Atelier 21 : juin 2009

*fait un poutou à sa n'amour* Merci

Troisième thème de la soirée :

Mais qu'est-ce qui m'a foutu un(e) idiot(e) pareil !?

Bon, je tiens à m'excuser parce que ce thème là, vraiment... j'y suis pas arrivé .Désolée, j'ai rien écrit.

J'avais voulu écrire sur eux à la nuit de mai mais je n'avais pas encore trouvé le bon thème...

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Mais qu'est-ce qui m'a foutu un(e) idiot(e) pareil !?
TylerDJ - RPS Gym Class Heroes

Les autres avaient beau croire le contraire, Tyler aimait les tournées. Il aimait l’esprit de camaraderie qui était implicite, les longues conversations autour d’une –d’un paquet de- clope et d’une –d’un… de plusieurs packs de- bière. Il adorait se retrouver devant le public, jouer de la guitare, du clavier, boire et fumer en même temps, entendre son prénom hurler par une bande de prépubères qui s’encanaillaient, pour la première fois, pendant les concerts des Gym Class Heroes. Il aimait tout ça… et pourtant, là, tout de suite, il aurait préféré se retrouver chez lui, tout seul, loin des odeurs d’alcool et de tabac froid, loin des couchettes étroites et des cris hystériques de pauvres petites connes qui ne comprendraient jamais qu’elles pouvaient hurler à s’en rompre les cordes vocales, il ne les regarderait jamais… Et surtout, surtout, il voulait juste savoir qui est-ce qui lui avait foutu un idiot pareil ?
Lançant à Seth le regard le plus noir qu’il avait en magasin, il essaya de s’extirper de sa couchette mais il ne put que se prendre les jambes dans le drap et se retrouver les quatre fers en l’air, au sol. Heureusement que la couchette dans laquelle il avait dormi était la plus basse… Il ferma les yeux un long moment, essayant de chasser la douleur au dos et à la tête. Quand il attraperait Seth –le salaud s’était enfui-, il lui ferait sa fête. Il détestait quand celui-ci se décidait à réveiller les autres en fanfare. Il savait qu’il aurait dû planquer la trompette quand Matt l’avait ramené de sa virée shopping dans la dernière ville où ils avaient joué.
Une bouille encore toute chiffonnée de sommeil se présenta au-dessus de lui.
« Késkipass ? »
Ty soupira. Y’avait bien que son Marco pour ne pas se réveiller alors qu’on lui jouait quelques notes, le plus fort possible, dans une trompette bonne à partir à la casse… Pursell envisagea de se rendormir par terre, les jambes surélevées, encore coincées dans le drap, quand Dj reprit :
« Bébé, keskt’fèparterr’ ? »
Un nouveau soupir s’échappa des lèvres du plus vieux. Il sentit revenir en lui une vague de colère ainsi qu’un monumental mal au crâne. Il avait arrêté de compter le nombre de bières qu’il avait descendu à partir de la quatrième… ou de la cinquième ? Bref… Il n’était pas très frais.
« R’monte, continua DJ, dans son propre langage matinal, froikant’paslà. »
Parfois Tyler se demandait pourquoi il se sentait aussi faible quand il entendait le petit filet de voix de son amant, le matin, au réveil ? Il ne savait pas ce qui le touchait le plus sa bouille toute endormie et donc innocente ou la pointe de luxure qu’il arrivait toujours à distinguer derrière cet aspect d’ange que Marc avait construit. Parce qu’il savait à quel point son De Jesus était loin d’être le petit saint que tous croyait.
Tel un alpiniste chevronné, Tyler réussit à grimper dans la couchette, sans trop grimacer mais sans oublier de grommeler au passage. Il avait à peine posé la tête sur l’oreiller que sa bouillotte personnelle s’accrocha à lui. Très vite, Marco décida de faire oublier la mésaventure matinale que son bougon de petit ami venait de vivre. Les gémissements que Tyler poussa rapidement prouvaient l’habilité du plus jeune. Les baisers et les caresses lui permirent de ne plus penser aux inconvénients des tournées et à la promiscuité dérangeante.
Cependant, Seth n’avait pas dit son dernier mot et, cette fois-ci, Marc entendit très bien les sons aigus et discordants qu’émettait la trompette. Surpris, il redressa la tête, cognant au passage le menton de son chéri. Tyler gémit de douleur tandis que Seth lançait un rire tonitruant.
Parfois, Pursel haïssait ses camarades de tournée mais, plus le temps passait et plus il aimait son Marco. En particulier, quand ce dernier, rapide et plus éveillé que jamais, réussit à récupérer la trompette à un Seth surpris et à lui claquer la porte au visage. Tyler savait que la vengeance de DJ serait terrible mais il était du genre froid et calculateur. Seth ne savait pas encore contre quel adversaire il allait lutter. Tyler sourit, plus enclin à apprécier les camarades, la tournée et les groupies.
Il soupira d’aise quand Marco reprit ses activités ; maintenant que le latino était bien éveillé, les choses sérieuses allaient commencer !

Ne sois pas désolée, Anathema, il semblerait que j'ai mal choisi le thème (après tout, j'en suis l'auteur ^^'). J'espère que le prochain te conviendra mieux ^^'.

Non pas du tout, j'ai vraiment trouvé le thème très chouette, mais pas moyen d'arriver à faire penser quelque chose d'intelligent à mon cerveau...

Cela arrive ^^'. Si tu n'arrives pas au prochain thème, dis-le-moi et je t'en passerai un autre avant la fin de l'heure.

Quatrième thème :

Boucle

Un plus léger et très court.
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Boucle
JackIanto (Torchwood)

Guilleret, Jack entra dans le Hub. Il sifflotait gaiement. L’agitation qui régnait dans le QG n’altéra pas sa bonne humeur. Gwen, le repérant, se jeta sur lui.
« Jack, il y a…
- …une brèche dans la Faille, continua-t-il.
- Il semblerait qu’elle…, commença Tosh
- … se répète à l’infini, termina le capitaine.
- Jack, je veux…, hurla Owen.
- … une augmentation de salaire, je ne suis pas assez payé pour supporter ces deux hystériques. »
Les trois agents de Torchwood fixèrent leur supérieur, plus que surpris. Cependant, celui-ci ne leur accorda pas un regard. Il devait retrouver Ianto et il savait où chercher. Ce dernier était dans leur salle de réunion, essayant de rassembler un maximum d’information sur les mêmes types d’activité de la Faille. Le Gallois redressa la tête vers Jack pour lui parler mais il n’eut pas le temps de le faire. Le baiser qu’il reçut fut si passionné qu’il n’eut pas le temps d’y répondre. Le suivant fut déjà plus doux. Il essaya de se rebiffer mais Jack connaissait tous ses points faibles.
« La… la… murmura-t-il, gêné.
- Déjà bloquée. Ne t’inquiète pas, j’ai compris la leçon à la deuxième fois.
- Qu… Quoi ?
- Chuuuut… »
Jack déshabilla Ianto avec lenteur et envie. Enfin, une activité de la Faille qui lui permettait d’assouvir son premier fantasme : avoir un Ianto toujours disposé à la bagatelle.
Il n’y avait pas à dire : il adorait les boucles temporelles !

Hm.. assez court texte, affreusement fluff sur la fin et pas relut, mais je me suis bien amusé. Et je n'ai eu aucun problème sur le thème, il m'a tout de suite fait pensé à ça.

« Mais enfin Jack ! Au moins, tu aurais pu me prévenir ! »
Jack O'neill regarde avec ébahissement un Daniel à moitié nu, assis dans son lit, à quelques centimètres de lui, qui l'engueule.
Ce qui le surprend autant, ce n'est pas qu'il se fasse crier dessus par un Jackson furieux, fait plutôt habituel, ni même qu'il partage un lit avec l'homme en question, ce qui est de plus en plus souvent le cas, et il en est bien heureux le Jack.
Non, ce qui le surprend, c'est que cette engueulade là en question, il l'a déjà vécu, ce matin, avant de partir en mission sur P3X-... Oh merde. Encore.

« Mais tu m'écoute enfin ? Mais c'est pas vrai ça Jack, sois un peu sérieux, attentif, *attentionné * au moins une foi bon sang ! »
Puis, se rendant surement compte de l'air mi-horrifié, mi-choqué de son amant, il s'inquiète de savoir s'il va bien.
Soupirant, Jack se laisse aller sur le matelas. Lui explique le problème. Vit une journée à essayer de résoudre le problème,et la recommence. Encore, et encore, et encore.

C'est le 3ème « Mais enfin Jack ! Au moins, tu aurais pu me prévenir ! » qu'il fait taire d'un baiser.

Quant il arrive enfin à la fin de cette journée démoniaque, il célèbre ça au lit avec Daniel.
Le lendemain, c'est un archéologue épuisé et échevelé qui li demande comment il a fait pour s'améliorer autant aussi subitement.
C'est un Daniel réellement sidéré qui apprend de la bouche de son capitaine que celui-ci veut annoncer leur liaison à leur équipe. « Je sais exactement de quelle façon leur dire, et je peux t'assurer qu'ils le prendront bien. »
C'est un Daniel tout chamboulé qui s'entend répondre simplement par l'homme de sa vie qu'il ne peut plus envisager de passer ses journées sans lui, maintenant.

Partante pour un dernier thème ? ^^

Je vais essayer, pour ma part, d'en écrire un dernier et, après, dodo ^^'. Mais je peux te laisser d'autres thèmes, si tu t'en sens prête.

Non, un dernier pour la route me semble parfait

Oki, voici le cinquième thème :

Une aiguille dans une botte de foin

Tiens c'est marrant "Boucle" nous a inspiré la même chose.

Vi, j'ai vu ça ^^. On voit les fans de SF, mdr...

Je n'arriverai pas à trouver une idée valable ce soir ^^'. Je garde ça pour ce we et je vais aller au dodo *a regarder fixement son doc word pendant plusieurs minutes*

Bon courage Anathema et merci d'avoir répondu présente à cet atelier ;)

Bon, et bien, vu que je viens d eme réveiller en sursaut devant ma page OpenOffice, je vais arrêter les frais également et allé me coucher, en postant ce que j'ai eu le temps de faire

Il sentait le foin, sur toute la surface de sa peau. L'odeur était encore plus fort dans les plis de peau le splus cachés, les recoins les plus inaccessible.
Il aimait a parcourir chaque centimètre carré de peau, à explorer, gouter, sentir. Les yeux clos, la joue contre la peau douce et chaude, cette impression de soleil qui émanait de tout son corps, et cette bonne odeur de foin, rien ne valait ce plaisir.
A cette douceur venait s'ajouter le piquant de ses poils, qu'il aimait à faire se hérisser sous ses baisers et ses dents, et dressés, il étaient durs qu'on aurait dit de petites aiguilles, et c'était juste parfait pour lui procurer des frissons à lui.

Thème : Mais qui m’a fichu un idiot pareil ?

Personnages : Atia, Timon et Octave (Rome)

Octave revenait enfin à Rome après tout ce temps passé à l’académie. Il n’avait jamais aimé quitter le domicile familial, en dépit de ses grandes idées et de sa culture très supérieure à la moyenne. Il avait hâte de retrouver la maison des Julii… et sa mère. Sa mère faisait monter en lui une sorte d’appréhension inexplicable. Il brûlait de la revoir, tout en étant persuadé de ressentir la même frustration de petit garçon aussitôt qu’il serait remis en sa présence.
- Arrêtons-nous. J’ai besoin d’uriner, ordonna-t-il à Timon.
L’homme de main stoppa la caravane qui l’escortait et Octave descendit de son cheval. Si Timon et lui partageaient le moindre point commun, c’était bien dans cette impuissance rageuse à laquelle les réduisait Atia. Cette simple femme les tenaient tous deux au bout de son petit doigt et les faisaient danser à sa guise. La voir accourir à eux, les mains tendues, s’exclamant « oh, félicitations, je suis fière de toi », suffisait à leur faire esquisser un petit sourire triomphant. Un fielleux « mais qui m’a fichu un idiot pareil », en revanche, les giflait si sèchement qu’ils bouillonnaient, humiliés, sans même chercher à protester. Atia faisait pour eux la pluie et le beau temps et la manière dont elle s’était arrogée cette position était, avec du recul, presque incompréhensible. Enfin… le dévouement de Timon, tout du moins, s’expliquait par les éternels bas-instincts de l’homme contre lesquels les philosophes grecs mettaient tant en garde.
- Tu baises toujours ma mère ? lui demanda-t-il alors qu’il se soulageait.
Timon parut d’abord un brin choqué, mais un sourire bon-enfant étira bientôt sa barbiche sur son visage rond de prolétaire trop bien nourri pour son statut.
- Oui, quand elle me laisse faire… répondit-il.
Octave ne laissa pas de grimace répugnée paraître dans ses traits. Sa mère avait toujours eu une conduite de la dernière immoralité, mais le fait qu’elle se compromette avec un juif des bas-fonds alors qu’elle avait largement de quoi payer ses viles services en bonne et due forme dépassait son entendement. Elle le traitait d’incapable et l’éconduisait les trois quarts du temps, mais elle devait éprouver un certain vice à fasciner ce mercenaire en lui laissant entrevoir quelques fois ce à quoi il pourrait aspirer le reste du temps. La chattemite catin… Et Timon jouait le jeu, captivé, donnant lui-même raison à Atia lorsqu’elle le traitait d’idiot et dénigrait ses compétences dans de tragiques lamentations de femme abandonnée des dieux.

Une question demeurait tout de même : par quel prodige Octave lui-même, à présent adulte, continuait-il d’endosser ce rôle de béjaune ridicule face à la femme odieuse et magnifique qu’était sa mère ?