La lanterne fringante
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 Atelier 17 : Février 2009

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Latitefraisedesbois
Mailine
Ruika
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Ruika
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Ruika


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MessageSujet: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyVen 20 Fév - 6:58

Il est 4h57 du matin et je lance cet atelier un peu spécial ^^'
Tous les mps ont été envoyés ! Ne les ouvrez pas avant ce soir 21h ! N'oubliez pas qu'il s'agit de se limiter à environ 30 minutes d'écriture !

Half, Gred, même si vous participez le 27, vous mps sont envoyés, attendez simplement jusque là pour les ouvrir !

Amusez-vous bien !
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Mailine
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyVen 20 Fév - 23:18

J'ai commencé mon atelier un peu avant, parce que je dois aller manger plus tôt que prévu. ^^

Je devais utiliser le pairing Scar/Zazou, et je suis désolée pour le génie (oui, j'insiste), qui m'a donné ce pairing, mais je suis incorrigible. J'ai fait un original.

*va se flageller pour se punir*

Ton thème : Et dire que les bougainvilliers étaient en fleurs.



Dans le fond des vieux jardins, on trouve tout un tas de mauvaises herbes. De mauvaises choses. Des mauvaises graines, de la mauvaise terre. Une décharge mal entretenue, où toutes les saletés du monde avaient élu domicile. Un lieu auquel les horreurs s’accrochaient comme des tiques. Incapable de desserrer les lèvres. Incapable de lâcher prise. Il fallait qu’elles détruisent. Qu’elles vident, qu’elles saccagent. Qu’elles arrachent. Qu’elles cassent. Tout, sans retenue. Tout absolument tout.

On peut tenter de les déloger, on se salit les mains. Et on fane avec le jardin. On se replie sur soi-même. On meurt, à petit-feu. On se fait dévorer et on croit que c’est le temps qui fait son œuvre. On croit qu’il creuse des sillons sur notre peau. On espère qu’il plantera de nouvelles graines. Mais non. Ce ne sont que des vulgaires tranchées. De vulgaires passages pour les tiques, les ordures, les saletés. Un chemin jusqu’au cœur. Une voie pour sucer le sang. Une mise à mort. Une torture. Comme un cochon qu’on égorge.

Et personne n’hurle jamais. On garde nos bouches closes. On se tait. On laisse la place au jardin. A ses saletés. On le laisse sucer, vider, dépouiller. Détruire. On ne dit rien, on attend. On pense que le temps fait son œuvre.

***

Alors Hortense restait là, dans le fond de son jardin. Elle regardait le temps qui passe. Elle voyait des sillons apparaître sur sa peau et elle se disait « c’est bien, les nouvelles graines auront de la place. C’est bien. »
Pas de révolte. Le silence. Elle regardait son jardin, ses saletés, ses ordures. Le fond du fond. Et elle ne voyait rien. Elle ne voyait pas les tiques. Elle ne voyait pas les mauvaises graines. Elle plongeait ses mains dans la terre et ses doigts se fripaient, eux aussi.
Ses cheveux avaient perdu leur couleur. Plus de blé, mais une étendue gelée.

Et puis, et puis, il y avait son cœur. Un peu plus faible, un peu plus vide. Il y avait ses quelques battements, ses quelques sursauts, calqué sur le rythme des tiques.

***

On croit que les saletés nous assassinent. On pense qu’à force de nous dépouiller, notre corps lui-même ne veut plus de nous. On pense que les larmes s’enfuient. On pense que tout nous quitte. Le rire, la tristesse. Le cœur et ses quelques battements.

Ce ne sont pas les saletés qui ne tuent, ce n’est même pas le temps.

***

Dans le fond de son jardin, Hortense écoutait son cœur battre. Au rythme des tiques, toujours. Sauf ce matin-là. Sauf à ce moment précis où son cœur a croisé quelques pétales. Un peu de douceur. Une odeur enivrante. Un peu de calme. Un rythme lent.

Tellement lent...
***

On pense que ce sont les saletés qui nous assassinent.

Et dire que les bougainvilliers étaient en fleurs.
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Latitefraisedesbois
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyVen 20 Fév - 23:22

C'est très court et j'ai mis seulement vingt minutes à l'écrire, mais je ne voyais rien à ajouter...


Sirius/Severus (merci Gred! Ils me manquaient, ceux là! ^^)
Plus bas que terre


Je serai plus bas que terre.
Je serai le vide, je serai le néant.
Je m'effacerai sous tes yeux, me dissoudrai dans ton regard.
Je serai pitoyable, méprisable, te laisserai m'écraser comme un pleutre sous tes talons.
Je ferai tout et même le pire, me roulerai à terre pour quémander un sucre, me trancherai les veines pour te faire boire mon sang.
Douleur sera mon nom.

Le jour où tu me laisseras.

Quand? Et je tremble en écrivant ces mots.
Quand?

Aujourd'hui je suis haut. Dans le ciel, quelque part, je scintille. Aujourd'hui tu me regardes : tu me hais. J'existe. Tu me confères de l'importance par ta rage à me détruire. Je l'alimente savamment, je méprise je sarcasme je faucille.
Un jour, je serai à bout. Je me traînerai à tes pieds, d'amour et de misère.
Pour que tu me rejettes, fasse de moi le plus laid des laids, le plus sot des sots. Plus bas que terre, que tu me pousses dans le caniveau et encore pire.
Je n'existerai alors plus à tes yeux.

Je te connais. Je passe mon temps à t'observer. Tu méprises ceux qui t'admirent. Tu admires ceux qui te méprisent ; ils intéressent ton orgueil.
Tu veux les conquérir alors, tu te fais charmeur, petit serpent siffleur, tu sussures des joliesses à leurs oreilles indifférentes.
Ils succombent et passent dans le clan des méprisés.

Je n'ai pas succombé, j'avais compris l'enjeu.
Alors il te reste la haine, tu la connais si bien, depuis toujours tu l'as apprise, par ta mère ton père ton frère. La haine est ton alliée, ta compagne le soir dans ton lit, ton réconfort.
Tu me hais si fort que parfois tu en trembles. Je suis le centre de ton univers, que tu le veuilles ou non.
Tu penses à moi quand tu te lèves, quand tu te couches. Je ne te laisse pas m'oublier. Pas un jour sans une insulte, un regard qui te fait bondir.
Tu ne supportes pas de ne pas être aimé.

Mais parfois je me sens prêt à tout te dire. Cesser la mascarade et laisser pleuvoir sur moi les coups, laisser pleuvoir l'indifférence.
Te tomber dans les bras.
Aucun espoir, pourtant, qu'un jour tu me regardes comme moi je te regarde.

Plus bas que terre, quand?
Demain, dans un mois, dans mille ans. Jusqu'à que mon courage s'effondre, qu'en moi il ne subsiste plus une miettes de rien, plus assez d'amour pour désirer ta haine.

Alors bien au chaud dans la tombe que je me serai creusée, je pourrai pleurer, enfin, du bonheur de te perdre.
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Anathema
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyVen 20 Fév - 23:39

Bon, c'est ni très long, et j'ai un peu peur de n'avoir pas assez intégré le thème, mais j'ai trouvé le pairing très sympa. (Par contre... j'ai quelques craintes concernant le in-character).

pairing : Cameron/13 (House M.D.)
Thème : Genre.

13 alla s'assoir dans une chambre vide, sur un lit qui venait d'être refait après que le dernier patient l'eut quitté dans l'après midi. Elle prit une grande inspiration qu'elle relâcha dans un souffle qu'elle fit duré le plus longtemps possible.
House avait vraiment été infecte ce jour-là. Enfin, son attitude avait été encore plus insupportable et cruelle qu'elle ne l'était d'habitude. Ce qui, bien sur, connaissant l'irascible médecin, n'était pas peut dire.
Or, s'il y avait une personne dans cet hôpital qui avait une profonde connaissance du médecin, et des dégâts qu'il pouvait vous faire au moral, c'était bien Allison.
C'est pourquoi cette dernière pénétra silencieusement dans la pièce, l'air peiné et soucieux, puis s'approcha de l'autre jeune femme.
" - Ah, Docteur Cameron... je... vous voulez quelque chose ? Demanda 13 en se recomposant une expression neutre. Si vous voulez savoir où se trouve House je... il a dit qu'il allait empêcher Wilson de...de passer sa soirée avec la garce et...
- Je ne suis venu ici ni pour parler de House, ni de la petite amie de Wilson. Le ton était ferme. Je suis venu parler de vous. Et, sans hésitation, elle s'assit à coté d'elle, juste un peut trop proche pour respecter son espace personnel, juste assez pour signifier qu'elle avait bien l'intention de faire sentir sa présence.
- Vraiment ? En quoi puis-je vous aidez Docteur ? L'équipière de House, pour sa part, maintenait avec obstination une attitude neutre et résolument professionnel.
- C'est moi qui suis là pour vous aider 13... " Elle soupira, et commença à lui expliquer en quoi il ne fallait pas prendre en considération ce que lui avait dit le boiteux, à tout mettre en œuvre pour lui remonter le moral.
L'autre ne l'écoutait que d'une oreille. A vrai dire, son esprit commençait à dériver. La proximité de l'autre jeune femme. Son parfum, la vue prometteuse qu'offrait son décolleté... C'était finalement plus efficace que toutes les paroles de réconfort qui sortait de cette bouche, cette bouche aux lèvres légèrement brillantes, à l'aspect doux...
Or, l'une des caractéristiques que l'on ne pouvait dénier au Docteur Allison Cameron, c'était sa capacité d'observation en ce qui concernait les personnes. Elle avait remarqué le trouble qu'elle provoquait chez 13, et que ses charmes semblaient un moyen des plus efficaces de distraire la jeune femme de sa détresse.
Ce n'était pas du tout son genre, d'utiliser l'action physique plutôt que les mots. Ce n'était pas son genre d'avoir un quelconque contact intime avec quelqu'un d'autre que Chase.
Et, il était tout a fait sur que que les femmes n'avait jamais été son genre.
Pourtant, elle arrêta ses paroles de réconfort, et se servit de sa bouche de façon bien plus efficace. Et, à la rapidité et l'enthousiasme de la réponse de 13, ce n'était plus du tout un monologue.
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Pinec
Lilitu à la lanterne
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptySam 21 Fév - 2:39

Hum, j'avais un peu oublié si bien que je m'y suis pris plus tard...
Mais voilà, j'ai essayé... Merci Titef pour ce petit remonte-moral Wink ...
Fandom : Dawson's Creek
Pairing : Joey/Jen (c'était bien Jen hein ? Parce que je n'ai pas trouvé de Jane dans Dawson Wink !)...
Thème : Sel.


~~~~~~~~~~


~Joey était folle de rage. Jusque là, tout avait été tellement… normal. Les week-ends et les vacances avec Dawson et Pacey à tourner des films et à hurler, à traverser le lac à n’importe quelle heure du jour et de la nuit pour grimper à l’échelle et pour se retrouver tous ensembles… Et puis Elle était arrivée. Cela ne faisait que quelques jours que Jen Lindley était entrée dans Capeside, et déjà elle avait tout bousculé. La fille à la mini-jupe et aux pieds de géant, c’est comme ça qu’elle pensait à elle.
Puisqu’une fille, un être avec des seins, avait débarquée dans la vie de son petit groupe, elle, Joey Potter, devait prendre une nouvelle identité, devait tout perdre de l’ancienne. Plus jamais elle ne pourrait être Joey, juste Joey, qui traîne avec les garçons sans avoir de sexe, sans qu’ils n’y prêtent attention. Elle était forcée, poussée et bousculée dans un rôle de fille, elle qui n’avait pas de seins, qui n’avait jamais essayé de se maquiller et qui préfèrait de loin les shorts et leur confort, leur largeur pour mieux bouger et donner des coups dans l’eau ! Elle devait, contrainte et forcée, devenir Josephine. Et ça, ça avait le mérite de la faire rouspéter, à grand coup de jurons, puisque personne n’était là pour surveiller qu’elle joue bien son rôle.
Couchée sur son lit d’enfant, la future femme grognait et murmurait injures à tour de bras. Elle avait dans le ventre un nœud qui lui criait : demain, au saut du lit, tu verras, tout le monde sera au courant, et même Bessie lui courrait après avec une robe rose à rubans en essayant de lui enfiler de force.
Furieuse, incapable de dormir, les dents et les poings serrés, Joey se mit debout, enfila sa tenue préférée (une salopette-short en jean) et se glissa hors de la maison. Elle voulait bien montrer qu’elle était enragée, et même si pour ça elle n’avait aucun plan, un dernier soir de liberté à lancer des cailloux dans l’eau semblait un long paradis… Et demain déjà si loin.
Mais le pont était occupé. Le grand séïsme qui avait fait trembler Sa ville était assis au bord de son eau. Et soon-to-be-Josephine, les poings logés au fond des poches, fit un pas vers elle. La boule de haine dû fondre en entendant les sanglots, parce que lorsqu’elle s’assit à ses côtés, dépliant ses jambes frêles de gamine, c’était une boule de compassion qui lui plantait la gorge. La tornade aussi pouvait mordre la poussière, et elle ne se sentait pas triomphante.
Jen se retourna vers elle comme si elle l’avait attendue, et passa son bras dans son dos. Etait-ce cela, être une fille, rentrer dans ce nouveau grand monde ? Avoir ce nouveau pouvoir, celui de sécher les larmes de la nouvelle voisine, une inconnue ? C’était ça, grandir ?
Alors, elle sécha les larmes en s’essayant à ce rôle. Et sur ses doigts, l’eau avait un nouveau goût, un goût salé. Et la main de Jen dans son dos était beaucoup plus chaude que le cœur froid qu’elle lui avait attribué. La nuit aurait beau effacer leur relation fugace, demain aurait beau être de nouveau dans le monde, face à Pacey et Dawson, à devoir être une fille, le goût resterait sur ses doigts comme une promesse.



~~~~~~~~~~~~

Niaiseux, hein ?
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Latitefraisedesbois
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptySam 21 Fév - 17:10

Pas du tout niaiseux! Trop chouette, et sensible et intelligent et assez joeyien.^^
J'aime bien le moment où tu places cette relation, au tout début, comme si elle durait en philigrane tout le long.
J'aime bien ton écriture, toujours, qui a vraiment "murie", je le remarque à chaque fois que je te lis à nouveau.

Merci merci merci!!! *toute contente*

Je repasserai pour les autres...
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Gred
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyVen 27 Fév - 23:35

Voici mon texte pour l'atelier. Je ne sais pas trop quoi en penser. J'essayais en vain de trouver une idée et c'est venu d'un coup. ^^' Le texte n'est pas très abouti, c'est un bout de truc. Les images sont même pas belles, enfin, juste pour vous dire que je ne suis pas Mailine ou Titefraise, je ne sais pas faire du beau original. Rolling Eyes
Cela finit un peu bizarrement, c'est quand je n'ai plus eu d'inspi. ^^'
________________________________________________________________
Thème : Bleu
Original Gen

Les lumières m’éblouissent. Je ne vois rien pendant un long moment. Je sens juste mon cœur battre à tout rompre. Je n’entends rien, mon souffle se fait plus difficile. J’inspire longuement, retenant ma respiration, comme avant de plonger dans la piscine. Je me rappelle alors que j’avais dix ans la première fois que j’ai sauté du plongeoir. L’univers était alors limité au plongeoir et au bleu chloré de l’eau. Bleu comme les rideaux qui se sont ouverts plus tôt.
D’un coup, un tonnerre éclate. Je lâche le souffle que je retenais et respire avec difficulté. Mes mains deviennent moites. J’entends mon nom. Mon professeur se retourne vers moi, tout en me désignant de la main. Je sais que je dois avancer. Je ne regarde que lui ou plutôt un point derrière lui. Je ne fais pas attention au public. Ce n’est pourtant pas la première fois que je présente ma musique à des spectateurs mais c’est la première fois qu’il y a autant de monde. Comme un automate, je me dirige vers mon piano. Là, je me sens enfin en sécurité.
Les touches sous mes doigts me sont familières. Je ferme les yeux et il n’y a plus personne. Je suis seul. Seul avec mon piano, mes touches et ma musique.
Bleu. C’est la couleur que je vois le plus souvent dans ma tête. Les notes s’envolent, je ne les retiens pas, enchaînant les accords, apportant ma touche à une musique vieille de plusieurs siècles. Je souris et je m’envole moi aussi. Je suis loin. Là haut. Comme sur le plongeoir de la piscine.
Quand j’ouvre enfin les yeux, je me sens désorienté. Je vois mes doigts qui reposent, las, sur les touches. Je reprends mon souffle avec difficulté et regarde hébété le public levé.
Je souris de nouveau. Le trac est parti mais l’envie de jouer est encore là. Mon cœur bat encore plus fort qu’avant. Alors, je commence le deuxième morceau, sans attendre que la clameur s'arrête. Pas besoin de fermer les yeux cette fois-ci.
J’avais peur aussi avant de sauter. Mais quand je l’ai fait, j’ai recommencé aussi sec.


Dernière édition par Gred le Sam 28 Fév - 0:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyVen 27 Fév - 23:58

Oh c'est trop joli!
evidemment que tes images sont belles! Ton texte est très sensible, très inattendu... ça décris assez bien le sentiment terrible du trac, et comment il s'en va.
alors bien sûr il y a un piano, raison de plus pour que je sois touchée :p

je suis vraiment vraiment ravie de lire de l'original qui vient de toi! ça te va très bien, vraiment, c'est très beau... aucune raison de faire des complexes, je t'assure!
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Gred
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptySam 28 Fév - 0:10

Ah Mailine... comment peux-tu me demander de l'original quand ce que tu en écris dix mille fois mieux >_<. Comme toujours, j'aime tes images. Le thème s'insère très bien dans ton texte, bravo ! (Lilith, heureusement que ce n'est pas moi qui suis tombée dessus ^^').

Titefraise, je suis bien contente de t'avoir donné ce pairing, c'est merveilleusement triste mais très Snapien. Cette haine que Severus alimente pour être le centre de l'univers de Sirius, c'est typique de ces deux-là ! Je te félicite, Fraisouille pour ce texte !
(Attention, il y a une espace avant les points d'interrogation)
Et, si ça t'intéresse, sur LJ, Archea2 écrit et traduit des Sirius/Severus. Et, si tu ne le sais pas déjà, Arcadiane a créé une com' qui s'appelle Le Snack Bar. Si tu as le temps, reviens sur LJ, il y a de plus en plus de fics sur ces deux-là ensemble ! ;)

Merci pour ta review, Titefraise, même si je ne suis toujours pas convaincue par mon texte (mais bon, ça c'est pas nouveau).
Le piano est arrivé très vite dans ma tête. ^^' Je ne sais pas trop pourquoi.
Je suis quand même contente d'avoir relevé le défi. Je commençais en avoir marre de ne pas me lancer.

Anathema, je connais très peu le fandom même si j'ai regardé certains épisodes et que je suis la saison qui passe maintenant sur TF1 mais j'ai bien aimé ton texte. Je ne suis pas une fan de Cameron (tellement peu que je ne me souvenais plus que son prénom était Allison ^^') mais je ne refuse jamais un yuri. La petite Cameron n'a peut-être pas l'habitude d'embrasser les femmes mais elle y prend bien du plaisir. ^^

Attention, à ne pas oublier de fermer les guillemets avant de passer à de la narration. J'ai trouvé quelques petites fautes :
Citation :
dans un souffle qu'elle fit duré le plus longtemps possible

fit durer

Citation :
juste un peut trop proche pour respecter son espace personnel

peu

Citation :
toutes les paroles de réconfort qui sortait de cette bouche

sortaient

Citation :
Et, il était tout a fait sur que que les femmes n'avait jamais été son genre.

tout à fait sûr ... les femmes n'avaient
Attention, il y a deux "que".

Pinec, je ne trouve absolument pas ton texte niaiseux. Je trouve que tu as su donné de la profondeur au bouleversement qu'a été l'arrivée de Jen dans la vie de Joey. Cette nécessité de grandir et de devenir une fille, tu l'as vraiment bien retranscris ! Et puis la fin est super pougnoute. Bravo !
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptySam 28 Fév - 12:45

Merci Gred pour le filon, je connaissais déjà le snack bar (car tout ce que fait arcadiane est sacré Rolling EyesLaughing), je vais aller voir le LJ d'archea...

Je n'ai pas lu ton texte, anathema, parce que ne sachant pas qui est treize, je crains les spoilers! je suis seulement à la fin de la saison trois de docteur house... dois je craindre ou pas?
Mailine!
C'est superbe, un peu plus long que d'habitude ce qui permet plus de construction narrative, j'apprécie.
La fin particulièrement m'a "flashée", rien n'est dit mais tout est là (comme dans marguerite yourcenar *complètement obsédée par son travail), c'est assez magistral.
bravo!
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Pinec
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyMar 10 Mar - 2:13

Il en manque, non ? ^^'
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyMer 11 Mar - 1:55

Si par ce "en" tu te réfères à une fic, il manque l'atelier d'une certaine personne qui doit pourtant modérer le prochain. ^^' *Gred portant un panneau sur lequel sont dessinées deux grandes flèches qui clignotent dirigées vers Half*
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyMer 11 Mar - 8:40

Merci Gred Mr.Red !
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyMer 11 Mar - 10:18

Oh, gee, c'est juste!

En fait le pairing m'a laissée complètement sèche sur le moment, et j'ai laissé tombé. Mon cerveau a dû refouler l'information et j'ai complètement oublié de m'y remettre.

J'essaierai de griffonner 10 lignes pour la forme... mais ça ne m'inspire vraiment pas. Maudit Au pire je ferai comme Mailine et transformerai ça en original mais bon, je vais quand même essayer.

J'ouvre un topic pour celui de mars, quoi qu'il en soit!
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MessageSujet: Re: Atelier 17 : Février 2009   Atelier 17 : Février 2009 EmptyVen 13 Mar - 20:43

Toutes mes excuses à Anathema, mais le Chase/Foreman m'a vraiment laissée comme une poule devant une fourchette. Ce n'est pas par mauvaise volonté, mais je n'aurais tout simplement rien pu écrire de convaincant sur ces deux-là. Confused

Aussi, je sauve tant bien que mal l'honneur avec un petit McClane/Matt, inspiré par le thème, mais qui ne le développe pas d'une manière très studieuse, il faut bien le dire.


Thème: What?!
Pairing de remplacement : John McClane/Matthew Farell

Cela faisait maintenant deux jours que Farell et McClane avaient quitté l’hôpital, après s’être faits rafistoler. Le vieux flic était à jeter aux chiens en arrivant mais, contrairement à Matt, il en avait essuyé de pires dans le passé. Le petit geek asthmatique, pour qui les cours de lutte de sa dernière année de lycée représentaient déjà quelque chose d’impressionnant, avait été autrement plus affecté par le fait de s’être pris une balle et, accessoirement, d’avoir réchappé à un attentat personnel avant d’être pourchassé par toute une kyrielle d’individus armés. Sur le moment, la précipitation nécessaire de l’action et la déferlante d’adrénaline dans son organisme souffreteux l’avaient maintenu à peu près opérationnel – du moins, lorsque McClane le jetait métaphoriquement de son épaule musculeuse pour le faire taper frénétiquement sur un clavier – mais la retombée de la tension avait paradoxalement annoncé la montée de l’angoisse.

Son appartement ayant été tout simplement pulvérisé, il avait été naturellement invité à rester dans celui de John, le temps de trouver de nouvelles dispositions. Cet arrangement l’avait grandement enthousiasmé et il voyait que McClane, sous ses dehors impavides et désabusés, appréciait muettement de retrouver auprès de lui un autre individu qui semblait lui porter de l’affection, et avec lequel il pouvait partager une bouffe – du reste guère plus élaborée que celles de ses vieilles habitudes solitaires – et regarder un vieux western.

En dépit de cela, la nuit avait été mauvaise pour Matt, très mauvaise. Si la morphine et les sédatifs l’avaient joyeusement cogné jours et nuits à l’hôpital, le fait de se retrouver allongé en pleine conscience dans ce qui n’avait rien d’un établissement sécurisé avait réveillé en lui une nervosité incoercible. Il avait été incapable de dormir correctement la nuit précédente, écoutant chaque bruit qui lui parvenait de la rue, sursautant à chaque pas dans la cage d’escalier, et ne sombrant quelques minutes que pour mélanger des cauchemars à sa veille anxieuse. Son hôte avait fini par être réveillé par l’affolement qui avait accompagné une petite crise de panique. Farell avait eu honte de se donner ainsi en spectacle devant quelqu’un qui bravait régulièrement des dangers concrets sans faillir, mais la présence de McClane l’avait aussitôt rasséréné.

Et ça recommençait, cette nuit-là. L’état d’alerte implacable, l’interprétation du moindre bruissement, et surtout l’étau de l’angoisse. Les souvenirs, la violence qui pour la première fois n’avait rien de virtuel, le besoin de se retourner constamment pour vérifier que personne ne le mettait en joue derrière son dos… Il avait fini par se lever de ce qui avait été, dans le passé, le lit des enfants quand ils venaient encore en visite. Son asthme se faisait presque sentir dans sa respiration un peu poussive et Matthew se hâta avant qu’il ne prenne de l’ampleur. Il toqua prudemment à la porte de l’autre chambre. Seul un ronflement tranquille lui répondit. Il réitéra, un peu fébrile, et entendit enfin un grommellement de mauvais poil lui répondre. Il entrouvrit timidement la porte.
- McClane ? chuchota-t-il.
- Hmmmgnh, what is it, kid ? marmonna John qui partageait à ce moment-là beaucoup de points communs avec l’ours mal léché de base.
- Can I… can I stay in your bed for tonight ?
- What ?! s’exclama le vieux flic en cessant de gratter son tee-shirt, doutant d’être bien réveillé.
- Oh, no no don’t assume some kinda hanky-panky crossing my mind ! s’affola le jeune hacker, ce qui entraîna comme d’habitude une loghorrée confuse. I’m just… like totally terrified right now for absolutely no reason I know that but, eh… I just can’t control it. I know it’s irrational and I swear to God I’m not proud of myself but it’s like I feared someone would just burst into your flat and attack me !
- And you would feel better next to me ? interrogea sincèrement McClane.
- Well… yes. You saved my life like a hundred times and I got to say it’s some kind of a reassurance. If it doesn’t bother you too much.
John sembla se radoucir un peu. Du moins n’apparaissait plus dans son ton que de l’indifférence paisible lorsqu’il maugréa :
- Don’t steal all the covers.
Matt sentit sa respiration se calmer à ce seul consentement. Il marcha rapidement jusqu’au paddock et se glissa prestement sous la couverture. Il faisait bien chaud et bien sûr là-dedans. McClane eut un sourire assoupi en voyant Farell lever vers lui de grands yeux de chiot cachous témoignant d’une reconnaissance inespérée. Ne souhaitant pas envahir l’espace personnel de son hôte plus qu’il ne le faisait déjà, Matthew se retourna dos à lui, appréciant les nouvelles circonstances. Une grosse paluche calleuse lui tapota mollement la tête et il entendit :
- Nobody’s gonna hurt the guy who saved my daughter that’s for sure. If they try to touch my hero I will kick their ass.
Matt s’endormit comme un bébé peu de temps après que les ronflements aient repris.
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