La lanterne fringante
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 Six Feet Under - scène coupée

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Pinec
Lilitu à la lanterne
Pinec


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Age : 36
Localisation : Sur les genoux de Misha, Pocket!Moriarty entre les mains.
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MessageSujet: Six Feet Under - scène coupée   Six Feet Under - scène coupée EmptyMar 9 Déc - 23:07

Ce passage fait réellement partie d'un épisode de la saison un... Du moins pour le début du dialogue...
Je ne vais pas vous spécifier le pairing, mais attention ! Soyez avertis que c'est vraiment pas catholique.
Sinon, il y a une VO et une VF, un peu plus bas... (Juste pour les dialogues, bien qu'il puisse y avoir deux trois différences de correction ^^').
^^
Des questions ?


-----


-All and all it's been a pretty bad day... Goddamit!
Nate lança son autre chaussure sur le sol.
-Sometimes I feel like I have got no fucking idea what I'm doing. It's like I made this bullshit decision to go on that business for all the wrong reasons, 'n now it's too late.
Les mains qui se posèrent sur ses épaules tendues étaient plus confortables que jamais, plus relaxantes et rassurantes.
-It's never too late, dit la voix de Billy au-dessus de lui.
Nate ne réagit pas, il ne se retourna pas.
La pression appliquée sur sa nuque était devenu un rythme régulier et les gestes familiers dont il avait l'habitude avec Brenda revenaient, mais en plus... familier.
-You live here now? finit-il par demander.
-Na, Brenda has just been giving me a shiatsu I been kinda tense lately. So. Bad day huh?
-Yeah.
-Well. I have my share of those.
-I don't doubt that.
Brenda, peignoir de bain et serviette autour de la tête, les interrompit du comptoir.
-I don't feel like cooking tonight so you guys decide what we're having delivered.
Nate retourna son regard vers Billy, qui souriait des sourcils.
C'était un visage qu'il regardait toujours avec perplexité. Il semblait avoir plein de niveaux interchangeables, comme ces livres pour enfants dont on tourne les pages pour créer de nouveaux personnages : là une bouche fine, là de grandes dents, ici un nez rond et puis, un regard tout bleu. Seulement les pages du livre de Billy étaient cornées, certaines avaient étées perdues, si bien qu'on les avait recollé au mauvais endroit, et qu'on en avait remplacées certaines par des dessins tordus fait par des enfants aveugles avec des rasoirs sur du cuir d'éléphant... Il passait du rire aux larmes, du pervers au malicieux, et restait étrangement obsédant.
Brenda quand à elle avait un visage parfois si fixe qu'on doutait qu'elle était bien la soeur de Billy. Et là, un éclair et une page se tournait, brièvement, un livre animé que l'on fait se dérouler entre ses deux mains. Et elle était bien Billy, elle était bien Isabel. Mais son sourire trompait.
Les mains de Billy sur ses épaules descendirent jusqu'aux coudes, dérapèrent sur le torse, remontant par la gorge jusqu'au crâne. Il n'y avait pas de gêne avec lui, juste de la colère ou de la perplexité. Et ce depuis le premier jour. Il n'osait s'expliquer ça par un lien avec sa soeur, une connexion au point d'une reconnaissance. Une extension.
Des mains plus aiguës et précises vinrent remplacer la chaleur de celles de Billy, qui apparut dans son champ de vision.
-Vietnamese?
Il sortit de la pièce et le menton de Brenda se joignit à ses mains, se déposant à sa place, en creux dans l'épaule droite de Nate.
-He's not so bad, plus he's taking his meds again..
Elle avait des lèvres chaudes, et c'était peut-être bien la seule chose qui l'était chez elle. C'était agréable, ce petit coin de volcan dans toute cette bakélite. Il l'imagina plus vieille, devenue entièrement de pierre, le volcan ne crachant plus de lave, plus qu'une braise au coeur de son ventre. Elle aurai une beauté glaciale, névrotique, effrayante.
Billy revenait avec le téléphone, qui fut abandonné sur la table basse, et un joint, qu'il avait déjà allumé et qu'il lui tendait.
-It's better shit than last time, you won't badtrip with that one, man.
C'était effervescent, et non dépresseur. L'air chaud dans sa gorge et ses poumons réchauffait dans son regard l'image de Brenda, son reflet noir et blanc prenait de la couleur, son haut rouge chauffait lentement le corps en-dessous. Et l'image de Billy sur son épaule, ocre et bois comme le salon. Sa propre réflexion vint s'ajouter à cette superposition, son aspect automnal condensant les deux autres, se fondant un peu dans l'unité déjà existante. Il tendit le joint à Brenda qui se cala en arrière et inspira en fermant les yeux. Une mélodie sourde montait de sa gorge, méconnaissable, une vibration modulée. Billy était venu s'asseoir contre lui, son genoux touchant son genoux, sa main posée sur ce genoux, appuyant dessus jusqu'à ce que son dos se redresse et qu'il se rapproche encore. Nate ne dit rien. Billy pencha la tête, et, enfilant un de ses masques de pacotille, un air moqueur et innocent, l'embrassa, ses lèvres, le bord de ses lèvres, puis l'intérieur de ses lèvres, et bientôt il savait que Billy aussi avait un volcan à l'ourlet de sa bouche. Et sa main n'était pas troublée d'être posé sur la nuque du frère de la femme qu'il aimait. Femme qui était toujours penchée, somnolente, appuyée sur les coussins rouges sur lesquels ils mangeaient à même le sol, les yeux clos et vibrant de cette ferveur de l'absence cotoyant la présence de soi-même, le tout paisiblement. Les yeux mi-clos, le futur directeur funéraire laissait se dérouler le moment, sur lui, autour de lui.
La main de Brenda posée sur la cuisse de Billy le liant à elle, et lui, amant de sa soeur, la reliant à Billy.
Billy allait parler mais il lui rendit son baiser. Le regard qu'elle posa sur eux n'était pas surpris, ni choqué, il était amusé. Mais que savait-on vraiment, quand il s'agissait d'elle ? Elle décrocha un foulard du porte-manteau et voila les yeux de Nate, posant ses lèvres sur les siennes. Il y avait deux paires de mains sur lui, mais lesquelles se tenaient et lesquels n'aurais pas dû être là où elles se trouvaient ? Il atteignit une épaule qu'il saisit, attira à lui. Le grognement d'une voix masculine lui parvint, mais il n'était soudain plus sûr de savoir si elle ne lui appartenait pas. Des craquements sur le parquets éteignirent la lumière et revinrent, on se cogna contre une table, on gémit, et on re-saisit.
Le bandeau dû tomber à un moment, Nate prit conscience aussi d'être allongé sur le sol, la bouche de Brenda sur son cou et celle de Billy sur son ventre. Passivement sensualisé, il se redressa et regarda dans la semi-obscurité les mains des deux autres se tenir fermement tout en allant vers lui. Il sourit et se mit debout, échappant à leur prise. Se dirigeant vers la chambre, il se retourna un instant et les regarda qui, tout en se redressant s'accrochaient l'un à l'autre comme ivres. Il savait qu'ils n'avaient pas suffisament bu ce soir, il savait la fièvre qui les prenait, et il regarda leurs baisers comme on regarde un lever de soleil.
Tenant la main de Billy il les attira vers la chambre.

[Nathaniel prit la main de sa soeur et celle de son amant. Il les allongea tout deux sur le lit et s'étendit au milieu. Le silence bourdonnait de mille pensées et de mille réussites. Sa main descendit sous les vêtements, il les mit nus comme ils devraient l'être, Nate suivait chacun de ses gestes d'un air si beau, et sa soeur, oh, Isabel était parfaite d'envie et d'enthousiasme. Posant sa main au creux de sa soeur, il baisa peu à peu et plus sûrement le corps de l'homme à ses côtés. Ses lèvres descendirent sur ses cuisses et embrassèrent férocement le sexe tout en sentant le corps de Brenda se rapprocher contre lui, la chaleur de son ventre et sa poitrine, sa toison contre le bas de son dos, sa tête en creux dans son épaule, quelques mèches sur ses oreilles, elle repoussant le corps de Nate pour se saisir des lèvres de Billy, et l'amant suivit le geste de la femme pour embrasser à son tour le creux de ses reins. Le volcan qu'il avait perçu tout à l'heure comme puisant sa source aux lèvres des autres, il le sentait prendre possession de lui, de la racine de ses cheveux qu'il sentait si fort jusqu'aux nerfs de ses genoux qui vibraient, s'accrochant à ses lèvres comme un tatouage. ]



/VO
____________
VF


-Enfin au total ça a été une sacrement mauvaise journée.... Bordel de dieu !
Nate lança son autre chaussure sur le sol.
-Des fois j'ai l'impression de ne pas avoir la moindre idée de ce que je suis en train de faire. C'est comme si j'avais pris cette décision complètement conne de reprendre cette entreprise pour toutes les mauvaises raisons, et maintenant c'est trop tard.
Les mains qui se posèrent sur ses épaules tendues étaient plus confortables que jamais, plus relaxantes et rassurantes.
-Il n'est jamais trop tard, dit la voix de Billy au-dessus de lui.
Nate ne réagit pas, il ne se retourna pas.
La pression appliquée sur sa nuque était devenu un rythme régulier et les gestes familiers dont il avait l'habitude avec Brenda revenaient, mais en plus... familier.
-Tu vis ici maintenant ? finit-il par demander.
-Non, Brenda me donnait un massage shiatsu, j'étais plutôt tendu ces derniers temps. Alors, mauvaise journée, hein ?
-Ouais.
-Ouais, j'en ai pas mal aussi.
-J'en doute pas.
Brenda, peignoir de bain et serviette autour de la tête, les interrompit du comptoir.
-J'ai pas envie de cuisiner ce soir, je vous laisse décider ce qu'on se fait livrer, les gars.
Nate retourna son regard vers Billy, qui souriait des sourcils.
C'était un visage qu'il regardait toujours avec perplexité. Il semblait avoir plein de niveaux interchangeables, comme ces livres pour enfants dont on tourne les pages pour créer de nouveaux personnages : là une bouche fine, là de grandes dents, ici un nez rond et puis, un regard tout bleu. Seulement les pages du livre de Billy étaient cornées, certaines avaient étées perdues, si bien qu'on les avait recollé au mauvais endroit, et qu'on en avait remplacées certaines par des dessins tordus fait par des enfants aveugles avec des rasoirs sur du cuir d'éléphant... Il passait du rire aux larmes, du pervers au malicieux, et restait étrangement obsédant.
Brenda quand à elle avait un visage parfois si fixe qu'on doutait qu'elle était bien la soeur de Billy. Et là, un éclair et une page se tournait, brièvement, un livre animé que l'on fait se dérouler entre ses deux mains. Et elle était bien Billy, elle était bien Isabel. Mais son sourire trompait.
Les mains de Billy sur ses épaules descendirent jusqu'aux coudes, dérapèrent sur le torse, remontant par la gorge jusqu'au crâne. Il n'y avait pas de gêne avec lui, juste de la colère ou de la perplexité. Et ce depuis le premier jour. Il n'osait s'expliquer ça par un lien avec sa soeur, une connexion au point d'une reconnaissance. Une extension.
Des mains plus aiguës et précises vinrent remplacer la chaleur de celles de Billy, qui apparut dans son champ de vision.
-Nourriture vietnamienne ?
Il sortit de la pièce et le menton de Brenda se joignit à ses mains, se déposant à sa place, en creux dans l'épaule droite de Nate.
-Il va mieux, et il reprend ses médocs...
Elle avait des lèvres chaudes, et c'était peut-être bien la seule chose qui l'était chez elle. C'était agréable, ce petit coin de volcan dans toute cette bakélite. Il l'imagina plus vieille, devenue entièrement de pierre, le volcan ne crachant plus de lave, plus qu'une braise au coeur de son ventre. Elle aurai une beauté glaciale, névrotique, effrayante.
Billy revenait avec le téléphone, qui fut abandonné sur la table basse, et un joint, qu'il avait déjà allumé et qu'il lui tendait.
-C'est de la meilleure merde que l'autre fois, tu ne feras pas de badtrip avec celle-là, mec.
C'était effervescent, et non dépresseur. L'air chaud dans sa gorge et ses poumons réchauffait dans son regard l'image de Brenda, son reflet noir et blanc prenait de la couleur, son haut rouge chauffait lentement le corps en-dessous. Et l'image de Billy sur son épaule, ocre et bois comme le salon. Sa propre réflexion vint s'ajouter à cette superposition, son aspect automnal condensant les deux autres, se fondant un peu dans l'unité déjà existante. Il tendit le joint à Brenda qui se cala en arrière et inspira en fermant les yeux. Une mélodie sourde montait de sa gorge, méconnaissable, une vibration modulée. Billy était venu s'asseoir contre lui, son genoux touchant son genoux, sa main posée sur ce genoux, appuyant dessus jusqu'à ce que son dos se redresse et qu'il se rapproche encore. Nate ne dit rien. Billy pencha la tête, et, enfilant un de ses masques de pacotille, un air moqueur et innocent, l'embrassa, ses lèvres, le bord de ses lèvres, puis l'intérieur de ses lèvres, et bientôt il savait que Billy aussi avait un volcan à l'ourlet de sa bouche. Et sa main n'était pas troublée d'être posé sur la nuque du frère de la femme qu'il aimait. Femme qui était toujours penchée, somnolente, appuyée sur les coussins rouges sur lesquels ils mangeaient à même le sol, les yeux clos et vibrant de cette ferveur de l'absence cotoyant la présence de soi-même, le tout paisiblement. Les yeux mi-clos, le futur directeur funéraire laissait se dérouler le moment, sur lui, autour de lui.
La main de Brenda posée sur la cuisse de Billy le liant à elle, et lui, amant de sa soeur, la reliant à Billy.
Billy allait parler mais il lui rendit son baiser. Le regard qu'elle posa sur eux n'était pas surpris, ni choqué, il était amusé. Mais que savait-on vraiment, quand il s'agissait d'elle ? Elle décrocha un foulard du porte-manteau et voila les yeux de Nate, posant ses lèvres sur les siennes. Il y avait deux paires de mains sur lui, mais lesquelles se tenaient et lesquels n'aurais pas dû être là où elles se trouvaient ? Il atteignit une épaule qu'il saisit, attira à lui. Le grognement d'une voix masculine lui parvint, mais il n'était soudain plus sûr de savoir si elle ne lui appartenait pas. Des craquements sur le parquets éteignirent la lumière et revinrent, on se cogna contre une table, on gémit, et on re-saisit.
Le bandeau dû tomber à un moment, Nate prit conscience aussi d'être allongé sur le sol, la bouche de Brenda sur son cou et celle de Billy sur son ventre. Passivement sensualisé, il se redressa et regarda dans la semi-obscurité les mains des deux autres se tenir fermement tout en allant vers lui. Il sourit et se mit demain, échappant à leur prise. Se dirigeant vers la chambre, il se retourna un instant et les regarda qui, tout en se redressant s'accrochaient l'un à l'autre comme ivres. Il savait qu'ils n'avaient pas suffisament bu ce soir, il savait la fièvre qui les prenait, et il regarda leurs baisers comme on regarde un lever de soleil.
Tenant la main de Billy il les attira vers la chambre.

[Nathaniel prit la main de sa soeur et celle de son amant. Il les allongea tout deux sur le lit et s'étendit au milieu. Le silence bourdonnait de mille pensées et de mille réussites. Sa main descendit sous les vêtements, il les mit nus comme ils devraient l'être, Nate suivait chacun de ses gestes d'un air si beau, et sa soeur, oh, Isabel était parfaite d'envie et d'enthousiasme. Posant sa main au creux de sa soeur, il baisa peu à peu et plus sûrement le corps de l'homme à ses côtés. Ses lèvres descendirent sur ses cuisses et embrassèrent férocement le sexe tout en sentant le corps de Brenda se rapprocher contre lui, la chaleur de son ventre et sa poitrine, sa toison contre le bas de son dos, sa tête en creux dans son épaule, quelques mèches sur ses oreilles, elle repoussant le corps de Nate pour se saisir des lèvres de Billy, et l'amant suivit le geste de la femme pour embrasser à son tour le creux de ses reins. Le volcan qu'il avait perçu tout à l'heure comme puisant sa source aux lèvres des autres, il le sentait prendre possession de lui, de la racine de ses cheveux qu'il sentait si fort jusqu'aux nerfs de ses genoux qui vibraient, s'accrochant à ses lèvres comme un tatouage. ]
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