La lanterne fringante
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 Ma série TimGibsienne (NCIS)

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Miya Morana
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Miya Morana


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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyDim 26 Avr - 19:03

Roooh, Tim! Mr. Green
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Gred
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Gred


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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyDim 26 Avr - 19:05

N'est-ce pas qu'il est adorable ? Smile
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Miya Morana
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyDim 26 Avr - 19:20

Vi! ^^
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Ruika
Lilitu à la lanterne
Ruika


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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyDim 26 Avr - 19:30

Encore !
Encore !
Encore !
...
Comment ça, ça dépend de moi ? ^^'
Ah oui, j'y retourne alors :p
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyLun 27 Avr - 0:05

Titre : Le même vertige
Thème : Vertige

Tim s’étira. Il ouvrit les paupières sur l’obscurité ambiante. Il se demanda pourquoi il s’était réveillé alors qu’il était encore tôt, semblait-il… Il leva les yeux vers le réveil. Trois heures cinquante-sept. Il était même bien trop tôt.
Il allait refermer les yeux, quand il entendit un grognement derrière lui et qu’il sentit un bras se poser sur sa taille. Il sourit, encore à moitié endormi. Jethro était rentré.
L’homme avait eu une dure journée, remplie de rendez-vous importants, officiels et surtout longs et ennuyeux à mourir. Celle de Tim et des autres membres de l’équipe avait été, en comparaison, beaucoup moins chargée, sans leur supérieur sur le dos. Il avait passé son temps, avec Tony et Ziva, à jouer à des jeux débiles -comme lancer des boulettes de papier dans leurs corbeilles respectives-, tout en faisant semblant de taper des rapports en retard. Quand la journée s’était enfin terminée, Tim avait appelé son amant, qui lui avait dit de ne pas l’attendre. Il avait alors pu finir la soirée avec Abby, Ziva et Tony, dans un bar branché où Thom E. Gemcity, le nouvel écrivain à la mode, recevait les honneurs. Le patron était un fan de ses bouquins. Quand il était rentré chez eux, leur maison était encore vide…
La main de Jethro raffermit sa prise sur son tee-shirt, ramenant le plus jeune au présent. Cependant, le plus vieux ne paraissait pas être réveillé.
Tim essaya de se rendormir, rassuré par la présence de son amant qui avait dû arriver peu de temps auparavant. Pourtant, le sommeil ne venait pas. Le jeune homme soupira. Il tenta de se retourner sans réveiller Jethro pour être ainsi face à lui.
Tim ne voyait pas grand-chose mais il imaginait les traits endormis de son homme. Retraçant mentalement chaque détail de son visage, il se fit la réflexion qu’il n’aurait jamais cru pouvoir vivre cette relation avec Jethro la première fois qu’il l’avait rencontré. Comment imaginer qu’il ne se sentirait enfin complet qu’auprès d’un homme aussi exigeant que Leroy Jethro Gibbs ?
Tim se rappelait des sensations qu’il avait ressenties lors de leur premier baiser et de la première vraie invitation de Jethro. Ce dîner avait été pour lui si irréel qu’il lui arrivait encore parfois de ne pas croire qu’il avait eu lieu. Les baisers qui avaient suivi l’avaient secoué mais par la suite…
Il eut chaud rien qu’au souvenir de leur première nuit et à celui des nouvelles sensations qu’il avait connues grâce au plus vieux. S’ils avaient déjà flirté dans la voiture, sur le pas de la porte ou même sur un canapé, ce qu’il s’était passé, dans cette chambre où ils dormaient maintenant, avaient été l’expérience la plus étrange mais aussi la plus érotique qu’il ait jamais vécue. Il se rappelait de ce vertige qui avait pris possession de lui quand Jethro lui avait fait l’amour pour la première fois. Des mots que l’homme lui avait murmurés avec tendresse au creux de l’oreille et qu’il ne redisait encore que dans les moments les plus intimes. La patience et la douceur de son amant l’avaient rendu fou de désir et de passion… Et d’amour. Car s’il était amoureux déjà, il avait fini par ne plus lutter contre ses sentiments.
Mis en appétit par tous ses souvenirs, Tim se rapprocha de son amant et entreprit de le réveiller par de lentes caresses et des baisers déposés sur sa peau. Il fallut peu de temps avant que l’ancien marine réponde avec ferveur aux baisers et qu’il serre son amant contre lui.
Ils s’embrassèrent avec fougue, Jethro se rendant au désir du plus jeune.
« Je t’aime », susurra McGee, en débarrassant l’autre homme du seul vêtement qu’il portait pour dormir. Il était lui aussi avare de mots d’amour, il en était conscient, mais il espérait qu’il apportait à Jethro le même vertige que celui qu’il connaissait lui-même depuis qu’ils étaient ensemble…
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Miya Morana
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyMar 28 Avr - 7:40

Oh, c'est trop mignon! ^^
J'adore, comme toujours. Razz
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyMar 28 Avr - 8:22

Merci Smile.
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyLun 4 Mai - 22:46

Titre : Il y a des signes qui ne trompent pas...
Titre : Ambition

L’agent du NCIS soupira quand la pause prit fin. Voilà qu’il était de nouveau obligé de participer à une réunion aussi ennuyeuse que non nécessaire. Il n’avait aucunement l’ambition de devenir un scribouillard de bureau, comme ceux assis autour de la table, dans la salle. Il ne se sentait pas à sa place.
Il jeta un coup d’œil à Jenny, plongée dans un dossier. Si elle ne l’avait pas menacé de le faire travailler tous les week-ends à venir –l’obligeant ainsi à oublier ses envies de partir dans un coin tranquille avec Tim-, il serait bien loin de là. Il sourit en pensant à son amant, qui faisait encore la fête avec les autres membres de l’équipe. Quand le chat n’est pas là… Jethro était bien conscient que ses trois subordonnés profitaient de ses absences pour diminuer leur rythme de travail. Ils avaient bien raison d’en profiter, quand il serait de retour…
Il fut stoppé dans ses réflexions par un chuchotement précipité. L’agent chargé de faire le chauffeur pour le Directeur semblait dans tous ses états. Gibbs prêta une oreille attentive à ce qu’il disait à Sheppard.
« Je suis vraiment désolé… Mais notre bébé ne va pas bien, ma femme me demande de rentrer le plus vite possible, elle veut qu’on le conduise à l’hôpital. Le pédiatre attend ma…
- Allez-y, Mitch, je me débrouillerai pour rentrer.
- Si vous voulez, je… j’accompagne ma femme et je viens vous chercher tout de suite après. Je peux…
- Ne vous inquiétez pas, agent Chambers, je ramènerai notre Directeur chez elle, après la réunion. »
L’homme regarda Gibbs, soulagé. Il hocha la tête, remerciant silencieusement son aîné. Cependant, il attendit la décision du Directeur avant de dire quoi que ce soit.
« - Vous avez entendu l’agent Gibbs. Ne vous inquiétez plus pour moi et allez retrouver Natacha et votre enfant. Dépêchez-vous…
- Merci, murmura l’agent Chambers avant de quitter précipitamment la salle.
- Si tu avais le projet de quitter discrètement la réunion, tu devras l’abandonner. Tu es bel et bien condamné à écouter notre bon Colonel Fisher et ses théories. »
Gibbs sourit, mi-figue mi-raisin. Il se cala confortablement dans son fauteuil et se prépara mentalement à mourir d’ennui.

Plusieurs heures plus tard, le Directeur et lui se trouvaient dans sa voiture. Celui-ci conduisait avec son tact habituel. Jenny n’en paraissait pas gênée. Elle connaissait les manières brusques que l’homme adoptait dès qu’il était derrière un volant. Elle préférait tout de même la conduite de Mitch, beaucoup plus douce et moins nauséeuse…
Toutefois, elle était ravie d’avoir ce moment, seule avec Jethro. Elle pourrait, enfin, discuter sérieusement avec lui. Elle commença, sans aucun préambule.
« Depuis combien de temps cela dure-t-il avec l’agent McGee ? »
Jenny observa avec attention son ancien amant. L’homme n’avait pas tiqué, mais elle nota tout de même une crispation de ses doigts autour du volant.
« - Je ne vois pas de quoi tu…
- Ne joue pas à ça avec moi, Jethro. Nie avec qui tu veux mais, pas avec moi. Vous croyiez, Tim et toi, que je n’allais pas remarquer ? L’agent McGee a déménagé, ne laissant qu’une adresse de boîte aux lettres pour le joindre et, quelques semaines plus tard, tu es rajouté dans la liste des personnes à contacter si jamais il lui arrivait quelque chose en dehors du travail…
- Je suis son patron, il est normal…
- Tu agis différemment, Jethro.
- Différemment ?
- Tu es heureux. Bien plus heureux qu’avant. Cela fait longtemps que je ne t’avais pas vu comme ça, surtout depuis que je suis devenue Directeur. Je te rappelle que je te connais. Assez bien pour savoir reconnaître les signes.
- Les signes ?
- Tu es amoureux. Je le vois bien. Tu es amoureux de lui.
- Et tu en es venue à cette conclusion parce que McGee a déménagé et qu’il a eu l’idée saugrenue de me faire prévenir au cas où il aurait un pépin ? »
Un petit reniflement amusé retentit près de lui. Jethro se rembrunit. Comment les femmes faisaient-elles pour découvrir la vérité avec d’aussi minces indices ? Pas étonnant qu’il ait divorcé autant de fois, il ne comprendrait jamais rien aux femmes…
« - J’ai quelques autres indices qui m’ont mis la puce à l’oreille. Disons que, bien que vous soyez très discrets, McGee et toi, j’ai des moyens de découvrir ce que mes agents aimeraient me cacher. »
Pendant un moment, plus personne ne dit rien. Jenny attendait la réaction de son subordonné, se demandant s’il allait encore nier.
« - Alors, que vas-tu faire ? finit par dire l’homme.
- Que veux-tu dire ? interrogea Jenny, curieuse.
- Allons, tu ne vas pas me dire qu’en tant que Directeur du NCIS, tu n’as pas d’objections à faire sur… sur notre relation !?
- C’est vrai… Pour votre bien, il me faudrait affecter McGee à une nouvelle équi…
- Tim ne partira pas.
- Pourquoi te braques-tu tout de suite ? Ecoute-moi !
- Je sais très bien ce que tu vas me dire !
- Ah oui ?
- Une foutue histoire d’objectivité…
- En effet ! Imagine qu’il y ait un problème concernant McGee lors d’une de vos missions, votre relation pourrait affecter ton jugement et te faire commettre des erreurs. Elle pourrait te faire tuer, vous faire tuer tous les deux… ou un autre membre de ton équipe. Le mieux serait…
- Mon jugement n’a rien à voir dans l’histoire. Je prendrai le même type de décision pour Tim, DiNozzo, Ziva…ou toi ! Je peux très bien contrôler mes émotions !
- Même si cela veut dire risquer de perdre la seule personne capable de te rendre heureux depuis la mort de Shannon ? »
De nouveau, le silence s’étendit entre eux. Jethro avait noté la pointe d’émotion, et peut-être de jalousie, dans la voix de son ancienne maîtresse. Mais il n’allait pas être désolé que sa relation avec Tim soit plus stable et plus satisfaisante que celle qu’il avait vécue avec Jenny.
« - Tu es bien placée pour savoir que notre relation n’a jamais affecté notre travail…
- Ah non ? Tu en es bien sûr ? »
Encore une fois, Jethro se tut. Leur ancienne histoire était un sujet tabou pour eux. Il ne voulait pas rouvrir d’anciennes blessures, même s’il se rendait compte que cela avait moins d’importance pour lui, maintenant.
« De toute manière, la question ne se pose pas. Je devrais affecter Tim à une autre équipe mais je ne le ferai pas. Ton équipe et toi, vous faites un boulot extraordinaire et je sais que Tim est important pour son équilibre. Je l’observe depuis mon arrivée et je vois ses progrès. C’est un agent qui a du potentiel. Il est avec les meilleurs, il apprend d’eux. Tu as beaucoup de choses à lui enseigner encore… »
Jethro hocha la tête, un peu secoué par tout ce qui venait de se dire. Jenny réagissait comme un Directeur devait le faire. Parfois, il avait du mal à le reconnaître mais, elle était l’un des meilleurs qu’il ait connu.
« Cependant, au moindre souci, dès que je note que votre relation affecte ton travail ou le sien, je vous sépare. Si McGee est ambitieux, la révélation d’une telle relation pourrait être néfaste pour sa carrière… Si j’étais toi, je ferais en sorte de ne pas être en position de le mettre dans l’embarras. Il a de l’avenir, Jethro, ne le gâche pas ! »
L’homme ne répondit pas. Les paroles du Directeur résonnaient en lui. Elles faisaient remonter des peurs qu’il avait réussi à rendre plus silencieuses, sans les rendre muettes pour autant. Il ne voulait pas être une gêne pour Tim. Il préférerait partir à la retraire que d’entacher la carrière de son amant.
Ce fut à ce moment-là que son portable se mit à sonner. Il le sortit de la poche intérieure de sa veste et nota que c’était Abby qui l’appelait. Abby qui devait justement sortir avec Tim, cette nuit-là. Un mauvais pressentiment l’envahit.
« Jethro, ne répond pas. On ne téléphone pas en… »
La femme soupira puis leva les yeux au ciel quand elle vit son subordonné porter l’appareil à son oreille. S’il prenait une contravention, ce serait de sa faute !
« Gibbs ! aboya-t-il.
- C’est Abby… Je… il faudrait que tu viennes à l’hôpital. C’est Tim… »
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Anathema
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyMar 5 Mai - 1:06

Aw non... Tiiiiim....
Pauvre Timmy. Alors justement qu"un nouveau soutien à leur relation se déclarait...
La suite sera pas trop longue à venir hein ? Je veux la connaitre moi.
En tout cas, merci pour cette gourmandise régulière Gred. Smile
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Gred
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyMar 5 Mai - 8:38

En effet, pauvre Tim alors que tout commençait à se remettre en place... Que je suis cruelle Twisted Evil fuufufufufu...

La suite viendra sûrement en fin de semaine, dès que Ruika aura un moment à elle pour corriger la ficlet. ^^

Merci beaucoup pour cette gentille review !

Gred
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyDim 10 Mai - 12:29

Titre : Laisse Ziva faire, la prochaine fois !
Thème : Tempête

Tony était adossé contre un mur, conversant avec Ziva, quand ils virent arriver leur patron. L’homme arborait sa tête des mauvais jours, ce qui fit grimacer DiNozzo persuadé qu’il allait se faire réprimander, comme s’il était encore un adolescent turbulent. Ziva se plaça de façon à se retrouver face à son patron. Elle allait parler quand Gibbs la devança.
« Où est-il ? »
L’ancien marine était furieux. Sa voix était basse et sourde. Il semblait sur le point d’éclater et de se mettre à crier. Tony l’avait rarement vu ainsi, sauf quand ils merdaient… Ce qui semblait être le cas maintenant…
« - Abby est avec lui. Elle s’est faite passer pour sa petite amie pour pouvoir rester à ses côtés. »
Tony employait un ton de voix calme, essayant ainsi d’amadouer leur boss.
« - Que s’est-il passé ? »
Cette fois, ce fut Ziva qui parla.
« - On n’a pas tout vu. McGee a quitté la boîte en premier. Il voulait passer un coup de fil et il y avait trop de bruit à l’intérieur. On l’a rejoint deux minutes après mais il avait eu le temps de disparaître. À ce que l’on a compris, il aurait entendu des cris venant de la ruelle qui se trouve à côté du club. Là, il aurait essayé de porter secours à une femme. Son agresseur était armé d’un couteau. Tim avait laissé son arme dans sa voiture. Il l’a combattu à mains nues. Le temps qu’on arrive, il avait été touché au ventre…
- C’est Ziva finalement qui a désarmé le malfrat. Je pense qu’il ne pourra plus toucher une femme après ça… »
Tony grimaça, tout en faisant un geste explicite vers son bas-ventre. En temps normal, Jethro aurait souri et aurait même ressenti de la fierté. Là, il ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi ils n’avaient pas aidé Tim plus tôt. Il savait qu’il était injuste mais il avait très envie de hurler sur les deux personnes devant lui. Mais aussi s’il avait été là… S’il n’avait pas assisté à cette réunion stupide…
Abby arriva près d’eux, souriante.
« Te voilà ! »
Elle se tourna de manière à parler aux trois personnes :
« Ne vous inquiétez pas ! Plus de peur que de mal. Le coup de couteau n’a été que superficiel. Il n’a touché aucun organe. Le médecin m’a dit que Tim pourrait sortir dès ce soir, il suffit qu’on reconduise Tim chez lui et qu’il se repose. Pas de boulot pour lui demain ! Le bon docteur lui a donné une liste impressionnante de médocs mais il a affirmé que c’était juste pour que la plaie ne s’infecte pas. Il n’y a vraiment plus aucun souci à se faire.
- Je savais que McBébé faisait sa pleurnicheuse ! Une vraie chochotte, celui-là ! Heureusement qu’il a de la graisse pour parer aux attaques… Aïïïe ! »
Gibbs venait de frapper DiNozzo sur la tête, sans réellement contrôler sa force. Tony lui envoya un regard blessé, tout en se frottant le crâne. Ziva fusillait aussi Tony des yeux. Elle avait réellement eu peur pour son ami et elle savait que l’autre agent cachait la crainte qu’il avait ressentie sous des boutades un brin insultantes.
« - Où est-il ? demanda Jethro à Abby.
- Salle Trois. Le médecin finit de le recoudre… »
Abby avait à peine fini de parler que Gibbs se dirigeait vers les urgences. Il se retourna finalement, se rappelant que son équipe avait été là pour Tim :
« Merci pour ce que vous avez fait. Allez vous coucher. Je ramènerai McGee chez… chez lui. Rentrez. Demain, vous devrez bosser, vous ! »
La gothique sourit alors que Tony soupirait bruyamment.
Rapidement, Gibbs les quitta pour essayer de trouver son amant. Les paroles de leur amie ne l’avaient pas rassuré. Tant qu’il ne le verrait pas, il ne pourrait pas être apaisé.
Quand il entra dans la salle, le médecin terminait les points. Si la blessure n’était pas profonde, elle était impressionnante par sa longueur. Le couteau avait ouvert presque vingt centimètres de chair sur le côté gauche de Tim. Jethro resta à la porte, contemplant la blessure suturée.
Tim leva les yeux et vit son amant. Il lui offrit un pâle sourire, visiblement fatigué et, peut-être, choqué. Il ne prit pas conscience de la tempête qui menaçait de détruire l’esprit de Gibbs. Il était à deux doigts de revenir sur ses pas pour cuisiner Ziva. Il lui fallait le nom de l’être qui avait osé faire ça à Tim. Il le retrouverait et il le… il le tuerait. En lui, des images de la voiture où Shannon et Kelly avaient trouvé la mort se disputaient à celles de Kate assassinée… Il voyait aussi Tim, mort… Il était blême quand Tim remarqua enfin qu’il avait un souci.
« Jethro », entendit-il et, subitement, il revint à lui.
Les yeux des deux hommes s’accrochèrent et le plus vieux pouvait presque entendre son amant lui dire qu’il allait bien, qu’il n’avait pas à s’en faire.
« Voilà ! » Jethro sursauta, se rendant enfin compte de la présence réelle de l’urgentiste. « Gardez votre pansement et repos jusqu’à lundi ! Pas de boulot demain et surtout, évitez de jouer les héros pendant quelques jours.
- Bien Docteur, murmura Tim, automatiquement, concentré sur son homme.
- Et qui êtes-vous ? » poursuivit le médecin, peu conscient de la tension entre les deux agents du NCIS.
Ce fut McGee qui répondit :
« - Mon patron.
- Oh ! Et bien, vous avez entendu. Vous devrez vous passer de l’agent McGee pendant quelques jours. »
Jethro hocha la tête. Il ne désirait qu’une chose, que l’intrus les laisse, qu’ils soient enfin seuls pour qu’il puisse toucher Tim. Il avait besoin de le toucher pour être sûr que tout allait bien.
Il lui fallut attendre quelques minutes avant que son vœu ne soit exaucé. Alors que le médecin partait pour chercher une infirmière qui aiderait Tim à remplir la paperasse nécessaire, le plus vieux se rua sur son amant et le serra contre lui. Il l’embrassa ensuite, comme pour finir de se rassurer.
« Je vais bien, Jethro. Je vais bien…
- Je t’interdis d’agir aussi stupidement la prochaine fois. Tu laisses Ziva attraper les méchants…
- Jethro, je suis moi aussi agent du NCIS ! Je n’ai pas l’intention, parce qu’on est ensemble, de rester assis à mon bureau, sans rien faire, alors que Ziva, Tony et toi allez sur le terrain… »
Gibbs soupira, notant la colère dans les paroles de son amant. Il repensa à sa conversation avec le Directeur. Il avait promis que leur relation n’interférerait pas dans leurs carrières. Pourtant, une heure plus tard, il était déjà en train de se demander comment il ferait pour que Tim ne soit plus confronté à de telles mésaventures… Il ne pensait pas être si inquiet et pourtant…
« Jethro, parle-moi…
- Ce n’est rien, Tim. Je suis désolé… je… j’ai eu peur…
- Je sais… Mais tu vois, je n’ai rien. Ne commence pas à t’angoisser, sinon… »
Son amant ne le laissa pas continuer et l’embrassa. Gibbs n’aurait jamais imaginé être si angoissé. Il comprenait maintenant la position de sa deuxième femme, qui l’avait quitté parce qu’elle ne supportait plus d’avoir peur. Il se dit qu’il aurait de plus en plus de mal à laisser Tim partir en mission, seul ou sans lui… Jenny n’avait pas tort quand elle redoutait que Gibbs ne soit pas objectif. Il se rendait compte qu’il ne saurait plus l’être… Jethro déposa un baiser sur le crâne de son amant et lui murmura qu’il allait bientôt le ramener à la maison. Là, il allait s’occuper de lui avec attention et douceur.
Fronts collés, ils attendirent l’infirmière, essayant de se rassurer mutuellement. Ils ne virent pas la porte se refermer sur l’un des membres de leur équipe, surpris mais, finalement, amusé.
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyLun 11 Mai - 0:10

Me voila rassurée. Pauvre Jethro. Il va finir par péter un câble assez rapidement avec Tim sur le terrain. Laughing
Quant à Timmy, je suis sure qu'il va avoir une convalescence heureuse avec Gibbs au petits soins.
Et bien sûr, j'attends encore la suite avec impatience, toujours parce que c'est un plaisir à lire, et puis, encore un cliffanger diabolique.:pp
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyLun 11 Mai - 0:31

Tu as raison... et puis vu que je suis sadique, je vais prendre plaisir à ce que Gibbs pète des câbles ! Twisted Evil Je suis sadique avec tout le monde en fait ^^'.

Merci Smile.
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyLun 18 Mai - 21:27

Titre : Prendre des forces
Thème : Refuge

Jethro finissait de s’habiller quand il entendit un grognement provenant du lit. Tim se redressa, les cheveux en désordre et l’air complètement hagard. Sur sa joue s’étendait un bleu qui n’avait commencé à foncer que quelques heures après leur retour à la maison. Il n’y avait que la veille au soir que Gibbs avait pu le remarquer, après avoir passé la journée au travail. Il avait eu du mal à ne pas montrer les réactions que provoquait cette marque sur le visage de son amant. À chaque fois qu’il posait les yeux dessus, il avait très envie de retrouver l’homme qui avait osé toucher Tim et le blesser. D’ailleurs, il s’était renseigné sur l’identité de l’agresseur… Si jamais ce dernier venait à poser un pied hors de la prison qui l’abritait pour l’instant, il pourrait être amené à lui rendre une petite visite plus que courtoise.
L’ancien marine revint au présent quand il vit son homme essayer de sortir du lit. Jethro fronça les sourcils et se précipita près du plus jeune.
« Tim, que fais-tu ? chuchota-t-il.
- Je… Je m’sens b’en mieux… j’veux… j’vais aller avec toi au bureau… »
Amusé mais préoccupé, Gibbs posa une main sur l’épaule de Tim qui arrêta de se battre en vain contre le drap qui l’entravait.
« - Tim, tu dois te reposer. Tu as entendu le médecin ?
- Mais, j’veux vous…
- Tim… »
Jethro se pencha pour embrasser son amant.
« Repose-toi. Je veux que tu restes à la maison pour reprendre des forces. Quand tu reviendras au bureau, tu devras être au meilleur de ta forme. »
Le plus jeune hocha la tête, distraitement, fermant déjà les yeux. Il était profondément endormi quand, quelques minutes plus tard, son amant quitta leur chambre.

« Patron !
- Quoi, DiNozzo ! »
Encore une journée de plus labellisée "un mauvais jour à la Gibbs". Tony essaya son sourire charmeur mais crispé, sourire qui, bien sûr, ne réussit pas à dérider son patron.
« - Ton téléphone. Il n’arrête pas de sonner… »
L’homme fronça les sourcils. Il se demandait justement quel était l’abruti qui ne savait pas répondre au téléphone… Il prit l’objet sur son bureau et vit que l’appel venait de chez lui.
« Allo », lança-t-il avec son habituelle politesse, qui n’était là, pour une fois, que pour masquer l’identité de son interlocuteur.
Rapidement, l’ancien marine se dirigea dans un coin tranquille non loin de son espace de travail. Ils attendaient l’arrivée d’un témoin, qui était fortement suspecté d’avoir commis un meurtre, et il ne pouvait pas se laisser distraire.
« - Jethro ?
- Un souci, Tim ? »
L’homme parlait doucement mais avec une certaine distance. McGee le ressentit.
« - Je… je te dérange ? »
Gibbs soupira.
« - Ce n’est pas le bon moment… Il y a un problème ? Tu as mal ? Tu…
- Non, non, je… je m’enn… Je voulais te parler mais si tu ne peux pas… »
Même de là où il était, Jethro comprit que son amant n’allait pas bien.
« - Tim, j’arrive dès que je peux mais…
- Patron ! »
Jethro fut coupé par le cri de Tony qui lui pointait quelqu’un près des ascenseurs. Leur témoin était arrivé.
« - Désolé, il faut que je te laisse. Je te rappelle.
- Ok… »
Gibbs ne laissa pas le temps à son amant de rajouter quoi que ce soit. Il ne pouvait pas s’offrir le luxe de laisser ses sentiments interférer dans son enquête. Il y arrivait dès lors que Tim n’était pas avec eux, pour l’instant… Cependant, il eut du mal à rentrer tout de suite dans l’interrogatoire, encore inquiet. Ce qui lui valut des regards curieux de ses subordonnés de l’autre côté du miroir sans tain.

Il dut attendre plus de deux heures pour pouvoir rappeler son amant. Il profita d’une expédition solo jusqu’au Starbucks pour sortir son portable. Quand il fut servi de son café noir et bien chaud, il s’assit dans sa voiture et tenta une première fois de joindre son amant sur son portable. À la troisième tentative, énervé et un peu plus angoissé, il essaya d’appeler la ligne de la maison. Il laissa échapper un petit soupir de soulagement en entendant le combiné être décroché.
« - A-all’ ?
- Tim ! s’exclama-t-il.
- Allo ?
- Tim, réponds-moi, tu as un souci ? J’arrive !
- Jethro ? Non, non, désolé… J’dormais… »
La panique qui avait fait accélérer son pouls diminuait doucement.
« - Ça va, alors ?
- Oui, oui… »
Le silence se prolongea. Jethro se demandait s’il ne devait pas essayer de faire un saut chez lui avant de retourner au NCIS. Il ne se résolvait pas à abandonner une enquête mais il avait peur que Tim ne lui dise pas qu’il avait mal ou qu’il ne réagissait pas bien à un médicament…
« - Je m’excuse de t’avoir dérangé tout à l’heure… Je… Je n’ai pas réalisé mais… tu m’manques… Être au bureau aussi… Je me sens complètement inutile. Déjà qu’en temps normal…
- Tim ! Tu seras vite remis sur pied et tu pourras venir nous voir ensuite. »
Quand il n’entendit pas de réponse, Jethro commença à calculer le temps qu’il pouvait perdre pour aller jusqu’à chez eux…
« - Désolé, Jethro… Je t’embête pour rien. Je… J’aurais voulu être en forme mais j’ai passé toute la journée à dormir… Je suis complètement inutile et je passe mon temps à te déranger.
- Tim, bébé, c’est normal que tu prennes du temps pour te reposer. Rendors-toi, je serai bientôt là.
- J’ai hâte que tu sois là… »
Jethro raccrocha, un peu soulagé mais toujours aussi préoccupé par son amant. Il devait rapidement résoudre son enquête. Il avait assez tergiversé, il avait un coupable à arrêter !

Lorsque, enfin, il put rentrer chez lui, l’ancien marine nota que les lumières du salon étaient allumées. Il retrouva son amant installé sur le canapé, une couverture autour de lui, zappant négligemment.
Le plus jeune se retourna lentement vers lui et lui envoya un sourire encore un peu embrumé. Jethro sentit son cœur se serrer. Il se dirigea vers le sofa et s’inclina pour déposer un baiser dans les cheveux de l’autre homme. Le sourire de Tim s’élargit.
« Hum, ça sent bon !
- Je suis passé chez cet Italien que tu aimes tant… Tu as faim ?
- Je meurs de faim, tu veux dire ! J’ai eu la flemme de me faire à manger… »
Il se mordit la lèvre, contrit. Gibbs trouva cette expression adorable. Il sourit, amusé. Plus cela allait et plus il devenait mielleux… et il aimait ça.
Ils mangèrent calmement, Tim toujours sur le canapé, regardant un match de hockey à la télévision, sans pourtant y prêter attention. L’informaticien, repus, reposa son assiette sur la table basse puis se pencha sur son amant et cala sa tête sur son épaule. Ils restèrent ainsi jusqu’à ce que Jethro recule et, s’installant confortablement contre les coussins, entoure d’un bras le cou de l’autre homme. McGee, satisfait, émit un petit gargouillement de contentement qui fit plaisir à son amant. Tim allait bien.
« Je suis encore désolé, Jethro. Je…
- McGee ! Qu’est-ce que je t’ai déjà dit sur les excuses ?
- Je sais mais…
- Non. Pas de mais, pas d’excuses. Tu es fatigué et blessé, tu dois te reposer. »
Tim soupira. Il se redressa un peu, décidé à se confier jusqu’au bout.
« - Je n’aime pas être ici tout seul. Autant, quand je suis au bureau, je rêve parfois de rester à la maison, autant, maintenant que je suis ici, à ne rien faire…
- Tu t’ennuies ?
- Tu me manques. Si tu étais là… »
Jethro caressa le visage du plus jeune qui se laissa aller contre sa main. L’ancien marine embrassa avec lenteur son amant, essayant de se contenir. Avec la blessure de Tim, ils ne pourraient pas aller plus loin que des baisers.
« - Dans quelques jours, tu pourras venir avec moi. Là, tu dois penser à toi. Quand je te dis que tu dois arrêter de jouer au bon samaritain… »
Tim leva les yeux et pouffa.
« Allons nous coucher, reprit le plus vieux.
- Comme si je n’avais pas assez dormi… »

Dans leur lit, Tim n’arrivait pas à se reposer. Gibbs, qui lisait, l’observa changer encore de position.
« Demain, tu pourrais peut-être te mettre à ton roman. Tu me disais que tu avançais bien… »
Le romancier haussa les épaules, peu intéressé. Décidément, Jethro découvrait des facettes qu’il ne connaissait pas encore chez son amant. Il aimait beaucoup le Tim grognon aussi. Il reprit :
« Si tu veux, je peux demander au Directeur de t’envoyer du travail informatique à faire… Et je suis sûr que tu as bien quelques rapports à terminer… Comme ça, tu t’ennuieras moins, ici. »
McGee se retourna vers lui. Il semblait plus animé à l’idée de pouvoir être utile à quelque chose d’autre qu’inquiéter son supérieur.
« - Tu ferais ça ?
- Ça ne sera pas très dur… »
Jethro allait se remettre à lire quand il sentit une main se faufiler sous son tee-shirt.
« - J’ai pas envie de dormir, murmura Tim.
- Ah oui ?
- Mouuuuiiii. Et puis… j’arrête pas de penser… »
Le regard mutin de l’informaticien fit perdre à Gibbs toutes ses envies d’être raisonnable.
« - À quoi ?
- Tu… tu m’as appelé "Bébé", tout à l’heure. »
Gibbs rit et secoua la tête. Sa relation avec Tim lui faisait décidément faire n’importe quoi ! Il éteignit la lumière puis vint serrer son homme entre ses bras.
« - Tu me rends fou… "Bébé". »
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptySam 6 Juin - 22:52

Titre : Vérifier une théorie
Thème : Organisation

Leur double vie demandait un brin d’organisation. Depuis qu’Abby, Palmer et, maintenant, le Directeur avaient découvert leur secret, Tim et Jethro faisaient très attention. En particulier Tim… Parfois, il se disait qu’il aurait dû garder son ancien appartement, surtout par peur que Tony ou Ziva y débarquent par surprise et découvrent qu’il n’y vivait plus et qu’il ne leur avait rien dit. Il avait bien pensé louer un loft plus spacieux pour donner le change – les recettes de son deuxième livre le lui permettaient- mais l’idée de devoir le meubler et aller récupérer le courrier lui filait la migraine. Il espérait, plus le temps passait, qu’ils pourraient peut-être le dire aux membres de l’équipe. Cependant, il n’osait pas en parler avec Jethro. Cela faisait plusieurs mois qu’ils vivaient ensemble mais, il n’était pas sûr que l’homme accepte que leur relation soit connue par plus de monde… Pourtant, l’organisation de leur vie pesait de plus en plus à Tim…
Il s’était fait la réflexion, le matin même, en allant travailler. Jethro était parti bien plus tôt, l’embrassant juste, avant de sortir de la maison. Cette dernière semaine, l’ancien marine avait été très souvent absent, multipliant les réunions. Certains voulaient qu’il s’occupe de l’évaluation des nouvelles recrues. Bien que très réticent, Jethro n’avait eu d’autres choix que de se plier aux demandes incessantes du Directeur. En effet, elle avait été prête à empêcher Gibbs et son équipe d’aller sur le terrain pendant un long moment pour arriver à ses fins.
Tim arrivait à voir son amant lorsque celui-ci rentrait, mais, parfois, Jethro n’arrivait qu’assez tard, trop pour qu’ils puissent réellement profiter l’un de l’autre.

La journée était bien avancée. Tim avait travaillé sur des données bancaires – il s’occupait, de temps en temps, d’autres affaires qui nécessitaient ses connaissances en cryptage informatique-. Il prit une pause bien méritée quand Ziva et Tony retournèrent à leurs bureaux. Ils avaient été absents tout le jour, en planque devant un labo d’ecstasy, essayant d’attraper un gros dealer qui approvisionnait la base locale. Tony s’installa derrière son ordinateur, prêt à se jeter sur sa boîte mail. Ziva, calme comme à son habitude, rangea d’abord son arme, avant de sortir d’un sac en carton trois grands gobelets de café du Starbucks. Elle en posa un sur le bureau de DiNozzo, déjà dans un autre monde, puis se dirigea vers Tim et lui en tendit un autre. Elle s’assit sur une chaise en face du bureau de McGee, profitant d’un moment de tranquillité, puis elle se tourna vers son ami. Elle lui sourit avant de lui dire :
« McGee, toi, tu devrais pouvoir m’aider !
- Que puis-je faire pour toi, Ziva ? s’exclama le plus jeune, heureux de mettre ses capacités à disposition de l’Israélienne.
- Tu l’as vue, n’est-ce pas ?
- Qui ?
- La nouvelle petite amie de Gibbs ! Une rousse. Il traîne avec depuis quelques temps… »
Tim pâlit. Ziva l’observait attentivement. Tony émit un reniflement derrière son ordinateur.
« - Je suis sûr que tu te gourres !
- Je les ai vus ensemble, il y a deux jours. Et ils n’étaient pas juste en train de parler météo, si tu vois ce que je veux dire. » Elle se retourna vers McGee et lui fit un clin d’œil. « Je les ai pris la main dans le bac…
- Le sac, Ziva. La main dans le sac.
- Bref… Et je ne suis pas la seule à les avoir vus, Ducky aussi. »
Les méninges de Tim tournaient rapidement. Il y avait deux jours justement son amant était rentré tard, très tard. Le doute commençait à s’insinuer en lui. Il essaya de se rebiffer, d’être plus fort mais il pouvait presque voir la scène… Après tout, n’avait-il pas lui-même trompé Jethro ? D’ailleurs, son amant était bizarre depuis quelques temps… Il avait pensé que c’était dû à sa blessure mais peut-être était-ce tout autre chose…
Tony et Ziva continuaient d’en discuter, sans remarquer le trouble du Bleu. DiNozzo s’exclama alors :
« Le roi des Elfes ! Faut que tu nous trouves des enregistrements de vidéosurveillance ! J’ai très envie de voir à quoi elle ressemble cette femme… Je suis sûr que c’est une bombe…
- Encore à glisser sur des sites pornos, DiNozzo ? »
L’agent sursauta avant de se retourner.
« - On dit surfer, Boss. Et non, je ne… »
Un regard impatient de Gibbs le fit taire. L’homme se dirigea vers son bureau pendant que Ziva regagnait le sien et que Tim se mettait presque au garde-à-vous. Ils n’attendaient pas Gibbs, persuadés qu’il serait encore réquisitionné pour la journée. De son fauteuil, le regard de Gibbs voyagea entre les trois agents. Il fronça les sourcils en notant l’air hagard de son amant.
L’informaticien se rappelait toutes les fois où Jethro était rentré tard, tellement tard qu’il était lui-même déjà couché. Se pouvait-il qu’après les réunions, l’homme allât retrouver une maîtresse ? Peut-être une femme qu’il avait connue lors de ce qu’il appelait, pourtant, des palabres inutiles ? Après tout, Jethro ne lui avait jamais promis la fidélité et vu ce que lui avait osé faire, ce ne serait qu’un juste retour à l’envoyeur…
Tim se leva brusquement, malade à cette idée. Sa blessure l’élança. Il se dirigea le plus vite possible vers l’ascenseur. Gibbs l’observa faire, préoccupé. Tim ne s’en soucia pas, seule Ziva semblait aussi intéressée que son patron dans le comportement étrange du plus jeune. Se doutant qu’il y avait un souci, l’ancien marine se leva à son tour et réussit, en allongeant le pas, à s’engouffrer dans l’ascenseur avec Tim.
Il dut attendre que la cabine se vide des deux secrétaires qui descendaient à l’étage inférieur, pour pouvoir stopper la machine. Tim ne croisait pas son regard, comme gêné. Il ferma même les yeux. L’ironie voulait qu’ils aient leur discussion de rupture au même endroit où ils s’étaient embrassés la première fois.
« Que se passe-t-il, Tim ? » l’interrogea son amant.
Le plus jeune ne répondit pas tout de suite.
« - Si… si tu voulais voir quelqu’un d’autre, il fallait me le dire…
- Mais de quoi… ?
- Ne joue pas à l’innocent, c’est Ziva qui m’en a parlé ! Il semblerait que même Ducky en soit au courant. Ils t’ont vu avec elle. »
Gibbs était perplexe. De qui pouvait-il être en train de parler ? Et… Finalement, Jethro comprit qu’il était accusé d’infidélité mais aussi…
« - Tim…, soupira-t-il, légèrement déçu que son amant ait si peu confiance en lui, en eux. Ziva n’a pu me voir avec personne parce que je ne te trompe pas. Ni avec une femme, ni avec personne…
- Ah oui ? Tu es en train de me dire que Ziva m’aurait… menti !? »
Tim paraissait avoir compris lui aussi. Il pressa ses paumes contre son visage. Pourquoi avoir passé tant de temps à organiser, planifier leur nouvelle vie si c’était pour que tout tombe à l’eau rapidement ? Gibbs entoura sa taille de ses bras et le rapprocha de lui. Tim se laissa faire, trop heureux de profiter de la présence de son amant, maintenant qu’il savait qu’il ne l’avait jamais trompé.
« Je suis désolé d’avoir douté… Je ne pensais pas qu’elle pourrait mentir parce que… tu vois…
- Ouais. »
Le plus vieux posa un baiser sur le front de son amant et le berça doucement.
« - Tu crois que Ducky et Tony sont au courant eux aussi ?
- Ducky peut-être… Je mènerai mon enquête…
- Ça t’embête ?
- Qu’ils sachent ?
- Hum, hum…
- Il nous faudra être plus discrets encore… Je ne veux pas… je ne veux pas que notre histoire puisse te causer du tort. Cependant, ils sont nos amis, c’est bien qu’ils soient au courant. »
Tim sourit.
« - Je veux rentrer à la maison.
- Moi aussi. Mais, il nous reste encore deux heures avant d’officiellement pouvoir rentrer chez nous…
- Comme si tu pouvais quitter ton bureau pile poil à l’heure.
- Je pourrais aussi vous étonner, agent McGee ! »
Tim rit puis embrassa légèrement son amant. Un simple effleurement de lèvres pour ne pas attiser le feu qui courait en eux. Ils se rappelaient plutôt bien depuis quand ils n’avaient pas fait l’amour…
« On remonte ? »
Le plus jeune acquiesça et se sépara à regret de son aîné. Alors que l’ascenseur reprenait son chemin vers leurs bureaux, Jethro chuchota à son homme :
« Ce soir, pas de réunion. D’ailleurs, j’en ai fini avec tout ça. Nous rentrons directement à la maison et je vais te prouver que je n’ai d’intérêt que pour ta personne… »
Tim rougissait alors que les portes s’ouvraient. Quant à Gibbs, il n’avait pas fait un pas en dehors de la cabine qu’il hurlait :
« David. Dans mon bureau. Tout de suite. »
La jeune femme sourit espièglement à Tim quand elle passa à ses côtés. Cependant, son sourire disparut lorsqu’elle fut happée dans l’ascenseur par la main de son supérieur. Encore une fois, l’homme arrêta la machine. Il avait l’air de mauvaise humeur.
« Ça vous amuse, officier David ?
- Je devais vérifier une théorie, Monsieur. C’est ce que vous m’avez appris à faire. Chercher au moindre doute… J’aurais pourtant préféré que vous ayez assez confiance en moi pour me le dire au lieu que je ne le découvre…
- N’est-il pas passé dans votre petite tête de moineau qu’il ne s’agissait peut-être pas d’un manque de confiance ? »
Ziva allait protester quand Gibbs la fit taire.
« Si jamais vous osez de nouveau le blesser intentionnellement comme vous venez de le faire, je vous renvoie en Israël, non sans vous avoir botter le cul avant… C’est compris ? »
L’Israélienne hocha la tête.
« - Ce n’était pas mon intention de…
- Peut-être mais vous l’avez fait ! La prochaine fois, réfléchissez avant d’agir. Je crois que c’est quelque chose que j’essaie aussi de vous apprendre.
- J’irai lui présenter mes excuses dès que nous en aurons fini.
- Bien… Et une dernière chose : qu’en savent Tony et Ducky ?
- Tony rien, quant à Ducky… »
Le sourire taquin de la femme ne plut pas à l’ancien marine. Il soupira. Il devait penser à retrouver son ami dans son antre. Il sentait que les foudres de l’homme allaient bientôt s’abattre sur lui…

Tony, toujours installé à son bureau, souriait, d’humeur légère. Il venait de conclure un échange de mails par la promesse d’un dîner le soir même. Il avait hâte que la journée se termine… Il leva la tête pour voir Tim passer, plus souriant que tout à l’heure.
« Hé, McGuignol ! Qu’a fait Ziva ? Gibbs n’avait pas l’air content.
- Je… Je ne sais pas…
- C’est vrai que tu n’es qu’un Bleu, tu ne sais rien ! »
Tim, furieux, lui lança un regard noir avant de se remettre à travailler. Il fallait compter sur DiNozzo pour gâcher la bonne humeur de quelqu’un.
Tony eut justement un sourire amusé. Il sentait que la suite des évènements serait encore plus drôle. Qui de Gibbs ou de McGee allait lui annoncer leur petite affaire ? Il devrait se rappeler, dès ce soir, de travailler son air surpris… Il en ricanait par avance.
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptySam 26 Sep - 16:51

Quelle idiote, je n'avais pas vu que j'étais en retard sur la publication des chapitres de cette série ^^'. Voici les ficlets en retard :

Titre : Tiraillement
Thème : Double

Gibbs revoyait encore une fois son plan d’attaque. Après les dernières révélations d’Abby, il ne restait plus que la confirmation de certains éléments par Ziva et Tony, avant de se lancer dans la traque des commanditaires d’un vol d’armement. Pour cela, il avait besoin de tout le monde… même de Tim… Pourtant, il aurait aimé lui confier une tâche qui l’aurait contraint à rester à couvert au bureau, une tâche informatique pour les guider… Il aurait pu bien sûr en inventer une mais elle n’aurait pas été nécessaire et cela aurait été insulter professionnellement Tim que de la lui proposer.
Fermant les yeux, il essaya de faire taire les voix qui se disputaient en lui. Il était tiraillé par des sentiments contraires.
En tant que supérieur de l’agent McGee, il était confiant dans les capacités du jeune homme. Celui-ci avait fait d’énormes progrès et il était devenu l’un de ses meilleurs agents, étant plus confiant dans ses capacités. Il méritait de faire parti de l’opération.
Cependant, en tant qu’amant… Depuis que Tim avait été blessé, il ressentait une farouche nécessité de le protéger. Envers et contre tout. Et même si cela signifiait le mettre de côté d’un point de vue professionnel. Il revoyait Tim dans cet hôpital, le médecin terminant de le suturer. La cicatrice qui s’était formée depuis était gravée dans sa mémoire. Le soir, quand ils étaient seuls, il la caressait longuement, voulant chasser la douleur ressentie par son amant.
Ziva puis Tony le firent sortir de ses réflexions. Pas le temps de se torturer. Bien qu’il se sentait fragilisé par son double statut, Gibbs était un marine avant tout et il avait une mission à accomplir. Quand ses subordonnés se regroupèrent devant lui, il leur assigna à chacun une position. Il ne cilla pas en présentant à McGee celle qu’il devait maintenir. Il sentait le regard perçant du Directeur sur lui tandis qu’il parlait. Quant il eut fini, il leva les yeux vers l’étage supérieur d’où Jenny l’observait. Celle-ci put discerner, dans le regard de l’ancien marine, de la détermination. Quoi qu’elle pense, quoi qu’elle dise, Tim ne quitterait pas son équipe.

Cela n’empêcha pas Jethro, pourtant, de coincer son jeune amant, dans son "bureau", avant le départ. Il se permit cinq minutes de laisser aller. Il lui fit promettre de faire attention et l’embrassa sans lui laisser le temps de répondre. Quand ils sortirent de la cabine, Gibbs avait repris son rôle de patron.

La mission fut un succès. Jethro s’interdit de penser à Tim alors qu’il devait se concentrer à se garder en vie ainsi que les autres membres de l’équipe. Il n’avait pas, une seule fois, tourné son regard vers son amant, chassant de son esprit des images effrayantes du plus jeune touché par une balle. Quand les coups de feu fusèrent, il n’eut plus loisir à s’angoisser, submergé par l’adrénaline.
Finalement, après avoir tué ou blessé certains malfrats, ils réussirent à encercler un petit groupe qui voyait ses membres tomber les uns après les autres. D’un commun accord, ces derniers baissèrent les armes et se rendirent ; ils n’étaient pas assez payés pour perdre la vie bêtement.
Jusqu’au bout, Jethro réussit à tenir son statut de supérieur. McGee ne semblait pas, lui, affecté. Il agissait comme tous les autres agents, fouillant le lieu et récoltant des preuves. L’ancien marine hocha la tête, tout en buvant un café bien mérité.
Il y arriverait…

Quand ils rentrèrent, quelques heures plus tard, Jethro quitta ses vêtements et son rôle de supérieur. Il observa Tim, en celaçon et en tee-shirt, alors que celui-ci faisait démarrer son ordinateur. L’informaticien n’avait plus rien d’un enquêteur chevronné, ce qui fit rire le plus vieux. Ce dernier entra dans la pièce et se dirigea vers son amant. Il embrassa ses cheveux.
« Tu ne vas pas te coucher tout de suite ? demanda-t-il.
- Non, je dois vérifier mes mails. Ma sœur devait m’envoyer des photos. »
Gibbs se redressa et allait sortir pour rejoindre leur chambre quand Tim reprit :
« Tu ne dois pas tant t’inquiéter pour moi, Jethro… Je fais très attention. Je… je suis un bon agent. »
L’ancien marine se retourna, scrutant l’homme qui fixait l’écran devant lui. Il avait espéré que Tim ne s’en rende pas compte, qu’il ne voit pas son changement de comportement. Il ne savait pas quoi lui dire alors il choisit la vérité :
« J’ai peur pour toi, je ne peux pas m’en empêcher. Je… je fais tout pour y remédier. J’y arriverai. »
Il parlait d’une voix ferme, essayant de passer une assurance qu’il n’était pas sûr de ressentir. Comme Tim ne répondait pas, il sortit finalement.

Le plus jeune ne le rejoignit que bien plus tard. Jethro était déjà couché, faisant semblant de dormir. Il sentit Tim se coucher près de lui et passer un bras autour de sa taille. Il ferma les yeux, peu désireux de montrer qu’il était encore éveillé. Au bout d’un court instant, l’étreinte se resserra autour de lui, McGee posa ses lèvres sur sa nuque et murmura :
« Je te prouverai que je suis meilleur que tu ne le crois… Bien meilleur. »

Cette nuit-là, Jethro Gibbs eut bien du mal à s’endormir.
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptySam 26 Sep - 16:52

Titre : Prince charmant
Thème : Conte de fées

Jimmy sourit de manière crispée à McGee quand il le rencontra devant la salle d’autopsie. L’agent hocha la tête. Il regarda les portes de l’ascenseur se fermer. Il savait que Palmer était au courant lui aussi. Il soupira. Il se demandait s’il y avait encore quelque chose à savoir... Il revint à lui et se tourna vers la salle. Là, il trouva le médecin légiste occupé à remplir des documents. L’homme ne sembla pas s’apercevoir de sa présence.
« Bonjour, Ducky, dit finalement le plus jeune.
- Oh, bonjour Timothy. Tu viens pour notre cher sergent ? »
Tim se contenta de hocher la tête, et de sortir son petit calepin pour pouvoir tout reporter à Gibbs, par la suite. Ducky sourit en se dirigeant vers l’un des compartiments réfrigérés. Sans aucune expression, le plus jeune vit apparaître le sergent Williams.
« Alors, Jethro n’a pas osé pointer le bout de son nez ? Trop effrayé par ce bon vieux Ducky, hein ? »
L’homme lança un petit ricanement qui fit sourire McGee. Il n’y avait bien que l’Écossais pour avoir le droit d’exprimer ce que Ziva et Tim soupçonnaient déjà.
Rapidement, ils se concentrèrent sur Williams dont l’autopsie avait révélé qu’il avait reçu trois balles dont une mortelle, la dernière, qui avait sectionné l’aorte. Il s’était vidé assez vite de son sang. Tim nota chaque détail avec précision.
« Ne t’inquiète pas, Timothy, je vous ferai parvenir mon rapport sous peu. Vous devriez l’avoir dans la journée.
- Ok Ducky. Merci. »
Le jeune homme hocha la tête, pensivement. Il vérifia qu’il n’avait rien oublié avant de ranger le carnet dans sa poche de veste. Il fit un sourire forcé au légiste et s’apprêtait à quitter les lieux, quand ce dernier l’interpella :
« - Timothy, que se passe-t-il ?
- Rien voyons, Ducky. Qu’est-ce qui vous fait dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas ? »
La nervosité de l’informaticien parlait à sa place. Tim ferma les yeux et soupira en voyant le petit sourire amusé du médecin. Celui-ci se dirigea vers le petit meuble où se trouvait une bouilloire.
« - J’allais justement me faire un thé. Que dirais-tu de te joindre à moi ?
- Ducky, je ne peux pas. Il faut que je remonte. Gibbs attend le…
- Ne t’en fais pas pour Jethro ! Il n’osera pas venir ici avant encore un bon bout de temps… »
Tim se raidit d’abord mais, encore une fois, il hocha la tête. Il comprit que, de toute façon, il n’avait pas le choix. Ducky ne le laisserait pas partir sans avoir discuté avec lui au préalable. Il soupira, puis se laissa tomber sur la chaise que son aîné lui avait indiquée. Il observa Ducky aller et venir pour mettre tout en place, pendant que l’eau commençait à frémir. Le plus jeune sourit. S’il avait été Jethro, Ducky lui aurait proposé un bon petit scotch mais, encore une fois, il devait passer pour un être fragile. McGee ferma les yeux puis se massa les paupières avec les paumes. Il se sentait fatigué. Il dormait pourtant, mais il avait le sommeil agité et n’arrêtait pas de faire des rêves où il entendait Jethro confesser aux autres qu’il l’aimait beaucoup, mais qu’il ne le gardait dans son équipe que parce qu’ils étaient amants.
« Que se passe-t-il dans ta tête, Timothy ? »
L’informaticien sursauta et nota, alors, que le médecin s’était déplacé pour être à ses côtés. Il eut envie de lui dire que tout allait bien, mais savait que l’expression de son visage l’avait trahi. Il baissa la tête et jura intérieurement. Parfois, il aurait tellement voulu ressembler à Jethro et paraître complètement insensible.
« C’est Jethro, n’est-ce pas ? Qu’a-t-il fait ? »
Tim se retint de crier que son amant n’avait rien fait. Il coupa son élan sur-protecteur et se leva pour mettre de la distance entre l’inquiétude de l’homme et lui. Il savait d’où venait le problème et ce n’était pas de Jethro. C’était lui, Timothy McGee, qui avait un souci. Dire qu’il était un homme qui allait bientôt avoir trente ans et qu’il croyait encore aux contes de fées ! Il avait idéalisé Gibbs à un point tel qu’il n’avait pas remarqué qu’il s’était lui-même enfermé dans le rôle de la princesse en détresse ! Comment Jethro pouvait-il avoir du respect pour lui en tant qu’agent, s’il voyait qu’il était incapable de se protéger tout seul ?
« Viens, Timothy, assied-toi. Ce thé ne doit pas être infusé plus de trois minutes sinon, il a un goût horrible. Allez, viens. »
Le plus jeune se laissa faire. Lentement, sans parler, tous deux burent quelques gorgées du breuvage. Cependant Tim était tellement pris dans ses problèmes qu’il n’aurait pu dire quel avait été le goût du thé. Encore une fois, l’autre homme le tira de ses pensées moroses.
« Il semblerait qu’il y ait un souci entre Jethro et toi… Peut-être que je peux vous aider. »
Tim secoua la tête.
« - Il n’y a rien que vous ne puissiez faire. C’est juste moi qui… »
Ducky scruta son collègue qui lui sourit de manière crispée.
« Je… je crois que Jethro pense que je ne suis pas un bon agent…
- Allons, Timothy, comment…
- Non, non, vous ne comprenez pas ! Il… il est toujours là, à regarder ce que je fais, comme s’il s’attendait à ce que je fasse un faux pas. Je sais que Jethro a toujours été exigeant, mais j’ai très bien appris mes leçons, surtout celles qu’il m’a enseignées ! Il vérifie que je fais tout correctement, c’est à peine s’il ne prend pas mon arme, le soir, pour voir si je la nettoie régulièrement… Quand nous sommes sur le terrain, je sens son regard sur moi, il…
- … est intimidant ? »
Un petit rire leur échappa à tous les deux. Oh oui, Jethro Gibbs était intimidant.
« Il se fait du souci pour toi.
- Je ne suis plus un enfant, Ducky ! Je suis un agent du NCIS et depuis que… depuis que nous sommes amants, j’ai l’impression… l’impression qu’il croit que je ne vaux plus rien en tant qu’équipier. Comment peut-il vivre avec moi si je suis une telle nullité dans mon métier ? Je…
- Timothy, je ne crois pas que cela vienne de toi. Vois-tu…
- Si ça ne vient pas de moi, alors de qui ? Dites-moi, Duck…
- De moi. »
Les deux hommes se retournèrent d’un seul mouvement. Jethro était derrière eux, fixant avec attention son amant. Tim se leva d’un bond.
« - Tu… tu es là depuis… Euh… Ce n’est pas ce que tu crois… Ducky et moi, nous… »
Cependant, Gibbs ne le laissa pas terminer et il se tourna vers son ami.
« - Duck, tu peux nous laisser ? Je crois que nous avons à discuter, Tim et moi.
- Bien sûr, Jethro. Mais n’oublie pas, mon vieil ami, que nous aussi nous avons à discuter. »
McGee put presque voir son amant déglutir. Il aurait pu en sourire s’il ne se sentait pas si mal. Jethro avait dû entendre toute sa conversation avec Ducky. Il ne pouvait pas en être autrement. Était-il furieux ?
L’ancien marine se rapprocha de Tim, gardant quand même une certaine distance entre eux.
« Jethro, je…
- Tim… »
Ils parlèrent en même temps puis s’arrêtèrent. Un silence gêné prit forme autour d’eux. Ce fut le plus vieux qui le brisa en se rapprochant de son amant. Il encercla sa nuque de ses deux mains et posa son front sur celui de l’autre homme. Ils fermèrent les yeux.
« Tu es un sacré bon agent, McGee, je ne te permets pas de douter de toi. »
Tim déglutit, la gorge serrée. Il balbutia :
« - A-alors, pou… pourquoi ?
- Je… je… »
Gibbs soupira.
« J’ai peur, Tim. Peur que tu sois blessé, que… De… De te perdre…
- Jethro…
- Non, écoute-moi, c’est moi qui ai un souci, pas toi. Je… »
Le marine s’éloigna. Tim le regardait se gratter le front. Jethro avait l’air tellement soucieux qu’il ne savait pas, lui-même, quoi lui dire pour que cela aille mieux.
« - Tu veux que je change d’équipe ? Je pourrais demander au…
- Non ! Tim, tu ne comprends pas. Cela n’a rien à voir avec tes capacités. J’ai su, dès le début, que tu serais un très bon agent. Tu apprends vite et bien. Tu n’as jamais rien fait pour changer cette opinion que j’ai de toi…
- Alors, pourquoi maintenant ?
- Je n’y arrive plus.
- À… à quoi ?
- À n’être que ton supérieur. Avant, il n’y avait pas de souci. Tu étais l’agent McGee au bureau et Tim à la maison. Maintenant, quand je te regarde, je ne vois… je ne vois que l’homme qui partage ma vie. Je n’arrive plus à me détacher. »
L’informaticien se rapprocha et caressa le bras de son amant. Il lui sourit.
« - Moi qui pensais que j’étais le seul à avoir ce problème.
- Comme tu vois…
- Je… je ne suis pas une jeune demoiselle en détresse, Jethro. Je n’ai pas besoin d’un prince charmant pour me défendre à tout bout d’champ. Je suis un agent fédéral. »
Jethro hocha la tête, amusé.
« - Un prince charmant ? »
Tim rougit.
« - Oui, enfin, tu… tu vois…
- Tu trouves que les collants et le chapeau à plume m’iraient bien ? »
Le plus jeune leva les yeux au plafond. Ils rirent.
« Je t’embrasserais tout de suite si les caméras de surveillance ne fonctionnaient pas…
- Tu sais, Jethro, je suis un expert en informatique. Je pense que je peux faire quelque chose. »
Ils se sourirent. Tim se dépêcha d’aller désactiver les caméras, tout en trafiquant la bande pour effacer les quelques minutes qui venaient de s’écouler. Il avait à peine terminé qu’il sentit deux bras l’entourer. Il se cala contre le torse de son amant et se laissa bercer doucement. Finalement, il se retourna et embrassa Jethro.
« Tu crois que tu arriveras à surmonter ta peur ? »
Le plus vieux resta silencieux.
« Il le faudra, Jethro… Sinon, on ne pourra pas continuer comme ça. Tu sais que notre métier est dangereux, mais je pourrais tout aussi bien avoir un accident de voiture complètement banal. Il faut… faut que tu me vois comme Tony ou Ziva, quand nous sommes ici…
- Je fais toujours attention à Tony et Ziva.
- Je sais, murmura Tim, en souriant. Et si je te promettais d’être très très prudent, est-ce que tu te sentirais mieux ?
- Tu es toujours extrêmement prudent.
- En effet. »
Encore une fois, le silence lui répondit. Tim voyait bien que son amant luttait contre ses sentiments. Cependant, il se sentit plus confiant. Il avait fait la bêtise de ne pas comprendre le malaise de Jethro, trop englué dans ses propres peurs. Il devait aussi l’aider. Il savait qu’il devait faire de son mieux pour que le supérieur qu’était Gibbs se sente apaisé. Il avait aussi sa part à jouer. Il n’avait jamais été du genre à foncer tête baissée dans le danger, mais il veillerait à bien prendre en compte tous les paramètres avant de se lancer dans une situation qui pourrait être périlleuse.
« - Je sais que tu fais bien ton travail, que tu es un bon agent. Je sais aussi que tu es sous mes ordres. Je trouverai un moyen pour calmer mes angoisses. Je n’ai pas le droit d’être régi par mes peurs. Trop de choses dépendent de mon état d’esprit. Je sais une dernière chose : il est hors de question que tu changes d’équipe ou de service. Tu es à moi, McGee. Corps et âme. Je te veux à côté de moi. Compris ? »
Le sourire de Tim parla plus que des mots. Il embrassa son amant longuement, avec désir, oubliant où ils se trouvaient.
« On devrait aussi arrêter de faire ça…. Pourtant, je ne peux pas m’en empêcher… »
Le baiser qui suivit rendit l’informaticien plus léger. Il avait l’impression que des bulles de bonheur éclataient dans sa tête. Il se colla contre son aîné et approfondit le baiser. Quand ils se séparèrent, ils eurent du mal à ne pas recommencer.
« Je t’aime », chuchota Gibbs au creux de l’oreille de son homme.
C’était la première fois qu’il le lui disait alors qu’ils étaient au boulot.
Un raclement de gorge les fit sursauter. Tim s’éloigna précipitamment de son supérieur, alors que celui-ci observait, impassible, l’un de ses plus vieux amis.
« Je suis désolé de vous déranger, Jethro, mais j’ai appris que l’on venait chercher le corps du marine mort accidenté. Je vais avoir besoin de ma salle d’autopsie.
- Ne t’inquiète pas, Duck, nous avions terminé.
- En êtes-vous sûrs ? De là où je me trouve, j’avais plutôt l’impression que ça ne faisait que commencer… »
La moue amusée de l’Écossais fit rougir Timothy qui cacha sa gêne en détournant la tête.
« - Nous te laissons, continua Jethro, sans être déstabilisé.
- Bien… mais souviens-toi, mon ami, que nous devons parler. »
Gibbs hocha la tête. Il se tourna alors vers son agent.
« - Tu viens ? »
Tim se dépêcha de rejoindre son amant. Il passa la porte coulissante puis, subitement, revint sur ses pas. Rapidement, il reprogramma les caméras, puis repartit aussi vite, sans un regard vers le docteur Mallard qui souriait.
Dans l’ascenseur, ils étaient à nouveau silencieux. Ils arrivaient à leur étage quand Tim arrêta la cabine.
« Je t’aime aussi », dit-il tout en fixant Jethro dans les yeux.
Ce dernier sourit et se pencha sur Tim pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. En même temps, il remit la cabine en marche. Quand ils sortirent, ils avaient retrouvé un air sérieux. Ils se remirent tout de suite au boulot.
Jethro savait qu’il avait encore du chemin à faire, mais il ne devait plus faire d’erreurs. Tout en observant son amant faire son rapport sur l’autopsie du sergent, il se dit qu’il ne pouvait pas le perdre. D’une façon ou d’une autre, il ferait tout pour ne pas le perdre.


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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyDim 25 Oct - 16:36

Titre : Canard à l'orange
Thème : Muffin

Tim salua Ziva et Gibbs quand il arriva à son bureau. Jethro le regarda poser ses affaires, puis sortir d’un sac en papier un petit paquet et un gobelet de café. Du paquet, il prit un muffin posé sur une assiette en carton. Il posa la pâtisserie et le gobelet sur le bureau de Tony. Quand il sembla content du résultat, il sourit.
Lorsqu’il releva la tête, ce fut pour s’apercevoir qu’il était observé par les deux autres. Il se redressa, un peu indécis. Ziva se leva de son bureau et se dirigea vers celui de Tony. Elle se pencha, et posa ses mains dessus, puis pointa du menton le gâteau et le café.
« Qu’est-ce que ça signifie, McGee ?
- Euh… En fait… » Tim ouvrit plusieurs fois la bouche sans rien dire. « … Tu sais…
- Tim se sent gêné que Tony ne soit pas encore au courant, expliqua Jethro, visiblement très amusé.
- Alors le muffin, c’est quoi ? Une manière de te faire pardonner ?
- Bien, c’est… enfin… comme tu sais… enfin…
- Oui !?
- Ce soir, il y a le dîner et tout… et comme on va tout lui raconter…
- Continue.
- C’est une manière de… de le mettre… enfin pas de notre côté mais euh…
- Qu’il l’accepte ?
- Oui… Enfin, ce n’est pas qu’il soit homophobe ou quoi que ce soit mais euh…
- Il l’est quand même un peu. Mais il t’aime bien, Tim, et il a peur de Gibbs, donc, ça devrait aller.
- J’espère, soupira McGee. Je ne voudrais pas perdre son…
- Hé, vous deux, que faites-vous à mon bureau ? » s’écria Tony de l’ascenseur.
Tim se dépêcha de regagner sa place, sous l’œil attentif de son amant. Leurs regards se rencontrèrent et il sourit au plus vieux, comme pour le rassurer.
DiNozzo les rejoignit en quelques enjambées rapides. Il balaya son bureau des yeux d’un air suspicieux, mais son visage s’éclaira en voyant ce qui s’y trouvait.
« Qui est-ce qui a déposé ça ici ? Une des secrétaires, j’parie ! Laquelle ? Nancy ? Rebecca ? Valeria ?
- C’est McGee, déclara Ziva, toujours sidérée par le nombre de conquêtes de l’homme.
- Oh ! C’est… gentil, je suppose. Même si c’est plutôt perturbant, vu que ce n’est pas mon anniversaire et que nous sommes deux hommes, le Bleu. Des penchants que tu m’aurais cachés ? »
Tim tiqua et lança un regard furtif à Jethro qui était en pleine discussion, près des baies vitrées, avec le Directeur. Leur patron s’était éclipsé discrètement, à l’arrivée de Tony. McGee savait que Jennifer Shepard était au courant, elle aussi. L’informaticien se demandait ce qu’elle en pensait. Il lui arrivait aussi de s’interroger sur son état d’esprit ; était-elle jalouse ? Sans qu’il ne lui ait jamais réellement avoué, Jethro lui avait confié à demi-mots qu’ils avaient été très proches. Tim ne risqua pas un nouveau regard vers les deux anciens amants. Il voulait éviter de réveiller sa jalousie. Il fut ramené au présent par Ziva et Tony qui le fixaient bizarrement. Il comprit qu’il avait été absent pendant un trop long moment. Le sourire de l’Israélienne en disait long ; Tony, lui, semblait complètement perdu. McGee s’éclaircit la gorge.
« Je… Hum… » Il toussota un peu. « Je voulais juste… enfin te…
- Remercier ! Tim veut te remercier, déclara Ziva pour sauver son ami de l’embarras.
- Me remercier ? »
Le regard confus de l’Italo-américain passa de l’un à l’autre puis, d’un coup, sa bouche s’ouvrit pour former un « Aaah » de compréhension.
« Aaaah oui ! Tu veux parler de l’incident d’hier. C’est normal que je te sauve la mise. Les amis sont faits pour ça…
- Tony, hier, tu ne m’as pas…
- J’ai eu peur le Bleu, dit Tony, sans se soucier d’interrompre son collègue. Entre ce petit-déjeuner, ma voiture que tu as nettoyée samedi et le dépannage informatique d’hier, j’ai failli croire que tu me draguais ! »
Tony rit, tandis que Tim se cachait derrière l’écran de son ordinateur, en rougissant, et que Ziva l’observait, amusée mais aussi plutôt intéressée. Depuis qu’elle avait eu la confirmation de la relation entre Gibbs et McGee, elle était très curieuse. Comment un homme à femmes comme Jethro Gibbs pouvait-il tomber amoureux d’un homme comme Timothy ? Elle reconnaissait que chaque être humain pouvait être bisexuel – elle avait, elle-même, eu des relations homosexuelles – mais elle se demandait ce qui pouvait attirer Gibbs. Cependant, la réponse lui fut donnée rapidement. Le rougissement qui s’étalait sur les joues de Tim aurait pu sembler ridicule à n’importe qui mais, elle se sentit fondre en le voyant. Tim avait quelque chose de profondément adorable, gentil et attachant. De plus, elle savait à quel point il pouvait être un bon agent. Elle se promit de recommencer à lui donner des cours de tir pour qu’il s’améliore sur ce point. Elle sourit malicieusement à Gibbs quand celui-ci passa devant elle. C’était presque dommage que Tim soit pris, elle s’apercevait pourquoi il pouvait être intéressant d’avoir McGee comme amant. Gibbs et elle se fixèrent, s’évaluant. Le sourire qui naquit sur les lèvres de son supérieur ne trompa pas la jeune femme ; l’ancien marine avait compris ce qu’elle pensait et il lui répondait par ce moyen. Tim était à lui.
Un bruit de succion leur fit tourner la tête vers DiNozzo. Ce dernier se régalait de son café – qui avait la bonne dose de crème et de sucre – et de son muffin. Il nota l’air dégoûté de Ziva devant sa manière de se nourrir et lui sourit, lui présentant ainsi, ses dents couvertes de chocolat. L’Israélienne eut une moue de d’écœurement et se détourna vers son ordinateur, autant pour s’éloigner de cette vision que pour se remettre au travail.
Tony but une nouvelle gorgée de café, puis se leva de son bureau. Toujours souriant, il se dirigea vers celui de son patron.
« Dis, Gibbs, ce soir, tu veux que je vienne à quelle heure ? déclara-t-il assez fort pour que leurs deux collègues lèvent la tête. C’est que je suis invité à dîner chez l’boss, moi, ajouta-t-il.
- Nous le sommes tous, Tony », répliqua Ziva.
Gibbs continuait à lire son rapport, sans prêter, à priori, attention à ce qu’il se passait, un demi-sourire aux lèvres.
« - Oh ! »
Tony semblait moins confiant d’un coup. « Alors, à quelle heure ? » redemanda-t-il.
Son patron l’observa un court instant avant de daigner lui répondre.
« - Vingt heures.
- Bien. Tu vas nous faire ton fameux chili ?
- Non, du canard à l’orange ! », répondit Tim à la place de son amant.
En effet, l’informaticien était sorti de sa cachette derrière son écran. Tony se retourna pour lui faire face et fronça les sourcils. Le plus jeune se tut, se rendant compte qu’il en avait trop dit.
« - Je ne savais pas que tu connaissais la cuisine anglaise, Gibbs, continua Tony, ignorant McGee.
- Française, DiNozzo. »
Gibbs se leva, prêt à rejoindre une vidéo conférence au MTAC.
« Et si jamais tu arrives en retard, c’est dans un de tes orifices que je mettrai les oranges. »
Tony grimaça. Il ne nota pas l’air amusé de ses coéquipiers, se contentant de hocher la tête puis de retourner à son bureau, où il but une autre gorgée de son café.

***

Gibbs leva à nouveau les yeux au plafond. Tim multipliait les allées et venues, rangeant et dérangeant les mêmes objets. À bout de patience, Jethro attrapa son amant par le bras et le coinça contre le canapé.
« Tu vas arrêter, oui ? Tu me donnes le mal de mer !
- Jethro, je dois encore…
- M’embrasser ! »
Tim sourit puis obéit. Il se sentit bien mieux, se détendant un peu. Les mains du plus vieux glissèrent le long de son dos pour se poser sur ses fesses. Tim rit.
« - Pour autant que j’aimerais que l’on continue cette "conversation", je te rappelle qu’on ne le peut pas…
- On le peut si tu le veux. Il suffit que tu fermes les yeux et que… »
La sonnette l’interrompit. Il jura et dût laisser s’échapper son amant. Ce dernier ouvrit la porte pour trouver Ducky, Abby et Jimmy derrière. Subitement, sa nervosité diminua. Ils étaient leurs amis, tout se passerait bien.
L’ambiance fut tout de suite au beau fixe. Ziva arriva quelques minutes après, et les deux jeunes femmes décidèrent de visiter la maison sans l’aide de leurs hôtes. Cela provoqua une certaine gêne chez Tim –surtout quand elles découvrirent un certain tiroir de leur table de chevet – mais elles se stoppèrent quand Gibbs les fixa.
Celui-ci, d’ailleurs, dût à nouveau calmer son amant qui redevenait nerveux. DiNozzo, pour changer, était en retard et l’écrivain recommençait à s’angoisser.
« Ça va aller, Tim », essaya de le rassurer Ziva.
Ils étaient tous dans le salon, à attendre l’ancien policier.
« Je sais, je sais. C’est juste… »
Il leva les mains, incapable d’expliquer ce qu’il ressentait.
« - Qu’est-ce qu’il t’arrive, Timmy ? le questionna Abby, préoccupée.
- Il a les pions de tout raconter à Tony.
- Les jetons, Ziva, les jetons, la corrigea Tim, automatiquement.
- Raconter quoi ? poursuivit Abby, qui semblait perdue.
- Mais enfin, voyons, ma chère Abigail, annoncer à Anthony la relation entre Timothy et Jethro. »
Abby fixa Ducky puis les autres et s’écria :
« - Mais Tony le sait déjà !
- Quoi ? »
Tous semblèrent choqués et surpris. Jethro se leva pour se diriger vers la fenêtre.
« - Depuis quand ? demanda-t-il calmement à sa technicienne.
- L’hôpital. Il est venu me parler le lendemain pour me raconter ce qu’il y avait vu. Gibbs, j’te jure que j’étais persuadée qu’il en avait discuté avec vous depuis… »
La sonnette retentit encore une fois. Tous fixèrent l’entrée. Machinalement, Tim se leva. Jethro se plaça de manière à être derrière Tony quand celui-ci entrerait dans la pièce.
« Hé, le Bleu, tu as été promu portier ? J’espère que le patron n’est pas trop énervé par mon retard. J’ai rencontré une de ses filles… »
Tony leur sourit à tous et leva la main pour les saluer.
« Bonsoir ! Je vois que vous êtes tous là. J’avais espéré ne pas être le dernier… Où est Gibbs ? Enfermé dans la cuisine ? On va manger du chili finalement ? »
Le sourire amusé de Ziva mit la puce à l’oreille de l’Italo-américain. Il se raidit mais glapit tout de même en sentant la claque sur l’arrière de son crâne.
« Aïïïe…
- Ne t’avais-je pas dit, DiNozzo, de ne pas arriver en retard !?
- Je sais, Boss, mais…
- Tu as de la chance que j’ai utilisé toutes les oranges pour le canard. »
Tony hocha la tête, le regard perçant de Gibbs toujours porté sur lui. Tim vint se placer devant eux. Il avait perdu sa nervosité, pourtant il semblait encore peu confiant.
« - Qu’est-ce que… ? » commença Tony mais s’arrêtant en voyant Abby lui chuchoter un "Désolée" silencieux.
« Tu sais pour nous », affirma Tim.
Une lutte de regards débuta. Au final, Tony se tourna vers leur patron et s’exclama :
« - Pourquoi lui ? Enfin, je veux dire, il peut être mignon, si on aime les joues potelées et les mains de fillette mais, Boss, voyons ! Depuis le temps qu’on travaille ensemble, tu aurais pu me choisir, moi. Je suis quand même le plus mignon de nous deux ! »
McGee leva les yeux au plafond, irrité de s’être angoissé pour rien. DiNozzo faisait son DiNozzo.
« - Tu n’es pas lui », dit simplement Jethro, ce qui fit sourire Tim et les autres. « Passons dans la salle à manger, nous allons commencer le repas.
- Tu as une salle à manger ? s’écria Abby. Tu l’as construite pendant la nuit ?
- En fait, s’interposa McGee, elle a toujours été là, mais elle lui servait de débarras.
- Je vois qu’il n’y a pas que dans la chambre qu’il y a eu du changement », taquina Ziva.
Ducky profita que tous se dirigeaient vers l’autre pièce pour arrêter l’ancien marine.
« Nous avons toujours à discuter, Jethro. »
Gibbs hocha la tête.
« - Je sais, Duck. Après le dessert…
- D’accord. »
Ils suivirent les plus jeunes.
« Alors nous aurons un dessert ?
- C’est Tim qui l’a préparé. »
Le médecin sourit. Lorsqu’ils entrèrent, ils entendirent Tony questionner Tim :
« Et tes parents, le Bleu, qu’en pensent-ils ? »
Le plus jeune ne dit rien, mais la vaisselle qu’il brisa donna une réponse bien suffisante.


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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyDim 25 Oct - 16:59

Tu as déjà mangé du canard à l'orange ?
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyDim 25 Oct - 18:08

Il me semble que oui... Enfin, pas chez moi parce que ce n'est pas trop portugais, mais sûrement chez des amis. Pourquoi ?
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyDim 25 Oct - 21:23

Parce que pas moi. C'est bon ?
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptyLun 26 Oct - 12:16

Je ne suis pas amatrice du canard mais pour le peu que je me souvienne j'avais bien aimé... ^^
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MessageSujet: Re: Ma série TimGibsienne (NCIS)   Ma série TimGibsienne (NCIS) - Page 3 EmptySam 7 Nov - 20:06

Titre : Petite discussion entre amis
Thème : Entretien

Ducky laissa ses mains caresser le bois, puis il se tourna vers la table de travail, au fond de la cave. Il nota les outils bien rangés, ainsi que la poussière qui y était déposée. Cela faisait un moment que Jethro n’avait pas travaillé sur son bateau, lui semblait-il…
Celui-ci descendit les escaliers au même moment. Ducky se retourna, plaçant ses mains derrière son dos. L’autre homme vint se tenir face à lui, à quelques mètres de distance. Gibbs l’affrontait, la tête haute, sans expression ; cependant, le plus âgé connaissait suffisamment l’ancien marine pour savoir que celui-ci était dans ses petits souliers. Il avait fait une "bêtise" et il en était conscient. Ducky sourit, il aurait aimé connaître Gibbs adolescent. Il avait sûrement dû être un rebelle.
« Au risque de me répéter, nous n’avons pas gardé notre liaison secrète pour vous la cacher. C’était pour nous protéger.
- Vous protéger ?
- Le protéger, lui. Si jamais notre relation venait à s’ébruiter, je suis en fin de carrière, Duck, l’histoire ne me touchera pas mais lui… Je ne veux pas lui causer du tort. »
L’Écossais hocha la tête puis sourit.
« - Il ne s’agit que de Timothy, tu en es bien sûr ? »
Jethro croisa les bras sur sa poitrine, son visage se refermant encore.
« Allons, mon ami, ne te fâche pas. Tu me connais, j’aime aller au fond des choses, approfondir mon savoir. Et moi, je te connais aussi. Je sais comment tu fonctionnes. Tu ne nous avais rien dit quand tu sortais avec le Lieutenant Colonel Mann, tu n’allais pas crier au monde que tu es avec un homme, encore moins un collègue. C’est contre tes règles, tes propres règles. Tu es un homme secret. Pourtant, je crois qu’il y a encore une autre raison qui t’a poussé à te taire. Tu l’aimes, bien plus que tu n’as aimé les autres, autant que tu as aimée Shannon. »
Jethro détourna le regard, lentement, comme s’il pesait le pour et le contre, puis, il fit quelques pas et se dirigea vers l’étagère qui se trouvait derrière le plan de travail. Il y farfouilla et trouva les deux verres qu’ils utilisaient, Tim et lui, -lavés par les bons soins de son amant- et une bouteille de bourbon. Il versa deux généreuses doses d’alcool et proposa un verre au médecin légiste. Celui-ci l’accepta d’un petit hochement de tête. Ils restèrent silencieux un long moment. Ducky était presque certain que Jethro allait mettre fin à leur conversation. Cependant, l’ancien marine se confia :
« J’ai… souvent… Ducky, je ne… je ne pouvais rien vous dire. Rien te dire. Je… je ne suis pas doué pour… pour parler de moi. Même avec lui… Parfois, ça… ça me fait peur. Ce que je ressens. Le… le pouvoir qu’il a sur moi. Pour lui… Pour lui, je serai prêt à tout abandonner. Mais je ne pouvais pas te le dire, Duck, parce que… parce qu’il est plus jeune. Il a sa carrière devant lui. Il a toute sa vie devant lui. Il est tout, tout ce que je pensais n’avoir plus le droit de connaître. Mais moi, je ne suis pas sûr d’être celui qu’il lui faut. Je me sens égoïste, comme si je le privais de choses auxquelles il aurait droit… Mais il est là, avec moi, alors qu’il devrait sortir, faire la fête avec des personnes de son âge… Non, je ne pouvais pas te le dire alors que je ne sais pas si je mérite cette chance… »
Il soupira. Ducky le scrutait, très attentif.
« - Jethro, pour quelqu’un qui n’aime pas se confier, tu avais beaucoup de choses à raconter… »
L’homme haussa les épaules, muet, comme s’il n’avait plus la capacité de s’exprimer.
« Tu l’as déjà dit à Timothy… ? »
De nouveau, il n’eut pas de réponse. Le médecin légiste finit son verre.
« Délicieux ! C’est toujours un plaisir de boire en ta compagnie, Jethro, tu as un goût indéniable pour les bonnes choses. Vraiment, tu devrais t’estimer heureux. Au lieu de t’apitoyer sur ton sort, profites-en. Tu as là, juste au-dessus de nous, dans ta propre cuisine, un homme qui t’aime et qui donnerait sa vie pour toi, alors qu’il te connaît dans tes meilleurs comme dans tes pires moments et qu’il a dû supporter ton caractère exécrable de patron. »
Jethro sourit.
« Et pourtant, Timothy accepte tout ça. Il m’a l’air d’être un jeune homme censé et mature, capable de prendre ses propres décisions. Ce n’est plus un enfant, mon ami, c’est un homme conscient de ses choix. Et aussi insensé qu’il n’y paraît, il t’a choisi, toi. Tu devrais en être fou de joie. »
Le sourire serein de l’ancien marine lui répondit plus que des mots. Ducky, soulagé et heureux, lui tapota l’épaule.
« Je ne m’étais pas rendu compte que… que cela me… commença Gibbs. Je croyais…
- Que tu ne cherchais qu’à le protéger ? C’était le cas… mais pas seulement… Disons que tu cherchais à vous protéger tous les deux pour des raisons différentes… »
Une nouvelle fois, un silence confortable prit place. Le médecin légiste les resservit et ils dégustèrent leur breuvage. Des éclats de voix et de rires leur parvenaient du rez-de-chaussée. Jethro sourit. Tim lui manquait. Il avait une forte envie de monter et de le serrer dans ses bras. Il se promit de ne pas céder aux envies de ménage de son amant, après le départ de leurs invités, pour l’entraîner dans leur chambre. Il avait besoin d’être seul avec lui. Il était parfois submergé par un fort besoin de possession qui le surprenait et l’effrayait…
Ducky le sortit de ses pensées :
« Alors, les parents de Timothy ne sont pas encore au courant ? »
Gibbs secoua la tête.
« - Non. Enfin, ils savent qu’il a déménagé pour vivre avec un autre homme mais, ils ne connaissent pas mon identité. Ils ne savent pas que je suis son boss. Selon Sarah, sa sœur, leurs parents ont déjà du mal à accepter l’idée d’un "compagnon", ce serait un nouveau choc de savoir que je suis son supérieur et que je suis bien plus âgé. Je les comprends. »
Ducky sourit.
« - Ainsi tu évites les repas chez la belle-famille.
- J’ai déjà bien à faire avec sa sœur… Cette fille est un vrai aimant à problèmes, c’est impressionnant ! »
Ils discutèrent encore une bonne dizaine de minutes, de Sarah, mais aussi de l’autre aimant à problèmes qu’était Madame Mallard, avant de remonter. Ils retrouvèrent les autres, dans le salon, jouant à un jeu de mimes, lancé par Tony, heureux de les battre tous dès qu’il s’agissait de leur faire deviner un nom de film. Tim sourit quand il vit son amant. Jethro le maintint dans sa ligne de vision durant tout le reste de la soirée.

Quand Ducky et Palmer, les derniers invités, prirent congé, Jethro ne laissa pas Tim protester. Il ferma la porte d’entrée et les emmena dans leur chambre. Là, il entreprit de déshabiller son amant puis de lui faire l’amour. Tim ne se plaignit pas du traitement.
Plus tard, alors qu’ils étaient tous deux rassasiés, Tim surprit Jethro avec une question.
« De quoi avez-vous parlé Ducky et toi ? »
Son amant déposa un baiser sur sa tête et marmonna :
« Tu es bien curieux… »
Tim l’embrassa, souriant.
« De toi.
- Je m’en doute mais…
- Il est peut-être temps, Tim.
- De quoi ?
- De l’annoncer à tes parents. »
L’affirmation eut le mérite de réveiller un McGee passablement groggy.
« - Quoi ?
- Réfléchis. Notre équipe le sait. Ta sœur aussi. De mon côté, il reste peu de gens à qui le dire… Ce n’est pas juste que tes parents ne soient pas au courant.
- Tu es conscient qu’ils peuvent mal réagir… Et s’ils nous dénonçaient ? Je connais mes parents, ils pourraient croire qu’ils me protègent…
- Jenny nous couvrira.
- Tu en es sûr ? »
La question était double. Jethro n’en fut pas dupe.
« - Oui, » déclara-t-il, fermement.
Tim ne dit rien durant quelques instants.
« - D’accord, mais je leur annonce tout seul. Si cela se passe bien, je te les présenterai. »
Il n’y avait aucun doute dans la voix du plus jeune. Si cela se passait mal, il protègerait son amant envers et contre tout. Jethro sourit. Il aimait savoir qu’il était entre de bonnes mains.
« - Je t’aime. »
Tim ronronna. Son homme le lui disait de plus en plus souvent et cela le réchauffait à chaque fois. La fatigue l’avait quitté, il embrassa son amant avec passion. C’était maintenant à lui de lui prouver qu’il l’aimait.
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