Voici une petite avance en retard sur l'anniversaire de Pinec... en attendant un autre petit quelque chose déjà repéré, mais qui devra attendre un chouïa pour arriver.
Revers20/01/09 Par la Halfeline T-bag le poussa sèchement dans la cellule, comme on balance un paquet de linge pour avoir enfin les mains libres.
- What the…
hell did ya think ya were doin’, snotty kid ? aboya-t-il hargneusement en entrant à sa suite.
Maytag ne répondit pas. Il adopta la technique qui consistait à se faire tout petit contre le mur et à avoir l’air sincèrement penaud d’un écolier attrapé en train de soulever la jupe d’une fille. T-bag le considéra un instant, avec sur la figure cet air désabusé et au centre des lèvres ce début de moue qui disait « Je t’en prie, ne me rends pas la tâche plus difficile… ». Maytag gigota légèrement contre son mur, mal à l’aise, et fut contraint de bredouiller :
- I was just… sick of him whining around about his bloody disease, that’s all.
- Yeah ? And when did the fuckboys start to be sick of anything ?
- But T-bag, he’s doing it on purpose ! se récria le mignon en reprenant un peu d’assurance. Just so he can avoid being the one you’ll pick to do the job with this guinea ! How can you not…
Une paume vint s’abattre violemment sur le mur, un peu au-dessus de son oreille, et le claquement mat fit sursauter Maytag et le fit tituber par réflexe un peu plus loin, en direction de l’entrée.
- I sure as hell know tha’, you damned fool! It don’t mean you can bitch about whatever the guys are doing, ‘you got me?
- Yes, I got you, répondit le giton sur un ton un peu ronchon, en se dérobant pourtant un peu plus devant la posture menaçante de Bagwell, avant d’être rappelé à sa propre détention par le coulissement de la grille.
- You know what that means, don’t you ?
Maytag hocha docilement la tête, et se baissa pour se saisir du drap entassé près des barreaux, afin de l’accrocher devant l’entrée. Il allait être puni, comme à chaque fois qu’il faisait ce que T-bag appelait une « sottise », mot volontairement bien dérisoire à-côté de brutalité ou de la minutie du châtiment subséquent.
Ce n’était toujours qu’au moment d’assumer les conséquences qu’il se demandait par quels moyens il n’avait pas pu résister à un nouvel écart. Son maître résumait la chose en disant simplement qu’il était « un enfant inconsidéré », ce qui une fois encore relevait du doux euphémisme, lorsqu’on songeait au potentiel traumatique de ses leçons. La dernière fois que Jason avait gravement fauté – un petit sursaut de rébellion à l’encontre de son protecteur accompagné notamment par des injures, ce qui, il fallait l’avouer, était plutôt inconsidéré – il s’était retrouvé violé sans ménagement sur le bureau avec une lame de rasoir le long de la cuisse. Evidemment, on pouvait considérer que le viol n’avait eu qu’un rôle relativement passager dans toute cette histoire, si l’on prenait en compte les quelques exclamations d’extase qui avaient fini par émerger des grincements frénétiques du meuble métallique rudimentaire… Il n’en demeure pas moins que la seule évocation de cet incident lui donnait encore des sueurs froides. Il n’était pas encore à l’aise avec les débordements violents de Theodore. Il avait appris à se faire à ses abus quotidien, propres et efficaces, parfois même volontairement voluptueux. Les poussées de cruauté ou les envies perverses, bien qu’elles lui chatouillassent souvent un coin de subconscient, il les craignait encore. L’impossibilité de les situer et de les borner était plus redoutable que la simple douleur qui pouvait en résulter. Il se retourna vers T-bag, crispé dans l’attente de ce qui allait lui tomber dessus cette fois.
Etrangement, celui-ci regagna sa couchette, sur laquelle il se laissa retomber avec une aisance élastique. Maytag se demanda s’il était tacitement invité à le suivre… mais le meneur suprémaciste ne lui spécifia aucune consigne, même après plusieurs instants d’immobilité. Il ne sembla pas se désintéresser de lui pour autant, continuant à le scruter comme s’il cherchait à en tirer quelque chose.
- Wha’ do ya think you are in this family, Maytag ? finit-il par lui demander en inclinant curieusement la tête.
Jason répondit avec précaution :
- Well… you… told me that I was to be both the cub and… the “dominant bitch”.
- Oh, my… so it’s the dominant bitch thing ? My mistake, I shouldn’t ‘ve told you about it. You wasn’t mature enough to get it properly after all… conclut T-bag en levant brièvement les yeux au ciel, davantage pour lui-même que pour son protégé. Well, let’s drop that part ‘cause obviously your behavior shows that it ain’t assimilated yet. So you’re the cub, that’s correct. And what is Drake ?
- He’s… a wolf, soupira le garcon, contrarié d’avoir donné à Theodore une occasion de lui retirer une part de confiance.
- That’s right, and wha’ d’ya think is the most important for the pack ?
- … the wolf, lâcha-t-il, de plus en plus exaspéré.
- That’s right. Don’t get me wrong, here, sweet thang : you have your part to play, déclara le chef des blancs avec un rictus dans la voix. And I’m here to protect you, that’s part of the deal. But his lazy ass can do serious damage in a fight and
your perky ass is only good to screw. If something was to happen to you, it would be a hell of a lot less disastrous than something happening to Drake, y’know what I mean ?
Bagwell put voir la sensibilité de Maytag se froisser jusque dans les mèches laquées de son mohawk. Le mignon rétorqua :
- Well basically I agree that a wolf is more useful than a cub, but I’m not sure that a crybaby is of any use at all. Especially a crybaby who can’t say “mononucleosis” without spluttering.
C’était osé. Le meneur ne cacha pas son bluff, et se laissa aller à un ricanement sourd tout en contemplant sa petite chose avec ce qui semblait être un éblouissement incrédule.
- You cheeky lil’ prick ! I’m gonna have to
slay you to teach you some discipline one day… Naw you listen to me, ordonna-t-il en retendant brusquement sa diction. I don’t give a damn that Drake is a regular illiterate or a mediocre strategist, I ain’t keeping him for his brain and you neither. He parts of my men and you
don’t mouth off to my men !
Il avait fini sa phrase en sifflant, élevant le ton pour que Jason se retranche à nouveau dans sa position d’élève au coin qui cherche à se faire oublier.
- What kind of a leader would I be if I let lil’ boys talk back like that ? They wouldn’t trust me no more and they’d be right ! That’s why you gotta learn your place, maytag ! You’re the baby boi tied to my pocket and you keep this big mouth o’ yours shut ‘til you’re told to use it.
- Okay… soupira son giton. I’m sorry.
Bagwell continua de l’observer un moment sous la visière de sa casquette. Maytag détourna les yeux pour calmer le jeu et, les mains derrière le dos, se mit à tapoter nerveusement ses phalanges contre le mur.
- Come here, finit par intimer T-bag.
Jason redressa la tête, pour le considérer avec une certaine alarme.
- Come ooon… réclama le pédophile sur un ton plus clément. Ain’t no need to be afraid, girly.
Son favori ne put qu’obéir et, hésitant, retira son manteau pour venir s’agenouiller entre ses jambes. Néanmoins, lorsqu’il posa ses mains sur la braguette de Theodore dans le but de commencer la besogne, ce dernier l’arrêta d’un bref chuintement. Le garçon était désormais habitué aux différents sons que produisait T-bag pour obtenir quelque chose. Le sifflement de rassemblement, les claquements d’appréciation, la dentale désapprobatrice ou encore les ronronnements de jubilation, ils les reconnaissait tous parfaitement. Il se figea donc aussitôt, pour relever des yeux confus sur son maître. Bagwell le regardait, coulé nonchalamment contre le mur, l’esquisse d’un sourire attendri sur son visage émacié.
- Lemme take a good look at your pretty face.
Sa paume caressa la joue de Maytag, puis la prit en coupe pour poser le visage du jouvenceau sur son aine. Ce dernier n’avait pas cessé de le scruter, anxieux.
- Such big eyes… You sure are lucky ya got them, sweetheart. You’d probably be as good as dead as we speak, if your momma had laid you with narrow brown ones like mine.
Etrangement, cette remarque n’apaisa pas beaucoup Jason, pas plus que les doigts qui lui cajolaient toujours la joue et le menton. T-bag poursuivit d’une voix assourdie :
- I bet you must have made an in-credibly cute toddler, haven’t you ? With such eyes no one could ever deny you anything, right ? And that’s how you ended up so ill-bred !
Sous sa joue, le mignon sentit une envie se réveiller doucement, et Theodore conclut en prenant plaisir à faire exploser les consonances de sa phrase :
- Well it’s time to remedy such la
Xity.
Sur ce, il se retendit soudain pour attraper le garçon par le col et le bord du pantalon, et le hissa brusquement en travers de ses genoux. Jason eut à peine le temps de réaliser ce qui se venait de se passer que déjà T-bag lui baissait rudement son pantalon. Il n’avait pas pris la peine de le déboutonner, et avait simplement tiré le vêtement jusqu’à découvrir les adorables fesses du petit bonhomme. En sentant le courant d’air soudain sur cette partie de son anatomie, Maytag protesta un peu.
- Hey ! You’re not going to… ?
- Shhhh… se contenta de répondre le meurtrier pour le faire taire.
Il était déjà perdu dans la contemplation des deux éminences vulnérables, qui semblaient si douces que Bagwell sentit le bout de ses phalanges le picoter. Il ne put résister longtemps à passer le bout de ses doigts sur la courbure délicate, près de la petite vallée centrale, aspirant sa lèvre jusqu’à la tache de duvet brun qui la soulignait. C’était si diablement exquis… Le régal visuel lui plissa légèrement les yeux également, faisant apparaître une myriade de ridules à leurs commissures. Rien n’était plus indicible que ce petit cul d’écolier en bataille, qui devait encore être écossé sur le haut d’un pan de chemise bleue, et en bas d’un bord de caleçon roulé. Il le sentit frémir frileusement sous ses attouchements légers. Le pantalon mal congédié pressait les fesses du garçon, exacerbant leur rondeur juvénile. L’éclair blanc qui en débordait lui rappelait tous ces sous-vêtements encore sages qu’il avait arrachés à des gamins de l’un et l’autre sexe en Alabama.
-
So childlike… apprécia rêveusement Bagwell en poursuivant ses caresses à peine perceptibles, presque fascinées.
Maytag lui jetait un regard en coin, inquiet. C’était stupide à dire, mais il se sentait bien plus exposé avec le futal baissé sous les yeux de Theodore qu’entièrement nu à ses côtés dans une douche. Soudain, une claque brutale vint lui mordre littéralement la chair sans prévenir.
-
HHA ! SHHHIT ! s’exclama bruyamment le jeunot en ne cachant pas son indignation.
- T-t-t-t-t… Pleeease, sweetie. Don’t make it worse by swearing, would you ?
Sur ce, une deuxième frappe réprimanda le derrière du mignon. Cette fois-ci, le coup de semonce permit à Maytag de se retenir.
- Thaaat’s a boi, le congratula T-bag en flattant gentiment les fesses agacées.
- Why are you doing this ? interrogea son page en gigotant un peu pour lui lancer un air de franc reproche.
- So you can learn your place, lil’ one.
- It’s okay, I won’t do it again.
A cela répondit une nouvelle fessée.
- Y’know… that’s typically the kind of coward remark I would expect from a capricious kid like ya’self. It only proves that you can’t bite the bullet and stay quiet when you need to.
Le leader aryen ponctua son affirmation d’un soufflet lifté sur le haut de son séant. Maytag se retourna et soupira de frustration.
Son comportement amusa follement Theodore, qui lui offrit par derrière son plus beau sourire, les dents découvertes et mordant légèrement la percée d’un petit bout de langue. Sa main retomba plus gentiment sur le doux postérieur et il le caressa, bientôt absorbé dans sa tâche, repoussant de sa paume la chemise bleue sur ses reins. Le tissu se froissa en maints petits plis et découvrit la croupe succulente du jouvenceau. Ce début de courbe qui inversait tout juste la cambrure, exalté par la position du garçonnet ainsi jeté sur ses genoux… c’était un endroit si tendre. Tendre d’abord parce qu’il ne résistait pas à une cajolerie assez précise. Maytag était tout simplement dans tous ses états lorsque son maître fourrait ses doigts froids dans son pantalon et chatouillait délicatement cet endroit alors qu’ils étaient en haut des gradins ou alignés au moment de l’appel. Le môme avait appris le self-control, mais ses yeux s’en embuaient toujours. C’était un petit talon d’Achille propre à certains garçons… Tendre ensuite parce qu’il était si bon sous les ongles, dans certaines circonstances en particulier. Des traces discrètes d’une empoignade un peu désespérée demeuraient sur la chair rose, à l’endroit où le creux du dos s’incurvait à nouveau, et à cette vue T-bag se sentit bander irrépressiblement sous le ventre de Maytag. Il leva la main et, d’un geste jubilatoire, claqua fermement le derrière du petit bonhomme. Ce dernier étouffa un gémissement. Le pédophile darda une calotte sèche sur la partie charnue, qui arracha cette fois au mignon un souffle étranglé. Il compléta avec mesure de quatre frappes franches supplémentaires, la paume de sa main épousant les deux éminences rondelettes. Jason avait un peu de mal à encaisser cette douleur toute nouvelle. Elle n’était pas effrayante, mais au contraire anodine jusqu’à l’embarrassant. Il la trouvait en somme très brute pour Theodore, et elle lui coupait le souffle avant qu’il pût en faire quelque chose. Buchanan sentait à présent ses fesses pulser et irradier de la chaleur. Il se trouva très misérable pendant quelques instants. Puis il sentit son maître saisir précautionneusement les deux éminences à vif et les serrer légèrement. Il se surprit à trouver la sensation étrangement satisfaisante, comme une démangeaison qu’on gratte. La piqûre était comme contenue et transformée, par une simple pression bien répartie, en agacerie. Maytag se détendit sans s’en rendre compte sur les genoux de son protecteur.