son parler! ^^ Si le perso est aussi truculent dans la série, il faudra décidément que je m'y penche à l'occase. Et vraiment, un coup de coeur pour le chapeau en italique qui débute le texte. Délectable. | |
| | | KatSou Serpentine scintillante
Nombre de messages : 199 Date de naissance : 08/02/1985 Age : 39
| Sujet: Re: Atelier 6 : Janvier 2008 Mer 6 Fév - 3:26 | |
| Oulalah! Je ne devais faire que passer, mais maintenant que je me suis attardée sur tous vos textes, je n'ai pas le choix. Il va falloir que je reste. ^^ Oh! Titef, comme disney te va bien Je t'avoue tout de même que je me suis un peu étranglée sur la fin, toute habituée à voir défiler sous mes yeux les joyeusetés niaises et réductrices à la disney. Mais quelle fin ignoble! Quelle conclusion splendide! - Half a écrit:
- Moi qui voulait te faire écrire quelque chose de très romantique entre la mangouste et le phacochère chéris de notre enfance, voilà que tu nous écris une aventure gore à la Happy Tree Friends, c'est du propre! ^^
Mais oui, c'est ça! C'est tout à fait ce que j'ai marmonné dans mon écharpe en lisant la fin! Tout à fait traumatisant! Mailine! Je SAVAIS que tu enfilerais le House comme une mouffle de coton! C'est parfait! C'est exactement ce qu'on peut espérer en lisant du House! Les répliques, les pensées, le rythme, tout est y est! Cuddy n'a jamais mieux porté sa panoplie de maîtresse fâchée qui brandit sa grande règle punitive avant de se la faire tomber sur les pieds! Et le pauvre Wilson... Il n'a même pas pu montrer qu'il pouvait achever une phrase, le biquet! Enfin, on ne va pas le plaindre, il s'apprête à déguster du pain perdu avec House, au milieu des fragrances d'éther! ;D Oh! Et cette phrase : "au nom des seins de Cuddy!", je succombe. Chapeau bas. Ah, tu vois que tu t'en es bien sortie avec le thème de la punition, Gredoune. ^^ Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j'aime ce thème, ces temps-ci. De toute évidence, tu as bien rendu l'astmosphère froide et humide de la nuit meurtrière, à laquelle vient s'ajouter la distance d'Adamsberg qui se rétracte sur la fin. Je te l'avais déjà dit, mais je trouve que ton écriture prend de plus en plus de "maturité", si je puis oser le terme sans prétention, aucunement. Les ateliers te vont bien. De plus, je suis toujours admirative de celles qui s'aventurent sur ce pairing, de grès ou de force, me sentant bien dans l'incapacité de le maîtriser moi-même. Il n'est pas très facile, selon moi, de tisser une relation authentique entre ces deux perso, surtout quand on s'aventure sur du slash. Half En fait, je me retrouve dans la même situation que toi quand tu as lu mon texte. Je me souviens bien avoir vu, avec toi et Gred, au moins une saison de Scrubs (sinon plus, d'ailleurs ). En revanche... je n'ai aucun souvenir de la série elle-même ou de ses personnages... Nenni! Elle est passée comme du vent dans ma tête, il faut croire. Je ne dirais pas la même chose de tes mots, que tu nous as négligemment balancé dans un "vraiment pas terrible" parfaitement honteux. Tiens, parlons-en des lettrés qui nous pondent leur oeuf doré avec des "pas terrible" en trophée, c'est insolent, tu sais? Moi je me bats pour obtenir l'équivalent des "pas terrible" en question! ^^ Hem, oui bon, ce n'est pas vraiment cconstructif comme commentaire. Si tu veux tout savoir, il m'a bien plu, à moi, ce petit texte. Certes, je ne connais pas vraiment les personnages, mais la situation choisie est exquise. J'imagine JD bien enfoncé dans son igloo de couette et d'édredons (ce que j'adore faire moi-même ...et ce, dans quelques minutes ;D *ronronne*), et surtout, l'écureuil en peluche dans les bras! ^^ Choups! De plus, je ne sais plus qui est ce Cox, mais son audace n'est pas sans me rappeler celle d'un autre docteur. ^^ Et puis, il faut dire que la saugrenuité d'une situation emmêlée dans tes mots vaut toujours le détour. ^^ Valà! En outre, je te remercie, chère Halfeline, pour ce petit commentaire sur mon texte. Il m'a fait plus plaisir que tu ne l'imagines. ;D J'en arrive à l'inévitable réaction qui bouillone en moi depuis quelques petites semaines : oui, il faut que tu vois Twin Peaks! C'est une série comme on en fait plus, avec une atmosphère crue et peaufinée, presque dérangeante, et bien entendu cette incomparable touche de folie douce comme seul David Lynch sait retranscrire. Elle s'articule autour d'une unique trame de fond, le meurtre d'un personnage, qui sera le fil conducteur des deux seules saisons qui sont sorties, elles-mêmes régulièrement ponctuées d'énigmes à s'arracher les yeux qui confèrent à la série une dimension philosophique sous-jacente des plus intéressantes. Je sais que Gred a le premier coffret (je m'autorise une liberté un peu effrontée en révélant cela), et moi, j'ai l'ensemble de la série, si toutefois le coeur t'en dit un jour. De mon point de vue, le shérif Truman est assez mal représenté dans ce texte. Je le vois d'un caractère un tantinet plus naïf, et surtout nettement moins cynique. En revanche, je ne sais pas si les initiées s'y retrouveront avec le Cooper que j'ai peint, mais il m'apparait comme un personnage sympatique et fantasque au style guindé sinon désuet, empêtré dans tout un tas de manies charmantes (comme ce dictaphone qu'il traîne partout). Cooper Forever! Bon, vous m'excuserez d'avoir encore cédé à ma fanattitude de minouche aux hormones déchaînées, mais voilà près de quatre jours que personne ne m'avait relancée sur Twin Peaks. | |
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