Une énorme tranche de plaisir, ce Transporteur 3. J'y suis allée un lundi après-midi avec Flavie et nous nous sommes aéré la luette pour la semaine. Mon Dieu! De grands moments... Une potiche plus... mais plus potiche que jamais! Elle nous a donné l'occasion de replacer beaucoup de répliques cultes, d'ailleurs, dont le fameux "Rends-moi ma potiche!!" de Jonas et moi devant les James Bond. Et quand le héros lui demande ce qu'elle aimerait manger parce que la bouffe est le seul et unique sujet de conversation auquel elle se livre, et qu'elle répond en regardant mélancoliquement par la fenêtre de la voiture "........... Du veau."... j'ai littéralement hurlé de rire hystériquement à travers la grande salle de cinéma (la ribambelle de cailles derrière nous a dû nous haïr à de nombreuses reprises...). Le héros lui non-plus n'était pas en reste, puisqu'il ressentait l'obligation de se déshabiller lors de chaque combat avec une douzaine de méchants pour nous montrer comme il était bien foutu, quand nous l'enjoignions avec Flavie d'aller se cacher, qu'il était moche, et que nous on voulait Teddy à poil. Et Teddy, aaaah... le nirvana!! On le voyait tout le temps cette fois! Et quelle classe... Ce n'était pas Robert Knepper, c'était T-bag dans un autre film, tout simplement. Son entrée en scène, lors de laquelle il esquisse l'une de ses fameuses petites moues spasmodiques de persuasion, m'a fait couiner comme la dernière des pauvres filles et m'a retournée d'un seul mouvement à l'envers sur mon siège, si bien que Flavie a cru bon de m'informer que je me donnais en spectacle. (Elle peut dire, elle, elle n'a pas pu s'empêcher de s'exclamer sur un ton presque scandalisé en le voyant boire une tasse de café: "Oh la la mais ce mec c'est tout simplement... c'est du sexe personnifié!" Je trouve ça honteux, surtout quand la vue du torse parfait de Franck Martin laisse aussi frigide qu'un appareil papal).
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Non c'était bien. Un pur moment de divertissement. Nous sommes rentrées péniblement jusqu'à l'appartement en nous pliant en deux de rire sur le trottoir en nous remémorant les meilleurs moments.
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