Ouverture officielle ce soir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

-Il suffit, Maître Took, où vous goûterez de la neige vous aussi! sermonne avec humour Merry en réunissant les petits poignets dans l'une de ses mains pour chatouiller de l'autre l'arrière des oreilles de Pip.
Celui-ci émet un petit gazouilli d'un plus bel enthousiasme en secouant vivement la tête. Finalement, comme les doigts taquins et familiers parviennent à se faufiler dans les recoins sensibles de sa tête, trouvant même le chemin de son cou encore tout chaud sous l'écharpe qu'il lui avait offert à la fête de fin d'année d'il y a quelques semaines, Pippin se lance contre Merry, le conduisant à relâcher son entrave, et se recouvre de la cape de son cousin qu'il tire sur le côté pour se protéger des vilaines chatouilles. Ses dents ne s'entrechoquent plus après une telle course-poursuite et il sourit triomphalement contre le deuxième bouton de Merry de la façon dont, se dit-il, il l'a encore bien emporté.

(PTDR ton chat!!! Vi, je sais, c'est baaad mais y a rien à faire, la façon dont le récit en était fait m'a vraiment fait marrer! Lol, j'adore la scène de l'arrivée du chat potté! ^^ "Come on, kittykittykittykitty..." "Yé n'ai lien contle vous, senõr: yé fésés ça poul ma familla: Ma mama elle est malade et mon papa y dévaliche les poubelles!!!" (j'adore ce passage... mdrrrr!!! ^^ (Half est en mode "je m'explose de rire pour un rien" ce soir, comme vous pouvez le remarquer... ))

*frappe Internet*
je sais pas toi, mais le forum arrête pas de me faire des erreurs de type "impossible de trouver le serveur" en ce moment... Rrrrrr...
TROP FLUFFYYyyyyyyyyyyyyyyy ta suite !!
*ronronne*
J'adore la première phrase... ^^
...
Tu veux une barre au sésame ?
*frappe Elijah sur le haut du crâne*
Bon, ma suite viendra peut-être un peu tard... Enfin, pas tout de suite... *en train de compulser le "You Know You're Addicted to LotR When...", se rend compte qu'il y en a certains qui s'appliqueraient à son cas -_-'*

Et j'approuve totalement pour le Chat Potté... ^^

Moi aussi le forum a merdoyé 10 min juste avant que je ne t'envoye ma suite (Lilith soit louée, comme toujours, j'avais enregistré sous word... SAUVEGARDE!!!). A présent, on dirait que ça a cessé, du moins de mon côté...

J'ai le plaisir de vous annoncer que je réponds pour ma part à:

Citation :

You start quoting from the movie as part of regular conversation.

Ah ça! Souvent je me retiens, mais des fois faut que ça sorte...

Citation :

You like to tell your mom that you are hungry by quoting: "Merry, I'm hungry."

En fait c'est surtout que j'ai le souvenir d'une interro de maths de 2nd où j'avais eu pendant deux heures de temps en boucle dans la tête "Puis-je avoir du bacon?"...

Citation :

You wear hobbitish clothing as part of your normal wardrobe.

Citation :

You sometimes let your hair go curly after a wash, and then run around the house in bare feet yelling "I'm a hobbit!"

PTDR!!! C'est tout moi! ^^

Citation :

You hate it when Elves are only thought of as 'Santa's little helpers' and have tried to explain the difference between Santa-elves and Syrian Elves to your 5-year old cousins.

Citation :

While buttering a piece of bread, you suddenly think of Bilbo (remember when he was talking to Gandalf about feeling tired) saying that he felt 'like butter spread over too much bread.'

Citation :

You have begun calling your husband / wife / girlfriend/ boyfriend / animal or kid my precioussss.

Mes amis, vi... Où même moi-même. Oui, oui, parfois je pars en live complètement à la Gollum... "Oui, mon précccieux, les vacaaaancces..."

Citation :

Single ads with the description," short plump and big hairy feet" seem much more appealing.

Ah ça... *^______________^*

Citation :

You know The LoTR history better then your family history

Citation :

Words like "Yrch" make sense to you.

Citation :

You've become strangely obsessed with mushrooms.

Peut-être la plus pertinente de toutes!!!!!! ^^

Citation :

Whenever you get a chance, you burst into song. Preferably one that has more than 20 verses.

Citation :

You stand in the doorway and tell your cat that he 'Can not pass'.

Pas mon chat mais avec les employés de parking suisses... -___-'

Citation :

Spending $35 at the grocery store seems expensive but its Perfectly fine to spend $70 on the Hardcover LOTR book with Alan Lee Illustrations.

Citation :

You face every difficult decision with the thought "now what would Gandalf advise me to do?"

Citation :

You know what Entmoot, Ent draught, or an Ent is for that matter

Aaaaaaaarg !! En plus, mon ordi s'y met en lui-même... Y m'fait une petite série d'erreurs fatales, c'est sûr que ça fait plaisir, quand on vient d'écrire la suite et qu'on a oublié de sauvegarder... -_-'

Merry ne peut s’empêcher d’émettre un petit rire joyeux, de ce style qu’il n'affiche que lors de ses jeux avec son cousin, en voyant son Pip se recroqueviller contre lui, comme pour l’implorer de lui apporter sa protection. Ou, dans ce cas-là, de l’absoudre. Un regard vert tendre, rendu encore plus brillant par la pâleur à peine relevée de joues rougies par le froid et la course, se lève vers lui, mi-suppliant, mi-amusé, presque provocant, comme si le cadet cherchait à montrer que c’était encore une fois bel et bien lui qui avait gagné à leurs jeux. Le Took, après quelques instants de silence calé contre l’aîné, prenant parti de la chaleur supplémentaire de son corps, se décale soudain vivement, décrochant dans son élan la cape qui glisse du dos de Merry pour tomber dans les poings serrés d’un Pippin décidé à garder son trophet.
« Tu vas avoir froid, Merry ! s’écria-t-il en imitant vaguement la voix plus criarde de sa mère. N’oublie pas ta… »
Une main du Brandebouc se lance sur son cousin qui l’évite, et se rue hors de sa portée en zigzagant entre les troncs morts couverts de lichen.


Bon, pour moi, y en a moins, mais :

Citation :

You start quoting from the movie as part of regular conversation.

Peut-être pas tout le temps, mais ça arrive... Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi tout le monde me regarde bizarrement dans ce cas ?

Citation :

You refer to regular elephants as oliphaunts

-_-' Et le pire, c'est que je ne fais pas exprès... -_-'

Citation :

You have a replica of The One Ring.

Il m'en faut un autre, d'ailleurs, çui-là correspond au

Citation :

You've worn your plastic "one ring" that came on your Legolas bookmark so much the gold is completely worn off.

(c'était pas du plastique, d'abord)

Citation :

You happily traveled over an hour to the next town to see "it" because that theater has a better sound system than the one 5 minutes down the road.

C'était pas une heure, non plus...

Citation :

You have a mouse named Frodo, a bird named Gollum, and a dog named Gandalf. And that cat that keeps coming around to be petted is Legolas.

Citation :

You've become strangely obsessed with mushrooms.

Mais c'est aussi la faute à Half

Citation :

Spending $35 at the grocery store seems expensive but its Perfectly fine to spend $70 on the Hardcover LOTR book with Alan Lee Illustrations.

Citation :

You actually get these jokes and pass them on to other friends who are addicted to Lord of the Rings.

Il y a des trucs auxquels j'aurai même jamais pensé...

Citation :

En fait c'est surtout que j'ai le souvenir d'une interro de maths de 2nd où j'avais eu pendant deux heures de temps en boucle dans la tête "Puis-je avoir du bacon?"...

EXPSLDRRR !! Suuuuuuper... Moi, la plupart du temps, c'est des chansons à la con dont je ne connais qu'un vers qui se répète indéfiniment...

Citation :

Pas mon chat mais avec les employés de parking suisses... -___-

Mon Dieu...

FUFUFU!!! ^^ Ah, Pippounou... Quel petit coquin...

Citation :

Un regard vert tendre, rendu encore plus brillant par la pâleur à peine relevée de joues rougies par le froid et la course, se lève vers lui, mi-suppliant, mi-amusé, presque provocant, comme si le cadet cherchait à montrer que c’était encore une fois bel et bien lui qui avait gagné à leurs jeux.

J'aime cette description... *air de yaourt à la fraise* et le "vert tendre" est particulièrement approprié... C'est agréable de descriptionner avec des gens qui savent aussi bien manier les subtilités de la langue!
MDR l'imitation de la mère!



Après plusieurs minutes de chassés-croisés entre les minces troncs des sapins qui poussent serrés les uns près des autres, comme pour se préserver eux aussi de la bise, Merry commence à fatiguer légèrement. Pippin, surexcité par sa condition de meneur de ce nouvel affrontement, tricote au contraire sans relâche de ses petits pieds bien velus pour affronter les neiges hivernales. Cependant, lors d'une brusque bifurcation de sa part pour éviter une dernière poussée d'énergie de son poursuivant, Pippin entend juste derrière lui un bruit de glissade, puis de chute. Il se retourne pour trouver Merry vautré de tout son long dans le froid tapis blanc, sur le côté, retenant une grimace douloureuse. Aussitôt, Pip se rapproche vivement et l'aide à se redresser en position assise.
-Tu as mal, Merry?
Epoussetant vivement les fragments de glace plus tenaces s'accrochant au manteau de son cousin, il lui remet sa cape sur les épaules, notant cette fois son propre très léger tremblement, et lâche un coupable:
-Pardon...


Mwouais... Pas le top du top mais bon... faudra t'en contenter, lol...

Excuse-me... J'étais... en train de regarder des vidéos... ^^ *va d'ailleurs se replonger dedans, assez fière d'elle puisqu'elle comprend 1 mot sur 4*

Aaaaaah, j'aime beaucoup ta partie ! La description des bois est... ^^ super bien faite, j'adore ta façon de résumer en quelques mots un truc qu'on connaît bien tout en donnant un nouveau point de vue... Mais... Pauvre Merrynou... :(

Merry sourit, presque ému, et passe une main câlin dans les cheveux de Pippin, les ébouriffant plus que d’habitude bien qu’il ait toujours été persuadé de l’impossibilité de la chose, signalant qu’il va bien d’une voix douce à son cousin dont les yeux commencent déjà à s’embuer sous l’effet de l’inquiétude. Le Took repousse la main d’un geste un peu plus emporté qu’il ne l’aurait voulu, encore effrayé. Ordinairement, ce n’est pas lui qui se retourne violemment pour voir que son ami vient de s’écrouler. Ordinairement, ce n’est pas à lui d’avoir peur, de craindre d’en avoir trop fait, d’avoir trop poussé le jeu au dépens de l’autre. Ordinairement, ce n’est pas à lui qu’appartient cette seconde durant laquelle on redoute et on s’accuse. Et cette position ne lui plaît pas.
-Ce n’est pas grave. Mais, jeune Took, je vous sommerai de cesser vos âneries. Nous sommes ici pour chercher du bois à brûler, pas pour flâner.
Le Took en question prend une moue boudeuse, ses lèvres minces s’abaissant doucement jusqu’à ce que la lèvre supérieure remonte légèrement alors que ses yeux se rétrécissent. Il penche la tête. Les deux hobbits se regardent, tous les deux parfaitement sérieux. Si l’on exclue les ridules de rire qui s’esquissent de chaque côté, cherchant à ne pas éclater avant l’autre.

Lol Nastounette! Pas de pb! ^^ Pour ma part je ne les ai pas encore regardées, mais je le ferai plutôt demain, comme je vais avoir toute la sainte journée pour avancer tout plein de choses moins saintes!
Parce que, bon, j'ai encore passé une super journée (je te raconterai dans mon prochain mp si tu veux ), mais encore une fois 8h30-20h hors de la maison! Heureusement que je vais me rattraper à partir de demain!

*hurle*
Aaaaaaaaah!!!!!!! J'aime ton passage!!!! :affraid: Bou diou, c'est tellement bien relaté émotionnellement, tellement in-character, tellement réaliste, surtout... Coup de coeur pour:

Citation :

Le Took repousse la main d’un geste un peu plus emporté qu’il ne l’aurait voulu, encore effrayé. Ordinairement, ce n’est pas lui qui se retourne violemment pour voir que son ami vient de s’écrouler.

Finalement, les deux jeunes Hobbits laissent filer leur inépuisable exubérance amusée de concert. Pippin aide Merry à se relever et s'exclame sans lâcher sa main:
-Brrr, j'ai froid aux oreilles, moi!
-Voilà ce qui arrive lorsqu'on ne prend pas garde à son bonnet, petit étourdi! Viens, on va aller le rechercher, et nous ramasserons du bois sur le chemin.
-Et on rentre, après? interroge le plus jeune avec espoir, se baissant déjà pour cueillir un tronçon de branche résineuse.
-Ah? Tu as assez de neige pour aujourd'hui? demande avec un sourire Merry en prenant la direction du lieu de la bagarre ayant conduit à la perte du précieux couvre-chef de laine.
-J'ai faim... et puis mes petits pieds sont tout glacés, regarde! déclare d'un ton presque scandalisé Peregrin en sortant un peton aux poils collés par les fragments de glaçons.
-En route, alors! Et tu as raison de nous faire rentrer: la nuit tombe vite en hiver...
Pippin trottine un peu pour rattraper son cousin et marcher à ses côtés.
-Me diras-tu une histoire, ce soir?
-Nous verrons si tu es assez aimable pour le mériter... répond Merry avec une fausse taquinerie.
-... Me laisseras-tu le dernier morceau de tarte à la poire de tante Primula?
-Ca, mon ami, vous pouvez toujours courir!

Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !! C'est trop mimi !! Elle est trop fluffyyyyyy cette suite !
Et pis surtout :
raaaaaaaaaaah mrrrrrrrr raaaaaaaah (on se comprend) ce dialogue à la fin !! Ils sont vraiment bien restitués, les deux lascars, là... :cheers:
Bon, sur ce, je vais aller me coucher... (seigneur Dieu, le Dom en mini-jupe... Il faut absolument que tu voies ces vidéos.)
*va regarder en dernier l'histoire raconté par Lij histoire de faire de beaux rêves*
(tu me raconteras ta journée ? )

Nasty, envoyée de force, pour une fois

Bon... Je suis pas très fière de moi, sur ce coup... :?

Pippin prend une nouvelle fois sa tête des mauvais jours, donnant un coup de pied dans un malheureux cailloux traînant sur le chemin. Le mouvement d’humeur, feint, ils le savent tous deux, fait pouffer Merry qui se rapproche de son cousin pour le serrer contre lui, ne faisant pas attention à sa tentative d’échapper à l’étreinte pour signaler de manière plus convaincante sa mauvaise humeur.
-Peut-être pourrions-nous essayer d’en faire une autre pour te contenter ?
Le Took ne répond pas, gardant le regard fixé droit devant lui. Un nouveau rire s’échappe hors des lèvres rosies par le froid, légèrement déchirées par endroit de l’aîné, se transformant très rapidement en une quinte de toux lui perçant la gorge, déchirante, rauque. Merry soupira. Voilà aussi ce qui arrive quand on se précipite à la suite de son cousin, sans penser à s’habiller plus avant quand l’autre ne rêve que de partir à l’aventure. Pippin lance un regard légèrement inquiet vers son ami, qui répond par un air encourageant, reprenant vite constance.
-A moins que tu ne fasses pas assez confiance à mes talents culinaires…
-Ce n’est pas moi qui ait failli tuer toute ma famille avec un seul plat, Maître Brandebouc !
Disant ces mots, Pip’ accélère le pas, craignant sans doute une riposte de la part du principal concerné, qui se contente de soupirer. Le souvenir n’est pas non plus des plus agréables. On ne lui avait, il faut le dire, alors jamais vraiment appris les futilités pourtant importantes de la cuisine. La cuisson. Le tri des aliments.
-Merry ! Je ne retrouve pas mon bonnet !
Le hobbit s’élance vers son cousin.

Oooooh mais si, elle est toute mimi ta suite! ^^ C'est trognon le Pip qui fait mine d'échapper à Merry pour marquer sa ronchonnitude (français? ... comment ça?)

Citation :

Un nouveau rire s’échappe hors des lèvres rosies par le froid, légèrement déchirées par endroit de l’aîné, se transformant très rapidement en une quinte de toux lui perçant la gorge, déchirante, rauque.

Oooh, poor Merry... :( En plus, on entend vraiment les quintes de toux à la faveur du film...


Bon, ben moi aussi de mon côté je ne suis pas ravie-ravie... :?


-Cherche donc, il doit bien être quelque part!
-Tu le vois, toi qui est si malin?
Merry a en effet beau scruter l'endroit de leur petite bagarre, aucune tache de couleur ne se détache sur le blanc de la neige maculé seulement par leurs quelques traces de pas. Perplexe, il se gratte la nuque.
-Etrange... Je suis pourtant persuadé que c'est ici que tu l'avais perdu...
-Oui... approuve un Pippin un peu ennuyé.
-Eh bien peu importe, prends donc le mien! s'exclame Meriadoc en enfilant sur les boucles brunes de son cousin son propre bonnet à la forme alongée pourvu d'un petit pompom bleu que celui-ci adorait tirer pour s'amuser et l'agacer.
Cependant Pippin proteste aussitôt:
-Non, Merry! Pas question! Toi tu es déjà malade!
-Sornettes! répond l'aîné en adoptant un sourire bravache.
Peregrin arrache vivement le couvre-chef dont on vient de le pourvoir et le tend à son propriétaire.
-Ca ne servirait à rien, Merry, je n'ai pas froid. C'est juste que ma mère va encore me gronder quand je rentrerai demain... explique-t-il, déjà attristé par la perspective.
-J'en ai un presque identique, Pip. Ta mère n'y verra que du feu! assure Merry avec un sourire encourageant. Cela dit, tes oreilles sont fragiles et n'ont aucune envie de geler sur pied jusqu'à ce qu'elles tombent de ta petite tête de linotte. Alors garde celui-ci jusqu'à ce qu'on soit rentrés à Château-Brande.
Pippin fronce les sourcils.

Dis pas ça, c'est absolument trop cute !! ^^ Raaaaah, ce Merry ! Adorable... *grand sourire crétin*
J'adore sa dernière réplique, d'ailleurs, mais... les oreilles, ça gèle sur pieds ? (désolée... -_-' En plus, je trouve ça mimi tout plein, cette façon de le dire ^^)

-Mais…
-Je ne plaisante pas, Peregrin, reprend Merry, cette fois-ci plus fermement, sans se départir d’un agréable sourire, comme pour enlever un peu de leur dureté aux mots qu’il vient à peine de prononcer. Tu porteras ce bonnet pour rentrer, que tu le veuilles ou non. Moi, je ne suis jamais malade, tu sais bien que les maladies rebroussent leur chemin quand elles me voient arriver, je suis bien trop terrifiant !
Merry ajoute un mouvement de mains ondulant, donnant son interprétation très personnelle de ‘la maladie terrifiée par ses soins’. Pippin jette un coup d’œil inquisiteur à son aîné, vérifiant sa détermination absolue, confirmée par des yeux beaucoup plus sérieux que d’habitude alors qu’il lui rend son regard. Il pousse un petit soupir, décidé lui aussi. Posant le bonnet par terre avec un air de défi, il reprend son chemin avec une allure plus martiale qu’à l’accoutumée.
-Pippin ! se récrie aussitôt son cousin, s’arrêtant au milieu du chemin à côté de la tâche bleue.
Le hobbit interrompt sa marche et se retourne, un sourire angélique plaqué sur les lèvres.
-Oui ?
Meriadoc passe une main lasse sur son visage.
-Bien. Les gens du château organiseront sûrement une battue dès ce soir pour le retrouver, mais il n’est pas question que je le ramasse.
-Bien !
-Continuons, puisque c’est entendu.
Pippin attend jusqu’à ce que l’autre le rattrape, puis ils repartent, chacun déterminé à ne pas revenir en arrière.

...
est-ce utile de préciser que je n'aime pas ma suite ?

YIYIYIYIYI! Une ch'tite suite!!!!! *toute heureuse*

Citation :

mais... les oreilles, ça gèle sur pieds ?

Maiheu... ^^'

Citation :

Merry ajoute un mouvement de mains ondulant, donnant son interprétation très personnelle de ‘la maladie terrifiée par ses soins’.

Lolol, quelle image!!! ^_______________________^

Et j'ai adoré le Pippin à la démarche martiale! Je voyais vraiment tout à fait le petit bout effronté et dégagé... ^^



Alors qu'ils voient poindre Château-Brande au sommet de la colline de Bouc, Pippin tourne son visage malicieux vers son cousin pour faire remarquer:
-C'est stupide, tout de même... Au lieu de ne rentrer qu'avec un seul bonnet en moins, nous en avons deux à déplorer! Je vois d'ici venir la réprimande dans les règles de l'art...
-Stupide, en effet, je ne te le fais pas dire, Pip... répond simplement Merry sans détourner le regard de leur chemin, mais ne pouvant empêcher un sourire en coin de crisper la comissure de ses lèvres momentanément gercées par le vent et le froid.
Il ne peut empêcher une brève toux.
-Ainsi, je vais me faire semoncer alors que j'essayais tout simplement de me comporter en cousin aîné responsable et altruiste... comme elle me le rabâche toujours quand soit disant je te fais faire des sottises! Pippin, tu n'es vraiment pas malin...
-Il faudra te reposer, quand nous serons rentrés... au chaud, surtout, déclare le Hobbit aux prunelles vertes avec l'aplomb des jeunes. Si elle te dispute, je t'apporterai le goûter dans ton lit, ça te va?
-Es-tu bien sûr que nous allons y avoir droit, après avoir été si négligeants avec "la valeur des biens de la famille qui trime pour nous" et je te passerai la suite?
Le sourire rayonnant du minois arrondi par la gentillesse de Pippin tombe alors brutalement pour un choc pantois, outré et soudain anxieux.

J'ai bientôt fini mon mp, ma chère ne désespère pas...

Au fait, sinon, avant que tu partes sans que je t'aie demandé: est-ce que je te vois quand même demain ou pas?

Voui, demain I'm here... Après tout, demain, ce n'est que la veille de la rentrée... Et la rentrée, c'est usuel. Par contre, dans une semaine... *démoralisée*
En tout cas, j'aime beaucoup ta suite ! ^^

Citation :

mais ne pouvant empêcher un sourire en coin de crisper la comissure de ses lèvres momentanément gercées par le vent et le froid.
Il ne peut empêcher une brève toux.

Ooooooh... *tête absolument toute attristée, prend Merry contre elle pour lui faire un câlin* Poor, poor chéri...

Et oooooooooh, poor Pippin pour la phrase de fin...

-Elle ferait ça ?
Merry continue sa route sans répondre, un demi-sourire mystérieux qu’il cherche à cacher en tournant la tête vers les autres monts enneigés tordant ses lèvres contre sa volonté tandis que Pippin, ayant stoppé son cheminement un instant sous l’effet de la surprise, trottine vivement pour le rattraper, prend sa main et commence à cabrioler, forçant son ami à le suivre dans ses mouvements. Mouvements qui, loin de continuer sur la ligne du chemin déjà tracé par leurs anciennes traces de pas, semblent devenir de plus en plus concentriques. Merry éclate de rire, prenant conscience de la volonté du jeune Took.
-Pip’, arrête ça ! Il faudra bien rentrer un jour, tu ne crois pas ?
-On va cherche mon bonnet ! déclara Pippin, donnant un coup de poing en l’air pour donner du poids à l’affirmation.
-Mais…
-On va cherche mon bonnet, Merry ! Tu vas remettre le tien, et on cherchera la mien jusqu’à la tombée de la nuit s’il le faut.
Le Brandebouc hausse les sourcils, surpris, presque choqué, devant le ton volontaire bien qu'amusé, que montre à présent Peregrin. Il a un sourire incrédule, cligne plusieurs fois des yeux, ne sachant pas exactement comment réagir devant cette soudaine décision déclarée avec l’énergie juvénile.
-Viens !
Pippin s’accroche plus fermement à la main de son ami, et le traîne jusqu’au lieu de bagarre. Il commence à en faire le tour, l’air concentré, la main posé sur le menton dans une caricature des figures affichées par les aînés lorsqu’ils ressassent des souvenirs d'enquête.
-Si j’étais un bonnet, où me cacherais-je… chantonne-t-il.

bon courage les filles, vous devez deja faire de beaux reves mais j'aurais une pensée pour vous en conduisant ma grande à l'école ^^

Ooooooooooooh!!!!!! J'adore ton dernier morceaaaaaaaaaaau!!!!!! (*mode hystérique complète*)

Surtout le Pippin qui fait des ronds pour pas rentrer! Et le Pippin qui prend la même pause que les vieux ressassant leurs aventures passées! Et le Pippin qui chantonne YAAAAAAAAAH!!! Donnez-moi une poêle!!!!
*CHTONG!*
Merci!

Alors que Pippin est en pleine et intense réflexion, Merry remarque soudain près des larges trous dans la neige fraîche causés par leurs roulés-boulés et leur autres chahuts divers, de petites traces semblant sortir et repartir vers un bosquet.
-Regarde ça, Pip!
Les deux jeunes Hobbits se penchent sur les témoins du probable chapardage commis.
-Qu'est-ce que ça peut bien être? demande un Pippin perplexe, grattant ses boucles du bout de sa mouffle.
-Je ne sais pas... Ca semble assez peu creusé... Suivons les traces!
Pippin, excité par ce nouveau jeu improvisé, bondit à la suite du chemin de petits pas, courant à-côté pour ne pas les effacer, bientôt suivi par un Merry lui aussi intrigué et amusé par cette piste aussi inattendue qu'insolite. Finalement, leur filature les conduit à un petit trou sous une motte de terrain à couvert, un peu épargné par la neige. Merry et Pippin s'agenouillent devant et le cadet ose un oeil à l'entrée du terrier. Le Brandebouc l'en éloigne avec une douceur ferme, presque mue par l'habitude.
-Attention, on ne sait pas ce qu'il y a à l'intérieur...
-Probablement pas un monstre, si l'on en croit la taille de sa maison...
-Tais-toi donc, petit serin. Tu n'as pas envie qu'un renard te grignote le nez, si?
-Non... répond avec une légère bouderie un Pippin se passant brièvement le gant sur son museau un peu pointu, comme pour s'assurer de sa fidèle présence.
-Quoi que je pense qu'il s'agirait plutôt d'un terrier de blaireau, d'après le peu que j'ai retenu des balades avec mon père...
-Ca ne dort pas, pendant l'hiver, les blaireaux?
-Je n'en sais rien... avoue Meriadoc.
-Et alors, qu'est-ce qu'on fait, maintenant? interroge Pippin en considérant son cousin avec des yeux verts vifs, résolus à l'obéissance mais empreint d'une sourde incitation jouant sur la corde de la complicité.

Rhoooooooo ta suite ^^

Le Brandebouc lance un regard pensif à Pippin, puis scrute de nouveau le terrier, pas vraiment assuré de sa réponse.
-Merry…
La petite voix se fait entendre à nouveau, et l’aîné baisse légèrement les yeux sur un regard se faisant suppliant, une pointe d’amusement berçant toujours les prunelles d’une couleur acidulée qu’il a appris à reconnaître des années auparavant. Une main délicate s’empresse d’attraper un bout de la veste de Meriadoc pour la tirailler légèrement.
-Peut-être que ces blaireaux m’ont volé mon bonnet ? demande Pippin, avec un espoir non dissimulé.
L’aîné éclate de rire, suivi de très près par son cousin dans l’hilarité. Merry se jette alors sur l’autre hobbit, ses mains courant très vite sur ses côtes, son ventre pour faire naître de nouveaux rires, jusqu’à le mettre à terre. Attrapant ses deux poignets, à genoux au-dessus de lui, il le fixe un instant, cherchant à figer dans sa mémoire les boucles caramels s’entremêlant et formant un halo autour de sa tête, mêlées aux flocons de neige qui piquent sa chevelure de perles blanches et translucides, les yeux lui rappelant le printemps, très légèrement en amande grâce à un merveilleux sourire ouvrant les lèvres rosées sur des dents à peine pointues. Il sourit.
-Bien sûr qu’ils l’ont volé… Tu sais bien que les blaireaux punissent toujours les petits hobbits qui ne veulent pas obéir à leur grand cousin beaucoup plus sage et plus intelligent qu’eux… Et pour ça, ils viennent leur escamoter leurs affaires, pour qu’ils soient punis… et dans la nuit, quand tout le monde dort, ils viennent dans les chambres des enf…
-Merry !! Si tu continues cette histoire, je dirai à Maman que tu fais tout pour que je fasse des mauvais rêves… tu devras dormir avec moi pour me rassurer.
Le Brandebouc se relève et esquisse un clin d’œil.
-Alors, on regarde si ce sont des mauvais blaireaux ?

Citation :

-Peut-être que ces blaireaux m’ont volé mon bonnet ? demande Pippin, avec un espoir non dissimulé.

Oooooooooooooooh....... *part dans les ultrasons*

Citation :

Attrapant ses deux poignets, à genoux au-dessus de lui, il le fixe un instant, cherchant à figer dans sa mémoire les boucles caramels s’entremêlant et formant un halo autour de sa tête, mêlées aux flocons de neige qui piquent sa chevelure de perles blanches et translucides, les yeux lui rappelant le printemps, très légèrement en amande grâce à un merveilleux sourire ouvrant les lèvres rosées sur des dents à peine pointues. Il sourit.

AAAAAAAAAAAAH la vision!!!! *l'a vraiment vue, y compris le sourire chaleureux de Merry à la fin, et a failli mourir de bonheur sur place* Réellement.

Citation :

-Merry !! Si tu continues cette histoire, je dirai à Maman que tu fais tout pour que je fasse des mauvais rêves… tu devras dormir avec moi pour me rassurer.

Ca c'était pas la chose à dire, Pip, il va redoubler d'efforts...
(Moi j'ai adoré l'histoire des bad blaireaux...)

Bon, en tit cadô de départ voici une ch'tite suite... j'espère qu'elle ne sera pas trop nullos comparée à tes sublimes images... -_________-'



-D'accord!
Merry plonge alors la main dans le terrier, précautionneusement, enfonçant bientôt son bras jusqu'à l'épaule, fronçant les sourcils et tirant un peu la langue sous la concentration.
-Tu sens quelque chose? interroge un Pippin tout excité.
Merry continue de farfouiller dans la tanière.
-Rien pour l'instant... Que de la terre sur les côtés et... Aïe!
Le Hobbit retire précipitamment son bras et ôte rapidement le gant de laine protégeant sa main, dévoilant un index ensanglanté. Tous deux le fixent quelques instants alors qu'une perle rouge dégouline le long du doigt, Meriadoc d'une expression chagrinée qui fait courber légèrement le bout de ses jolies oreilles vers le bas, Pippin avec un ahurissement incrédule élevant ses sourcils haut au-dessus de ses grands yeux verts.
-Voilà pourquoi je ne voulais pas que tu mettes ton petit museau là-dedans, Pipeau... sourit misérablement l'aîné, trempant son doigt meurtri dans la neige et grimaçant sous la douleur.
Une larme roule à nouveau sur la joue veloutée de Peregrin, pâlie par le froid.
-Pardon, Merry... Je ne te donne que des misères et j'en suis bien fâché... Montre-moi, tu as très mal? dit-il en prenant avec une délicatesse toute penaude le poing de son cousin pour examiner la blessure.
-Non, mentit le jeune Hobbit pour qui il s'agissait d'une grande blessure.
-Quelle qu'elle soit, c'est vraiment une vilaine bête que celle qui habite là-dedans. Elle mériterait qu'on lui détruise sa maison! s'exclame alors le cadet en se redressant, soudain pris d'une pulsion vengeresse.
Mais Merry le retient alors de sa main valide.
-Non, Pip... Qui sait, peut-être était-ce une maman blaireau avec des petits en avance, et qu'elle voulait les protéger. Il ne faut pas faire ça.
Pippin le considère de son air triste, encore un peu contrarié mais semblant comprendre et admirer la mansuétude de son "sage grand cousin".
-Viens plutôt me faire un câlin pour faire partir le mal, suggère celui-ci en tendant son bras encore vierge d'aventures souterraines.
Peregrin vient alors se blottir très chaudement contre lui, comme pour lui faire une bouillotte. Extrayant la phalange entaillée de la bouche de Merry en saisissant à nouveau sa main, il dépose plusieurs petits bisous précautionneux sur la trace rougie en bodure, lançant entre chacun des promesses pleines de bonne volonté.
-On va rentrer, et te laver ça pour que tu n'attrapes pas de maladie... et puis Maman te fera un bandage... et après moi je te ferai plein de bisous... et on mangera le goûter devant le feu... et je te donnerai la moitié de ma part.
Meriadoc rit doucement devant une telle démonstration de bonté de la part de son petit cousin à l'avidité maladive et fourre son nez gelé dans ses boucles brunes soyeuses, jusque contre le cuir chevelu si chaud, et soupire doucement, ne sentant déjà pratiquement plus la douleur au bout de son doigt.






... Mwouais... :?

AAAAAAH !!
Mais non, mais non, il faut pas que tu te changes aussi durement, c'est terrible ça ! Mon Dieu la blessure (*commence à pleurnicher en disant que c'est vraiment trop sadique*), et... Oooooooooooooh le petit Pip trop mignon !!
(quant à moi, j'aime pas du tout cette suite, mais... passons)

Pippin se love contre son cousin, posant son front dans la courbe joignant le cou aux épaules, enfouissant sa tête dans les douces boucles claires lui frôlant le visage en un léger voile, aspirant l’odeur si agréable de son cousin, appréciant la douceur du tissu de sa veste. Il ferme les yeux, se laisse aller à se détendre contre lui, à ne ressentir que les douces vagues relaxantes de la respiration de l’aîné, n’entendant que les souffles chauds dans l’air glacé qui le bercent peu à peu. Il cherche à cacher ses joues qui se sont rougies, assorties aux bouts pointus de ses oreilles eux-aussi empourprés, son regard légèrement humide après sa peur à la vue de la blessure, des yeux de Merry qui pourrait s’inquiéter plus que nécessaire. Il se sent honteux, comme responsable, presque coupable de cette blessure. Sans lui, Merry n’aurait pas essayé de chercher les bêtes. Sans lui, cette mauvaise blessure qui l’a tant effrayé n’aurait pas ensanglanté la peau fine et pâle. Sans lui… Il ne peut s’empêcher de trembler plus qu’il ne le devrait.
-Je suis… Je suis désolé, tente-il d’articuler dans le creux de l’oreille de son aîné, réprimant les claquements nerveux de ses dents.
-Pippin… Pippin, ce n’est pas grave… regarde.
Meriadoc, le poussant très délicatement hors de l’étreinte, exhibe son doigt blessé, encore rouge mais dont la plaie ne laisse déjà plus échapper aucune perle de sang.
-Ca ne saigne plus, et ça ne me fait même plus mal, ment-il avec assurance alors qu’il sent encore, de façon plus légère mais toujours présente, les affres de cette pointe enfoncée dans son index.
-C’est vrai ? demande Pippin, inquiet, un air proche de la timidité tendant ses traits, ses yeux emplis d’une lueur d’espoir.
-Bien sûr, Pip. Enfin, tu sais bien qu’on a déjà traversé des épreuves bien plus rudes et éprouvantes, et que j’ai déjà souffert plus que ça.
Le Touque crispe doucement les lèvres, toujours inquiet et doutant encore. Il connaît assez Merry pour savoir qu’il est prêt à lui raconter de jolies histoires n’ayant que de minces liens avec la réalité quand il s’agit de le protéger.
-Alors… On rentre ?
L’aîné accompagne sa proposition d’un sourire paisible en prenant la main de Pippin, commençant déjà à le conduire sur le chemin de la maison déjà parcouru maintes et maintes fois.
-On dira qu’un blaireau s’est battu avec nous pour récupérer ton bonnet, sourit-il.
Pippin éclate de rire.