Tout d'abord, j'espère ne pas décevoir certaines dans la perception que j'ai de ce roman, et qui m'a fait écrire ce texte...
C'est court, mais j'ai du mal à écrire long, donc... En espérant que ça vous plaise quand même...
Impérissable" Cher Claude,
Il y a des choses qui ne changeront jamais, n'oublie pas ça. Pas même un départ à Rome. Surtout si je te suis. Si nous te suivons.
Le temps et l'espace n'ont pas d'emprise sur nous. N'avons-nous pas déjà réuni Néron, Claude et Tibère une première fois ?
Tibère"
Ces quelques mots, Claude les avait gardé bien précieusement. Il était retombé dessus un peu par hasard, oubliant qu'ils se trouvaient là, au beau milieu d'un bouquin. Certainement celui qu'il lisait à l'époque.
Tibère avait raison. Il y avait des choses qui ne changeraient jamais. Qui n'avaient pas le droit de changer.
Comme ce qui les liait tous les trois. Cette si forte amitié mêlée de grandeur et de décadence.
Ce lien qui les avait surpris au premier regard. D'abord lui et Tibère, et ensuite, Néron.
Il suffisait de les regarder pour se rendre compte à quel point leur rencontre était une évidence. Une évidence telle qu'elle n'envisageait même pas la séparation.
Claude allait à Rome ? Très bien. Néron et Tibère s'y rendait aussi.
Sans qu'aucun des trois n'émette le moindre doute, la moindre question.
C'était comme ça, un point c'est tout. Leur vie était comme ça.
Ce que Claude éprouvait pour Tibère, ça n'avait jamais changé. Parce qu'il avait aimé Tibère depuis le début.
A 15 ans, il l'aimait déjà, et il l'aimait encore aujourd'hui. Il l'aimait toujours à 27 ans, il l'aimait toujours à Rome.
Le temps et l'espace n'avaient pas d'emprise sur eux.
Néron l'avait remarqué bien avant Tibère. Claude n'avait éprouvé aucune gêne en lui avouant tout.
Néron vous faisait dire des choses sans que vous vous en rendiez compte... Quant à savoir si c'était en bien ou en mal... Claude ne se posait plus la question. Sa confiance en son ami était totale.
Il n'y avait pas de demi-mesure avec eux : c'était tout ou rien.
Alors, l'amour de Claude pour Tibère avait pris toute la place. Il s'était installé, émiettant partout son doux refrain.
Tibère ne l'avait pas manqué. Il n'avait pas été surpris non plus.
Parce que c'était la même chose, le même sentiment qu'il trainait depuis sa première rencontre avec Claude.
Néron avait craint de devoir s'effacer, lui qui ne s'effaçait jamais. Il avait craint de devoir balader sa magnificence ailleurs.
Mais c'était sans compter sur le fait qu'il y a des choses qui ne doivent jamais changer.
Fin.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, si vous en avez pensé quelque chose...
Merci !