Fais un voeu/Wish upon a star

Citation :

Faire un vœu. Formuler un souhait particulier, dans certaines occasions et en liaison avec une tradition, une coutume, une superstition.
Exemple : Faire un vœu à la vue d'une étoile filante.

Il n'y a pas les enfants qui font encore des vœux. Qui espère ? Qui souhaite quoi ? Les vœux se réalisent-ils vraiment ? Et pourquoi pas ?

Allez-y, dîtes nous tout !

[Original]
Genre : Romance
Nombre de mots : 682
Note : Pas encore corrigée, toutes les erreurs sont donc les miennes.


Parfois, les vœux se réalisent

« Fais un vœu ! » lui dit sa mère le jour de ses dix ans, et Alwyn ferme les yeux avant de souffler ses bougies. Une semaine plus tard, il apprend qu’il va avoir une petite sœur. Alwyn décide que Damien se trompait : les vœux d’anniversaires se réalisent.

« Fais un vœu ! » lui dit sa mère le jour de ses onze ans, et Alwyn ferme les yeux avant de souffler ses bougies. Un mois plus tard, son père reçoit une promotion et fête l’événement en emmenant toute la famille à Disneyland. Alwyn parvient même à le convaincre de prendre Damien avec eux.

« Fais un vœu ! » lui dit sa mère le jour de ses douze ans, et Alwyn ferme les yeux avant de souffler ses bougies. Une heure plus tard, il est aux anges en déballant le jeu vidéo que lui a offert sa tante. Le regard d’envie que lui lance Damien le fait légèrement rougir et Alwyn propose instantanément à son meilleur ami d’y jouer avec lui.

« Fais un vœu ! » lui dit sa mère le jour de ses treize ans, et Alwyn ferme les yeux avant de souffler ses bougies. Deux jours plus tard, il embrasse Susanne Petitot pour la première fois, caché derrière un buisson. Ce n’est pas exactement comme Alwyn l’avait imaginé, et il ne peut s’empêcher de se demander si Damien a ressenti la même chose en embrassant Anne Paquin.

« Fais un vœu ! » lui dit sa mère le jour de ses quatorze ans, et Alwyn ferme les yeux avant de souffler ses bougies. Trois semaines plus tard, ses parents lui apprennent qu’ils vont divorcer. Alwyn se réfugie chez son meilleur ami et, lorsque Damien le sert dans ses bras pour le réconforter, laisse enfin couler ses larmes.

« Fais un vœu ! » lui dit sa mère le jour de ses quinze ans, et Alwyn ferme les yeux avant de souffler ses bougies. Cinq jours plus tard la décision du juge tombe et sa sœur part vivre avec leur père au Canada. Alwyn avoue à Damien que celui-ci avait peut-être raison en ce qui concernait les vœux, en fin de comptes.

« Fais un vœu ! » lui dit sa mère le jour de ses seize ans, et Alwyn ferme les yeux avant de souffler ses bougies. Trois jours plus tard, les résultats des analyses de sa mère arrivent et le verdict tombe : cancer. Cette fois-ci, Alwyn ne pleure que lorsqu’il est seul et sûr que personne ne l’entendra.

« Fais un vœu ! » lui dit sa mère le jour de ses dix-sept ans, et Alwyn ferme les yeux avant de souffler ses bougies, mais le geste lui paraît futile. Cinq semaines plus tard, quand il enterre sa mère, Damien glisse sa main dans la sienne. Alwyn se demande ce qu’il ferait sans son meilleur ami.

Personne ne lui dit de faire un vœu, le jour de ses dix-huit ans, mais Alwyn pose son regard sur Damien avant de souffler ses bougies. Dix mois plus tard, lorsqu’il se décide à vouer ses sentiments à son meilleur ami, ce dernier s’enfuit. Alwyn se sent terriblement seul.

« Fais un vœu ? » lui dit timidement Damien le jour de ses dix-neuf ans, et le cœur d’Alwyn fait un bon dans sa poitrine au son de cette voix. Il serre son ami dans ses bras avant de souffler ses bougies. Une demi-heure plus tard, Alwyn, à l’abri des regards, presse ses lèvres contre celles de son meilleur ami.

« Fais un vœu. » lui dit tendrement Damien le jour de ses vingt ans, et Alwyn ferme les yeux avant de souffler ses bougies. Dix jours plus tard, il ne peut pas s’empêcher de se demander si son vœu se réalisera. Prenant son courage à deux mains, Alwyn saisit celle de Damien et le présenta à son père comme son petit ami, car de toute façon, il n’avait rien à perdre. Et puis, se dit-il en jetant un rapide coup d’œil au garçon qu’il aime, parfois, les vœux se réalisent.



Note 2: J'étais pas partie sur quelque chose d'aussi triste, à la base.

Et ben, Alwyn n'a pas beaucoup été épargné dans le début de sa vie, coup sur coup, il lui arrive des choses de plus en plus tragiques... Heureusement, ça se finit bien...
Dis donc tu es vraiment dure avec tes perso originaux... ^^' Enfin, c'est bien écrit et j'aime bien la structure du texte même si ça peut devenir vite répétitif, la cassure de la dix-huitième année est vraiment bienvenue (et j'imagine réfléchie pour), j'apprécie le ton incertain du "Fais un voeu ?" suivant puis le seul point du dernier qui montre qu'enfin Alwyn s'est apaisé.
Merci pour ta contribution. ^^ *fête dignement Miya*

Merci merci! J'avoue qu'à un moment j'ai hésité à couper deux-trois "années" au début, mais j'ai été incapable de décider lesquelles retirer, car chaque étape a son importance, les premières surtout pour expliquer pourquoi encore à 16 il veut toujours y croire. Enfin je suis contente que malgré le fait que le texte soit court la répétition ne soit pas trop pesante.

Ah, oui, pour le point du dernier "fais un voeu". En fait, j'ai longuement hésité à mettre une virgule, comme le voudrait la syntaxe, mai une virgule ça transmet une impression de non fini qui était l'inverse du but recherché. Ça ne dérange vraiment pas, ce point suivi d'une minuscule?

Je ne suis pas toujours aussi dure avec mes persos, promis! Mais c'est rai que là, le pauvre... ^^°

A mon tour. J'ai pondu deux textes pour ce thème. Le deuxième est encore en bêta chez ma n'amour.

Titre : Chuva de estrelas
Fandom : Harry Potter
Pairing : Harry/Ron

Harry ne dit rien quand il vit son meilleur ami s’approcher de lui. Le rouquin agissait toujours précautionneusement depuis qu’il était revenu au campement. Il veillait constamment à ne pas les déranger, Hermione et lui, s’excusant sans cesse à chacun de ses mouvements. Ç’en était presque devenu agaçant. En tout cas, cela n’arrangeait pas l’humeur de leur amie. Le jeune Potter essayait de ne pas trop mal le prendre. Mais, il devait avouer qu’il préférait le Ron limite lourdaud qu’il connaissait depuis ses onze ans que le nouveau trop empressé de bien faire.
Le roux s’assit à ses côtés, toujours silencieux. Harry bailla.
« Ce n’est pas encore ton tour… », dit-il finalement.
Ron haussa les épaules.
« - Je me suis réveillé et je n’arrive plus à m’endormir… »
L’autre hocha la tête puis la releva, se replongeant dans la contemplation du ciel. Il savait que Hermione le réprimanderait si elle le voyait ainsi au lieu de surveiller les alentours. Cependant, il ne réussissait pas à se concentrer sur sa tâche, son esprit vagabondait. La différence, cette nuit-là, était que d’habitude son objet de divagation n’était pas installé près de lui. Il s’était souvent demandé où était leur ami, espérant qu’il aille bien. Un scintillement fugace ramena son attention sur ce qu’il se passait au-dessus de lui. Il fronça les sourcils, fixant attentivement le ciel. C’est alors qu’il vit un rai de lumière y glisser. Il se redressa légèrement. Cela recommença, confirmant qu’il ne rêvait pas.
« Regarde, Ron, des étoiles filantes ! »
Le jeune Weasley s’installa de telle façon qu’il puisse profiter du spectacle, lui aussi. Ils ne parlèrent pas pendant quelques minutes, couchés l’un près de l’autre, leurs têtes se touchant presque.
« - Oh, ça me fait penser, commença le roux, quand j’étais p’tit… Avec ma famille, on allait dans le jardin et on regardait les nuits de "pluie" d’étoiles, comme les appelle maman… Elle m’a toujours dit qu’il faut faire un vœu. On ferme fort les yeux et, dans sa tête ou tout bas, on répète son vœu pour que l’étoile puisse l’emmener avec elle et qu’elle l’exauce… Les vœux sorciers sont magiques, ils se réalisent à coup sûr ! »
Le Survivant ricana.
« Rigole pas, Harry ! Je te dis que ça marche ! À chaque fois que je demandais un gros gâteau ou mon plat favori, j’l’avais toujours le lendemain… Et pourtant, j’disais rien à maman. À ce qu’i’ paraît quand tu racontes avant qu’ça arrive, ça annule ton vœu. »
Le Survivant secoua la tête, amusé. Il ne voulait pas décevoir son meilleur ami mais, il était persuadé que madame Weasley, connaissant son garçon, lui offrait une petite magie maternelle pour lui faire plaisir. De plus, ces croyances étaient aussi diffusées dans le monde moldu. Plus d’une fois, il avait lui-même souhaité qu’on vienne le délivrer de son placard… Il sourit, se souvenant de Hagrid qui était venu à son secours… Finalement, Ron n’avait peut-être pas tort.
« Ah, je vois bien que tu m’crois pas ! Attends, j’avais t’l’prouver dès qu’y’aura une nouvelle étoile…
- Comment je saurais si tu as été exaucé, si tu ne peux rien me révéler ? »
Harry fronça les sourcils, percevant la gêne du rouquin. Il lui semblait, à la lumière vacillante de la baguette de Hermione, que son ami rougissait.
« - Je… tu verras bien… »
Leurs regards se croisèrent et ils se turent. Le cœur du brun commença à battre à un rythme fou. Il déglutit. Ron releva les yeux vers le ciel mais Harry continuait à l’observer. Depuis le retour du jeune Weasley, il avait remarqué que celui-ci essayait de lui faire comprendre quelque chose. Pourtant Potter ne saisissait pas le message. Ou plutôt, il avait peur de mal le comprendre. Et pourtant… Il fut sorti de sa rêverie par un cri :
« Tiens, en voilà une ! »
Ronald ferma les yeux.
« Mon vœu va se réaliser, tu vas voir… »
Fasciné, le Survivant vit Ron, les paupières closes, marmonner des paroles silencieuses. Soudainement, sans y réfléchir, le brun s’approcha de son meilleur ami et lui prit le menton entre ses doigts. Il tourna son visage vers lui et, toujours sans se poser de questions, déposa ses lèvres sur celles de l’autre sorcier. Le baiser d’abord chaste devint un peu plus passionné quand le roux en prit le contrôle. Les deux garçons s’embrassaient à en perdre haleine. Le pouls du brun ne s’était jamais autant emballé. Quand ils se séparèrent, Ron posa son front sur celui de l’ancien attrapeur.
« Tu vois, j’t’l’avais dit ! souffla-t-il.
- Tais-toi et ne t’arrête pas, murmura Harry.
- Hé, rappelle-toi ! Faut pas dévoiler ses vœux avant si on ne veut p… humpf… »
Le reste se perdit, comme la patience de Potter, qui, comme à son habitude, agissait avant de réfléchir.

Le sourire de Hermione, le lendemain, alors qu’elle les avait trouvés endormis et enlacés, réconforta Harry. La jeune fille continuait à ne pas adresser un mot à Ron mais, elle fit un clin d’œil au brun, qui se sentit presque rougir. Ce dernier remercia les étoiles et surtout madame Weasley… si elle avait pu se douter de ce qu’il allait découler de ses enseignements …
Le soir venu, quand Ronald vint le rejoindre pour qu’il ne se sente pas seul pendant son temps de garde, le cœur du Survivant battit de nouveau la mesure, coordonné avec celui de son petit ami. Même s’il n’y avait pas eu d’étoiles filantes, Harry avait l’impression que tous ses vœux avaient été exaucés.

Aww! c'est trop chou! ^^ Voilà ryry, c'est celui-là de Weasley qu'il te faut, pas celle qui te force à appeler ton fils Albus! (Certains me dirons "ça aurait pu être pire, il aurait pu s'appeler Scorpius.")
C'est un très joli texte, j'aime beaucoup. Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu du HP.

Citation :

Voilà ryry, c'est celui-là de Weasley qu'il te faut, pas celle qui te force à appeler ton fils Albus! (Certains me dirons "ça aurait pu être pire, il aurait pu s'appeler Scorpius.")

Mdr ! Je suis tout à fait d'accord avec toi... enfin, pas sur tout, je crains que ce soit Harry qui ait choisi les deux prénoms de son fils... ^^' Mais Ron l'en aurait sûrement en empêcher ! :ron:

Merci pour ta review !

Au fait, je ne t'ai pas répondu à ça :

Citation :

Ça ne dérange vraiment pas, ce point suivi d'une minuscule ?

Pour ma part, je ne le pense pas parce que tu as fait pour une raison et pas par étourderie. ^^

Ruika étant une bêta efficace, voici mon deuxième texte. Pour son plus grand malheur, c'est encore sur Torchwood. ^^'

Titre : Et si...
Fandom : Torchwood
Personnages et pairing : Toute l'équipe, JackIanto
Attention : spoilers sur la saison 2

« Si on jouait à un jeu !? »
La voix pétulante de Gwen le fit sursauter. Cette surveillance était ennuyeuse au possible. Il était celui qui l’avait ordonnée mais il aurait préféré être installé dans le canapé, au Hub, un bon café chaud entre les mains et Ianto calé confortablement près de lui. Il fallait dire qu’épier les moindres faits et gestes des fondateurs de la nouvelle secte à la mode à Cardiff, qu’ils soupçonnaient d’utiliser des méthodes aliens, se révélait être rasoir au possible. La question de Cooper lui indiquait qu’il n’était pas le seul à s’emmerder.
« - Tu proposes quoi ? demanda, au bout d’un moment, Owen, mi-agacé mi-intéressé.
- Un p’tit jeu genre…
- Dévoiler notre dernier baiser ? » reprit le médecin.
Un silence les enveloppa. Tous se souvenaient de la gêne causée par ce "petit jeu"…
« -Dis-nous, Gwen ! »
Tosh, derrière son écran, au Hub, était la seule à vouloir faire plaisir à la policière. Personne ne le vit mais Ianto, placé dans le dos de la Japonaise, leva les yeux au plafond.
« Donc… si… si un bon, et j’insiste sur le mot "bon" génie traversait la faille et qu’il pouvait exaucer un vœu, et un seul, que lui demanderiez-vous ? »
- La paix dans le monde ! »
L’informaticienne n’avait même pas pris le temps de réfléchir.
« - Oh, Toshiko, arrête de faire ta gentille fille. Sois égoïste pour une fois, ce n’est qu’un jeu !
- Owen, au lieu d’embêter Tosh, si tu nous disais ce que tu demanderais, toi ! »
Pendant un long moment, l’homme ne dit rien. Gwen en vint même à croire qu’il ne lui répondrait pas.
« -… je voudrais que les aliens qui posent leurs œufs dans les cerveaux humains n’aient jamais existé…
- Quoi ? » s’étonna la jeune femme.
Ce fut Jack, cette fois, qui porta secours au Dr Harper.
« - Gwen… ton vœu ?
- Oh… Bah… Euh… Ne vous moquez pas, hein… J’adore Rhys, je vais l’épouser mais… j’aimerais juste qu’il puisse perdre un petit peu de poids… s’il pouvait continuer à s’empiffrer sans pour autant perdre sa taille de jeune premier, ça m’arrangerait ! »
Tous éclatèrent de rire. La brune reprit :
« - Ianto, à toi ! »
Le jeune homme, pris un peu au dépourvu, balbutia. Les autres membres savaient qu’un seul nom devait tourner en boucle dans sa tête, Lisa, Lisa, Lisa… Jack eut très envie de secouer Gwen pour ce qu’elle faisait à l’homme mais il fut surpris par les paroles de son amant.
« - Rien. Je ne lui demanderais rien, je ne changerais rien à ma vie. J’aurais trop peur d’abîmer la stabilité que j’ai enfin… su créer. Et puis, c’est bête à dire mais… je suis heureux. »
Le capitaine sourit, content lui aussi. Tosh s’éclaircit la gorge, un peu émue, malgré elle.
« - Et toi, Jack ?
- Être mortel… Ne plus avoir à survivre à ceux que j’aime… »
Ces mots furent accueillis avec un peu de scepticisme, en particulier par le médecin. Jones, lui, sentit son cœur se serrer et il éloigna les pensées pessimistes qui le prenaient à chaque fois qu’il réfléchissait à sa relation avec son capitaine. Owen s’exclama :
« - Oh, arrête de nous charrier ! La moitié de la population mondiale tuerait pour être immortelle et, toi, tu voudrais nous faire croire que ça te plairait de mourir ! Trouve autre chose !
- Ouais, t’as raison. Là, tout de suite, si le génie débarquait, je lui demanderais un bon café chaud et fort comme je l’aime, servi par Ianto dans son costume sombre et sa chemise rouge, dieu que j’aime cette chemise… Ça serait le pied ! »
Tous se mirent à rire, se détendant enfin réellement.
« Dans vos rêves, monsieur, dans vos rêves… » taquina le gallois.
De nouveau, le silence s’installa entre eux, chacun réfléchissant aux paroles des autres, imaginant aussi d’autres vœux, les taisant pour ne les garder que pour eux… Ce fut Jack qui mit fin à leurs réflexions.
« Allez, les enfants, on coupe la communication ! La surveillance n’est pas terminée… malheureusement… »
Des soupirs lui répondirent. Il sourit, légèrement amusé.
Quelques heures plus tard, Jack considérait l’idée de rentrer dans la maison de l’homme qu’il épiait pour le terroriser un bon coup et le forcer à avouer ce qu’il savait… Il y pensait même très sérieusement. Un petit coup contre la vitre du passager lui fit tourner la tête vers la gauche. Ianto, à travers la fenêtre, lui sourit en lui adressant un petit signe de la main. Le capitaine déverrouilla les portes et le laissa entrer, heureux de le voir. Quand le plus jeune s’assit, l’autre haussa un sourcil.
« Quoi ? dit Jones. Tu n’es pas content de me voir ? »
La voix, bien que moqueuse, se voulait charmeuse.
« - Toujours ! Tu sais bien que je le suis. »
Il allait se pencher pour l’embrasser, un grand sourire aux lèvres mais Ianto le stoppa d’une main sur le torse. Surpris, Jack le dévisagea.
« - Attends ! »
Le réceptionniste lui tendit un thermos caractéristique. Jack fixa l’objet puis son amant et son sourire s’élargit :
« - Ton breuvage magique ? »
Jones hocha la tête.
« Qu’ai-je fait pour le mériter ?
- N’est-ce pas ton vœu ?
- En partie. »
L’expression rusée de Ianto ne passa pas inaperçue. D’un geste délibérément lent, il ouvrit son manteau, laissant voir le rouge qui s’y cachait.
« Ta chemise ! Mais… tu n’étais pas habillé comme ça… »
Le gallois haussa les épaules, soudainement un peu gêné. Jack était stupéfié que Ianto aille jusqu’à se changer pour lui faire plaisir. Il put enfin se pencher pour embrasser avec douceur son vis-à-vis.
« Ianto Jones… je ne te mérite pas, tu le sais, ça ?
- Je sais, répondit calmement le plus jeune, mais, sur mon contrat, c’est écrit en gras : Je dois répondre au moindre de tes vœux… »
Jack rit.
« - Le moindre, hein !? J’en ai d’autres en réserve, tu le sais…
- Je pensais que tu étais en planque…
- Chut, le moindre de mes désirs, tu te rappelles… ton contrat… »
Ianto se laissa embrasser. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas fait des folies dans une voiture… Mais depuis qu’il connaissait Jack, il avait l’impression de retomber en adolescence. Il sourit quand il entendit son amant lui murmurer, tout en le caressant :
« Mon petit génie… »

Citation :

(Certains me dirons "ça aurait pu être pire, il aurait pu s'appeler Scorpius.")

J'irais même jusqu'à te dire : Ça aurait pu être Albus Severus ! Oh mais ! J'y pense ! C'est ça
HOR-RI-BLE !

N'amour, tu sais que j'adore quand tu écris du Harry/Ron, et franchement, sur HP, mes points faibles sont vraiment les missing scenes, j'adooore ça ^^
C'était un vrai plaisir de te lire !

Miya, j'ai lu ton texte, je ne sais pas trop comment le revewier, il était vraiment cruel et ça m'a un peu brrr fait froid dans le dos ^^' Mais c'est sympa de voir que tu as envie de continuer à participer et que le thème t'a inspiré ^^

Merci n'amour ! Je savais bien que je te ferai plaisir avec ce texte. ^^

Iantooooooooooooo!!! *petits coeurs dans les yeux*

Bon, la crise de fangirlisme étant passée (c'est l'effet Ianto Jones, faites pas attention), je peux peut-être répondre à ta remarque: oui, j'ai malheureusement bie peur que tu ais raison. Mais pauvre gamin, quoi, on dirait qu'il est né avec une longue barbe blanche et les cheveux gras.

Citation :

Miya, j'ai lu ton texte, je ne sais pas trop comment le revewier, il était vraiment cruel et ça m'a un peu brrr fait froid dans le dos ^^' Mais c'est sympa de voir que tu as envie de continuer à participer et que le thème t'a inspiré ^^

Je ne pensais pas provoquer une réaction aussi négative, je m'excuse si mon texte t'a mis mal à l'aise, vraiment. Je ne pensais pas aller aussi loin, mais comme je l'ai dit le texte m'a un peu dépassé.

Oh je suis désolée >< Tu vas finir par croire, comme certaines, que je suis une horrible et méchante créature ^^" Ne t'excuse pas, je t'en prie ! Ce n'était pas du tout méchant ou négatif comme commentaire, je voulais juste t'expliquer pourquoi j'étais dans l'incapacité de reviewer correctement. Mais ce texte était très bien et je n'avais aucun reproche à te faire ^^ On écrit pour soi en plus, pas pour les autres ! Ne t'inquiète vraiment pas ^^

J'ai hâte de lire ce que tu nous feras la semaine prochaine !

Titre : Glace Pomme !
Fandom : Harry Potter
Pairing : None
Personnages : Mrs Weasley, Ron.
Rating : PG
Genre : Fluffy !
Disclaimer : Tout à JK, rien à moi, la vie est injuste.
Thème : Fais un voeu/ Wish upon a star !
Bêta : Gâ-L
Note : Sorte de préquelle basée sur l'histoire de Gred sur le même thème intitulée "Chuva de Estrelas"

Molly Weasley adorait les étoiles filantes. Depuis toute petite, elle les admirait. Les nuits de pluie d'étoiles étaient ses moments préférés. Depuis qu'elle était maman, elle s'était appliqué à en faire une tradition, un moment familial privilégié. Chaque été amenait son lot de nouveautés : des souhaits abracadabrantesques, des petits secrets, quelques rires et même des larmes, quelques années plutôt, quand elle avait expliqué à Charlie que ces pluies étaient dûes à la mort de planètes ou de satellites. Les uns après les autres, elle apprenait à ses petits à faire un vœu devant le passage d'une étoile filante, apportant un peu de magie et de bonheur à leurs vies. Certes, ils étaient des sorciers, la magie ne manquait pas ! Mais tous les enfants du monde ont besoin de croire en l'impossible, de croire en des choses qui dépassent ce qu'ils connaissent au quotidien, et les siens, sorciers ou pas, ne faisaient pas exception. Elle pouvait rarement exaucer tous leurs vœux, mais, dès qu'elle le pouvait, elle faisait de son mieux. Par exemple, elle n'avait jamais pu acheter à Charlie un dragon, bien qu'il ait fait ce souhait avec un espoir des plus touchants. Cependant, la grande peluche de Magyar qui trônait dans la chambre du jeune garçon avec été accueillie avec une joie enfantine et un plaisir extrême.

Cependant, Charlie et Bill était des "grands" maintenant, comme ils aimaient à le lui rappeler depuis qu'ils allaient à Poudlard. C'est pourquoi ce soir marquait un tournant. Les deux aînés de la famille ne participerait pas à la pluie d'étoile cet été là, ayant appris par leurs camarades de chambrée respectifs que les souhaits ne s'exauçaient pas. Ils avaient préféré opter pour un tournoi d'échecs avec leur père. Molly ne s'en offusquait pas, elle savait que cette période arriverait. Pour sa part, même adulte, elle n'avait jamais vraiment cessé de croire au pouvoir des étoiles filantes. Elle savait que ses deux bonhommes étaient surtout vexés de s'être faits berner comme des "petits". En grandissant, ils auraient sûrement l'occasion de redécouvrir la magie de ce phénomène, si ce n'était au moins par son aspect romantique.

Ce soir était spécial aussi, en ce que cela serait la première nuitée de Ron. Ginny, très proche de son frère, avait voulu participer avec lui, même si celui-ci n'avait cessé de lui rappeler qu'elle n'avait pas quatre ans comme lui, qu'elle était encore petite, elle ! Son caractère déjà bien trempé n'avait pourtant pas suffi à la tenir éveillée assez longtemps. Elle s'était endormie sur le canapé, à côté de Bill qui jouait sa première partie contre son frère, avant même que Molly n'ait eu le temps de finir de couvrir sa petite troupe contre la fraîcheur estivale pour leur grande expédition dans le jardin.

Convaincre les jumeaux de la nécessité d'un pull en plein été avait été assez ardu. Mais on n'était pas mère de sept enfants sans acquérir un certain savoir-faire. Après avoir vaincu la réticence des deux galopins, tout ce petit monde avait enfin pu se diriger vers les couvertures que Molly avait pris soin d'installer sur l'herbe quelques minutes plus tôt. Laissant Fred, Georges et Percy s'installer plus ou moins sagement, Molly attrapa la petite main de Ron et dirigea ses pas jusqu'à destination. Le petit garçon semblait impressionné et inquiet. Ses aînés lui avaient raconté milles horreurs sur cette soirée, il était terrifié. Sa maman, pourtant, semblait très fière de l'amener avec elle, alors, il n'allait pas faire le bébé et pleurer ! Il essaya d'être courageux. Il se tourna vers elle, espérant qu'elle lui explique ce qu'il allait se passer maintenant qu'ils étaient perdus dans le jardin, dans le noir et que papa était loin, très loin dans la sécurité de leur maison.

A ce moment-là, Percy se mit à pleurer en criant à plein poumons alors que les jumeaux se roulaient par terre en riant. Molly assit confortablement Ron sur la couverture, lui promit de revenir très vite, lui demandant de l'attendre sagement. Qu'est-ce que les deux diablotins avaient bien pu encore inventer ? Ils n'avaient que six ans, et pourtant, ils menaient déjà la vie dure à leur entourage. Oh, bien sûr, ce n'était jamais méchant, pas vraiment. Ils n'étaient pas mauvais, toujours les premiers à accepter de s'occuper des plus jeunes ou à aider leur mère. Mais ils étaient définitivement infernaux et, parfois, Molly se demandait s'il n'y avait pas une espèce de fatalité qui régissait le comportement des enfants nés un premier avril.

Après quelques cris et beaucoup d'autorité, elle réussit à comprendre le fin mot de l'histoire. Percy avait annoncé, fièrement, pour impressionner ses cadets, qu'il allait faire le vœu d'entrer à Poudlard dès la rentrée même s'il n'avait que huit ans. Fred et Georges, que ça soit par jalousie ou juste parce qu'ils aimaient embêter les autres, s'étaient moqués ouvertement du jeune garçon, lui rappelant avec une once de méchanceté que, maintenant qu'il avait dévoilé son vœu, celui-ci ne se réaliserait jamais. Peut-être même qu'il était maudit maintenant. C'était sûr, il ne pourrait plus jamais entrer à Poudlard. Jamais, les étoiles le puniraient comme ça ! Après tout, eux n'avaient jamais droit aux desserts, quand ils étaient punis, et c'étaient pourtant ce qu'ils attendaient le plus. C'était sûr, Percy resterait toute sa vie au Terrier ! Quand Molly était arrivée, Fred et Georges en étaient à tourner autour d'un Percy en pleurs, en criant joyeusement "Percy le bébé ! Percy le pleurnichard !" dans un canon remarquable.

Le temps de calmer tout le monde, de punir les diablotins, de rassurer Percy et d'obtenir de nouveau le silence, la pluie d'étoiles avait commencé. Après un dernier regard menaçant en direction des jumeaux, Molly retourna à sa première mission : initier son petit Ronald à sa tradition préférée ! Le dernier mâle du clan Weasley était assis sagement sur son coin de couverture, la tête levée vers le ciel, les yeux perdus dans le phénomène si impressionnant pour un jeune enfant. Ses petites mains reposaient à plat sur ses gambettes. Il semblait aussi émerveillé qu'il était impressionné. Le voyant là, n'osant bouger, tout calme, Molly réalisa que le comportement toujours obéissant et sage de Ron lui serrait le cœur. Elle n'avait jamais -et ne le ferait pas !- fait de différences entre ses bébés. Elle les aimait tous autant les uns que les autres. Mais quelque chose chez le plus jeune touchait son coeur de mère. Elle se savait plus protectrice avec lui qu'elle ne l'avait jamais été avec personne, même si elle ne savait vraiment pas pourquoi.

Molly vint s'asseoir doucement auprès de son plus jeune fils. Elle passa une main aimante dans les cheveux roux avant de lui ébouriffer amoureusement. Ron tourna sa tête vers elle, lui souriant de toutes ses petites dents. Voyant que la suite ne venait pas, il afficha la petite moue qu'il avait pris l'habitude récemment d'utiliser dès qu'il voulait un bisou. Riant doucement, Molly vint poser un baiser sur le front de son fils avant de lui indiquer les étoiles.

- Tu vois ces traits blancs qui se déplacent dans le ciel mon chéri ?
- Oui maman, répondit Ron en chuchotant, tout en hochant la tête.
- Ce sont des étoiles filantes, tu te souviens, nous en avons vu tous les deux dans ton livre d'images hier.
- Oui, dans le livre avec le Prince aussi !
- Aussi. Les étoiles filantes, Ronald, sont magiques.
- Comme nous ?
- Sauf qu'elles sont encore plus puissantes que nous.
- Plus que 'pa ?
- Oui mon cœur, plus que ton papa.
- Ouah ! lâcha le petit bout de chou, vraiment impressionné.
- Les étoiles filantes exaucent les vœux Ronald.
- C'est quoi ?
- "Qu'est-ce que c'est ?" Ronald !
- Qu'est-ce que c'est m'an ?
- Un vœu, mon cœur, c'est vouloir très fort que quelque chose se passe.
- Et l'étoile qui file elle sait c'que j'veux vraiment fort ?
- Si tu fermes les yeux et que tu chuchotes ton voeu pendant qu'elle passe, alors oui, elle le saura. Mais attention, prévint Molly d'un ton sérieux, si tu parles de ton vœu avant que l'étoile ait eu le temps de l'exaucer, cela ne fonctionnera pas.
- Même si j'le dis qu'à toi ? En secret ?
- Oui Ronald, même si tu ne le dis qu'à moi. Allez vas-y fais un vœu !
- Non !

Le ton catégorique de l'enfant secoua Molly. Parfois, les réactions infantiles la dépassait, elle savait qu'être adulte empêchait de suivre le cheminement d'une pensée de petit garçon et, cette fois-ci, c'était le cas. Tous les aînés Weasley avaient sauté sur l'occasion en demandant leur dessert préféré ou un nouveau jouet super génial qu'ils avaient vu sur le chemin de Traverse. Ron la regardait, les larmes aux yeux, apparemment bien décidé à ne pas faire de vœu. Molly l'approcha d'elle, le serrant dans ses bras tendrement, déposant des baisers dans ses cheveux. C'était bien la première fois que cette découverte tournait ainsi. Doucement, sans le brusquer, elle essaya de comprendre ce qui bloquait son petit dernier.

- J'veux pas. Elle peut dire le secret toute seule l'étoile qui file. Le secret de moi j'veux le donner à toi, pas à elle, même pas belle !, conclut le petit boudeur, catégorique.

Souvent, on avait demandé à Molly Weasley si elle ne regrettait pas d'avoir autant d'enfants. Comment aurait-elle pu regretter de vivre des moments si touchants ? Les gens ne savaient pas ce qu'ils manquaient. Essuyant rapidement une larme de tendresse, Molly prit Ron sur ses genoux, les installant face à face. Lentement, cherchant les mots que le jeune garçon pourrait comprendre sans difficulté, elle lui expliqua que ce n'était pas des secrets, mais des vœux. Et que les vœux, les mamans ne savent pas les réaliser, qu'elles ne sont pas aussi douées avec les vœux qu'avec les secrets. Que c'était pour ça que les secrets étaient pour les mamans et que les vœux étaient pour les étoiles filantes qui étaient les plus fortes en vœux ! Après un moment, le jeune Weasley sembla se rassurer et hocha la tête, confirmant ainsi qu'il avait bien compris. Il fit claquer un baiser sonore et baveux sur la joue de sa mère avant de se tourner vers les étoiles filantes sans quitter pour autant le giron maternel. Il ferma très fort ses petits yeux, puis, inquiet, plaqua ses petites mains dessus pour être sûr qu'il ne voyait plus rien. Puis, de sa petite voix, il répéta plusieurs fois "Glace pomme", de plus en plus vite, comme on récite sa comptine qu'on a appris fièrement pour se rassurer qu'on la sait encore.

Molly Weasley sourit, le cœur serré devant le comportement adorable de son jeune fils. Pour une fois, c'était un vœu qu'elle pouvait facilement réaliser. Il y aurait définitivement de la glace à la pomme au menu du lendemain !

C'est tout meugnon! J'adore Molly.

Merci ! Je l'adore moi aussi ^_^ ;D

Oh n'amour, je vais mourir de tant de flufyness... Ce n'est pas "sappy" comme toutes les fics d'enfants comme on peut en lire, c'est juste et adorablement mignon.
J'ai adoré l'ambiance que tu as su instaurer dans cette famille, entre le début avec Charlie puis son envie à lui et Bill de rester faire une partie d'échecs avec leur père, Ginny qui lute mais qui s'endort, les diablotins de Fred et George qui sont bien méchants avec Percy quand même... Et puis, toute la fin avec Ronald est si juste ! Molly est vraiment la meilleure des mamans. ^^
Je savais bien que c'était toi qui devait écrire cette fic, je n'aurais jamais fait aussi bien.
Bravo n'amour ! ^^

Oh ! Merci n'amour !
Je suis contente que ça t'a plu quand même ! Surtout que je craignais ton avis vu que c'était inspiré de l'univers que tu avais créé.
Tu aurais su faire mieux, j'en suis sûre !
Mais du moment que tu es satisfaite, tant mieux ^^
Je suis contente que tu trouves pas ça trop sappy non plus, j'ai essayé de caser une petite place pour tout le monde mais Ron m'intéressait vraiment plus !