La lanterne fringante
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 Tu m'as tellement manqué...

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AuteurMessage
Gred
Prophète de Lilith
Gred


Nombre de messages : 1329
Date de naissance : 16/08/1981
Age : 42
Emploi : Chasseuse de doudoux

Tu m'as tellement manqué... Empty
MessageSujet: Tu m'as tellement manqué...   Tu m'as tellement manqué... EmptyJeu 26 Mai - 19:59

J'ai bien commencé, je continue avec un autre One-shot D/b, la première fic que j'ai terminée (toute zémue j'ai été!^^). C'est pas aussi abouti que la longue fic mais je ne peux m'empêcher de bien aimer cette petite fic!
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Tu m’as tellement manqué…



« Hello, vous êtes bien chez Billy Boyd. Je suis absent pour le moment. Laissez-moi un message et s’il est assez gentil, je vous rappellerai… Biiiiiiiiiiiiiiiiip. »

« … (Silence) …Salut, c’est moi…C’est Dominic… Je…Je viens de rentrer de Hawaï aujourd’hui. Je suis chez moi, à Los Angeles. (Pause) Je ne sais même pas pourquoi je t’appelle (petit rire tendu). Depuis quelques semaines, je ne sais pas, je ne vais pas très bien. J’ai comme (soupir), comme ce vide au fond de moi et je ne sais pas comment faire pour le remplir. J’ai tellement de choses dans la tête qui m’abrutissent que je ne m’y retrouve plus. Et j’en ai ma claque d’être à Hawaï. Tu m’entends ? Je suis dans un endroit paradisiaque et j’en ai marre ! Marre d’être là-bas, loin de tout, de mon chez moi, de mes amis, de ceux que j’aime…de toi ! Les autres acteurs sont super sympas et on s’entend tous bien mais … C’est pas pareil. Si je pouvais revenir en arrière, quand nous étions à Wellington, … Je ferais sorte d’en profiter encore plus, un max (long soupir frustré).Et… (à nouveau une longue pause) … je, enfin, tu … tu me manques (la voix est enrouée comme si Dom retenait ses larmes). Ça doit faire au moins trois bons mois qu’on ne s’est pas vu. Entre ta pièce et tes autres projets, et, de mon côté, ma série, qui d’ailleurs me gonfle en ce moment, on n’a plus le temps ni de se voir, ni même de se parler au téléphone. Je ne me rappelle même plus la dernière fois que j’ai entendu ta voix… Et je ne parle pas de cette pseudo voix mécanique sur cette machine à laquelle j’ai droit à chaque fois que je t’appelle… Je rêve de massacrer ton répondeur à coup de machette, à chaque fois qu’il prend la communication ! (De nouveau une longue pause, on entend Dom expirer longuement). Et dire que je n’étais même pas au courant que tu avais rompu avec Ali ! C’est Elijah qui me l’a dit. Mon meilleur ami, celui qui compte le plus pour moi, rompt avec sa compagne depuis trois ans et je ne suis pas en mesure de l’épauler. Tu ne peux pas savoir à quel point je m’en veux de ne pas avoir été là quand tu en avais besoin… Je ne supporte plus tout ça, tout ce qui fait que nous sommes séparés, si loin l’un de l’autre… (La voix s’est cassée). Billy (tremblements), tu me manques tellement que je serais capable d…. »
« Fin du message »

Billy regardait hébété le répondeur. C’était la deuxième fois qu’il écoutait le message de Dom. Et comme la première fois, il était choqué par le ton de la voix de son ami. Il avait l’air si triste, si esseulé. L’écossais ne se souvenait plus de la dernière fois qu’il avait entendu Dom parler de la sorte. En fait, s’il réfléchissait bien, il ne l’avait jamais entendu ainsi. Son Dominic était un boute-en-train, toujours prêt à lancer une vanne ou à faire la fête. Billy se laissa aller sur le canapé près de lui et mit sa tête dans les mains. Il sentait les larmes lui piquer aux yeux.

Brusquement, il appuya à nouveau sur la touche play de son répondeur. Il voulait entendre à nouveau Dominic. Le message avait été enregistré trois jours plus tôt. Billy était parti dans le Nord pour un tournage en extérieur, et, manque de chance, il avait oublié son portable. Le tournage avait été si intensif qu’en dehors, il ne pensait qu’à manger et à dormir. Il n’avait même pas pu appeler son ami.

Le message arrivait à sa fin.

« De quoi serais-tu capable Dom ? » demanda-t-il vainement.

Il entendait la voix désespérée du jeune homme et, peu à peu, dans son esprit des pensées plus lugubres les unes que les autres apparurent.
Il semblait aller si mal qu’il n’aurait pas pu… Il n’aurait pas été jusqu’à…
Il n’osait mettre un mot sur ces pensées. Il sauta sur le téléphone et fit le numéro qu’il connaissait le mieux.

« Décroche, bon sang… »

A l’autre bout de l’océan, le téléphone sonnait à vide.

“S’il te plaît, s’il te plaît...”

Billy était au bord des larmes et à la limite d’une crise de nerfs. Il avait peu dormi, avant son voyage en train. Il était extenué physiquement et moralement. Cette histoire venait l’achever nerveusement.


« Bonjour ! Je ne peux vous répondre ayant été victime d’un crash d’avion ! Je me retrouve donc perdu sur une île déserte, en compagnie d’un joyeux monstre qui rêve de nous manger mes compagnons et moi. Je vous promets de vous contacter dès mon retour, si, bien entendu, je reviens… »

Il étaient maudits tous les deux ! Maintenant, voilà qu’il tombait lui aussi sur le répondeur. Il attendit le signal sonore, tout en se sentant bouillir de l’intérieur. Il avait si mal et si peur.

« Dom, si tu es là, réponds. C’est Billy. Dom ! DOM ! » finit-il par crier. « Dominic, s’il te plaît, rappelle-moi ! De quoi es-tu capable ? Que vas-tu faire ? Qu’as-tu fait ? ».

Il raccrocha et finit pas se retrouver agenouillé par terre. Il laissa libre cours à ses pleurs. Il se coucha à même le sol, en pleurant. Petit à petit, il se calma et finit par s’endormir.

C’est son portable qui le réveilla, une heure plus tard. Il se remit aussi vite que possible debout. Il avait mal à la tête. En titubant, il prit son portable et s’assit. Il décrocha, sans regarder le nom de son interlocuteur.

« -…A-Allo, bégaya-t-il. Il était complètement embrumé.
-Billy !?! Tu vas bien ?

Ce dernier se réveilla complètement en comprenant qui lui téléphonait.

- Dominic, c’est toi ? Tu vas bien ? Tu es où ? Qu’as-tu fait ? J’ai eu si peur. Tu vas bien ? Dis-moi, réponds-moi, je t’en supplie !
- Pour pouvoir te répondre, il faudrait déjà que tu me laisses parler ! répliqua le jeune homme, riant légèrement.
- Je te demande pardon… C’est juste… Tu vas bien au moins ?
- C’est la troisième fois que tu me le demandes ! Tout va bien, ne t’inquiète pas. Qu’est-ce qui t’arrives Billy-Boy ?
- C’est…Oh mon dieu ! » Billy expira. Enfin, il pouvait souffler. Son Dominic allait bien. Il était si heureux. « Tu… Je viens d’écouter ton message et … De quoi serais-tu capable, Dom ?
- Comment ça ? Je ne comprends pas.
- Tu… Dans le message, tu disais que je te manquais tellement que tu serais capable de… quelque chose ! Je ne sais pas de quoi il s’agit parce que mon répondeur a coupé.
- Tu veux dire que tu n’as pas la fin du message, demanda Dom surpris.
- Non.
- Ah… » Il semblait ennuyé et gêné.

Tous deux restaient en silence, pensant chacun aux derniers évènements. Le jeune Monaghan finit par s’exclamer :

« - Attends… Tu étais si inquiet tout à l’heure. Tu as cru… Tu as pensé que j’aurai pu… faire un connerie aussi grosse que le-le…
- Je suis désolée, Dom. Mais tu semblais si désespéré, si seul. J’ai eu si peur ! »

Un nouveau silence s’installa.

« - C’est vrai que je me sentais seul. Tu me manques tellement que… Tu veux savoir de quoi je serai capable ? »
-Oui, dis-le moi. »

Billy était si soulagé. Et il voulait savoir.
Il entendait son meilleur ami prendre une longue respiration comme s’il allait plonger en apnée.

«Tu me manques tellement que je suis capable de tout envoyer en l’air pour toi…la série, le tournage, ma carrière même. Tu me manques tellement que je suis capable d’abandonner Los Angeles, une ville que j’aime et qui m’a adopté. Tu me manques tellement que je pourrai abandonner ma vie de célibataire dissolue pour me ranger définitivement… »

Billy retenait son souffle. Il espérait tellement que Dom lui dise ce qu’il voulait entendre.

L’Anglais continua :

« Tu me manques tellement qu’après avoir laissé le message sur ton répondeur, j’ai refait la valise que je venais de défaire. J’ai appelé l’aéroport pour connaître l’heure du prochain vol pour l’Angleterre et j’ai même fini…par prendre cet avion ! Je suis arrivé à Glasgow, et je me suis installé dans un petit hôtel pas très loin de chez toi. Et, depuis lors, je guette un signe de ton retour. Je n’ai jamais été si heureux de voir ta vieille guimbarde qu’aujourd’hui ! »

Billy pleurait de joie. Dom était ici. Il n’arrivait même plus à parler. Il avait l’impression que sa gorge était encombrée par les différentes émotions qu’il ressentait.

« Billy-Boy (la voix de l’acteur n’était plus qu’un murmure), tu me manques tellement que je pourrais tout quitter pour être avec toi. (Petite toux) Je-je me trouve devant chez toi, … devant ta porte en fait (petit rire tendu). Si tu venais m’ouvrir, on pourrait en discuter devant une bière… »

Billy se retourna et doucement alla jusqu’à sa porte d’entrée. Il l’ouvrit lentement de peur de se rendre compte qu’il avait rêvé la conversation et de ne trouver qu’un palier vide.

Mais Dominic était là, devant lui. Toujours aussi beau. Cependant, en détaillant son visage, il put remarquer les cernes sous ses magnifiques yeux azurs et toutes les marques de fatigue qui l’assombrissaient.
Mais Billy se sentait satisfait. Il se jeta dans les bras de son âme-sœur, qui le captura aussi dans une longue étreinte. Enfin, il pouvait sentir ce corps vibrant collé au sien et ressentir à nouveau ce lien si unique qui les soudait. Il aurait voulu que le temps s’arrêtât pour figer ce moment précieux : deux cœurs battants à l’unisson, les mains de Dominic lui caressant le dos et la nuque, ses propres bras autour de la taille de son ami. Il resserra son emprise. Il ne voulait plus le quitter, jamais.
Dom releva lentement la tête pour aller déposer un baiser à la base du cou de Billy. Si léger mais si puissant que le cœur de l’écossais cessa de battre un bref instant pour repartir aussitôt plus dynamiquement. Il se sentait revivre.

Monaghan, le nez dans les cheveux de Billy, murmura tout contre son oreille :

« Tu me manquais tellement que je suis venu ici (il soupira doucement, provoquant des frissons à son ami) te donner ce que j’ai de plus chers en moi, mon cœur, mon âme, ma vie… Je-je t’aime, Billy. Plus que n’importe qui, de toute ma vie, je n’ai et je n’aimerai jamais personne d’autre comme je t’aime toi. Et ça me tuait de ne pas être près de toi, de ne pas pouvoir te le dire, de cacher tout ce que j’ai en moi… »

Il se dégagea délicatement de l’étreinte de son meilleur ami, sans oser croiser son regard vert.

« J’espère que tu ne m’en veux pas et… »

Il fut interrompu par un doigt sur la bouche. Intrigué, il regarda l’Ecossais qui lui souriait des larmes aux yeux. Il sut tout de suite qu’il avait eu raison de venir.

Billy le prit par la main pour lui faire quitter l’entrée. Ils allèrent jusqu’au salon qu’ils finirent par traverser. Il ne s’arrêta que dans sa chambre, devant son lit.

« Toi aussi, tu m’as manqué, Dominic. Tellement manqué que je me suis rendu compte que je me mentais à moi-même en étant avec Ali. Elle a compris. Je crois qu’elle savait tout bien avant que je ne le sache moi-même. Quand j’ai entendu ton message, j’ai vraiment cru que tu avais fait une énorme bêtise et que… » Dom s’approcha mais Billy le retint. Il le regarda droit dans les yeux, causant l’accélération de son rythme cardiaque. « J’ai cru que je t’avais perdu et que jamais, jamais je ne pourrai te dire à quel point tu comptes pour moi. »

Il caressa la joue inondée de larmes de l’anglais et avança sa main jusqu’à sa nuque.

« Je t’aime. »

Ces trois mots avaient fini de tout changer dans leurs vies.
Dominic sourit. Il y avait tant de joie en lui qu’il se sentait prêt à aller ouvrir la fenêtre et crier son amour à tous.

« Je t’aime tant Billy-Boy. »

Et, lentement, pour imprégner ce moment dans sa mémoire, dans sa peau, dans tout son être, il alla à la rencontre des lèvres de celui qu’il aimait.

Leur premier baiser.

Et, tout en faisant l’amour, Dominic ne cessait de répéter à son amant « Tu m’as tellement manqué ».
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Poutoux.
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