Hello you all everybody! ^^
Comme je commence à avoir rattrapé à peu près tout ce que j'avais à faire, et que je n'ai malheureusement toujours pas commencé mon thème d'anglais pour la rentrée, je me suis offert un petit extra histoire de ne pas perdre la main
Il s'agit donc de la traduction d'une ficlet, un nouveau truc que j'ai découvert grâce à un lien donné par notre largueuse officielle de LJ, j'ai nommé Gredounette (donc merci à elle!), et qui consiste à écrire quelques lignes à partir d'une image. J'ai trouvé que celle-ci était vraiment fendard, et contenait de plus quelques situations bien affriolantes, alors je vous la jette en pâture, chères Dombilleuses francophones:
Titre (pour le forum): Le kilt
Auteur: Pippinmctaggart
Pairing: Dom/Billy
Rating: PG-13
Billy ouvrit la porte de chez Kintail et poussa Dom à l’intérieur.
« Parce que tu as promis à Marg que tu le porterais à son mariage, voilà pourquoi. »
« J’ai jamais dit ça, » jura Dom en ronchonnant, et en freinant obstinément des quatre fers.
« Tu l’as fait, et tu le sais, » marmonna Billy. « Qu’est-ce qui te met dans un état pareil, de toute façon ? Je croyais que tu aimais bien quand je portais mon kilt. »
Dom baissa les yeux sur le kilt passé de Billy, l’ancien tartan de Boyd aux couleurs moins vives que celui qu’il portait d’habitude.
« Oui, j’aime bien – t’as la classe en jupe – cela dit… »
« C’est pas une jupe, ducon. » Billy lui donna une autre bourrade. « Maintenant tu rentres ton putain de cul dans cette cabine. Je vais chercher ton
kilt. »
Quelques instants plus tard, Billy se glissa dans la petite pièce d’essayage, des cintres à la main. Dom laissa échapper un glapissement de jeune fille, une main sur la poitrine et l’autre couvrant la braguette de son pantalon.
« Tais-toi, grande courge, » intima Billy en retenant son rire. « Tu as de la chance qu’ils m’aient à la bonne ici. D’habitude ils ne laissent pas deux mecs seuls dans la cabine d’essayage, tu sais. Je te dis pas ce qu’ils pourraient y fabriquer. »
Dom gloussa, passant son tee-shirt par-dessus sa tête.
« Alors, comment t’as fait pour les convaincre ? »
Billy pendit les vêtements à un crochet du mur.
« Je leur ai expliqué que c’était ton tout premier kilt et que tu étais une timide petite princesse. »
« Connard. » grogna Dom en baissant son pantalon.
« … Dom, » gronda Billy. « Je croyais t’avoir dit de porter un caleçon… »
Il eut un air tout innocent.
« Quoi ? C’est pas comme si j’essayais un futal. Et d’ailleurs, c’est mon kilt. »
« Ouais, et s’il a des ajustements à faire et qu’il relève l’ourlet ? »
Dom sourit de plus belle.
« Eh bien il verra que j’essaie d’être un véritable Ecossais, non ? »
Amusé malgré lui, Billy feignit une grimace de dégoût et lui lança la chemise.
« Mets-toi quelque chose sur le dos, espèce d’exhibitionniste. »
Dom donna un coup de hanche qui fit bondir son intégrité artistique.
« Mais t’aimes ça, va… »
Billy étouffa un rire et se détourna pour décrocher le sac plastique qui contenait les chausses vert bouteille. Il les passa à Dom sans regarder.
« Enfile ça, ducon. »
Pendant que Dom se débattait derrière lui avec la chemise et les chaussettes, Billy défit les boutons d’étain de la jaquette et de la veste, puis les boucles à la taille du kilt. Puis il décrocha celui-ci du cintre.
« Qu’est-ce que tu penses de ton tartan Monaghan ? » demanda-t-il en se retournant.
Il se figea à la vue de Dom vêtu seulement d’une chemise de soirée blanche toute neuve et de hautes chaussettes vert sombre.
« Nom de dieu, » lança-t-il la voix un peu rauque. « Putain, tu ressembles à une écolière ! »
Dom se tourna et donna un nouveau petit coup de rein pour relever les pans de sa chemise, exposant son derrière nu.
« Vous allez me donner la fessée, Professeur ? »
Billy ferma les yeux et prit une profonde inspiration.
« Cache-moi ça, Monaghan, ou t’auras du mal à marcher droit pour ressortir d’ici.
Dom tourna la tête par-dessus son épaule, et son regard se fit plus vif.
Billy lui tendit prestement le plaid vert, orange et brun.
« Tiens. »
Dom le considéra, puis le prit délicatement.
« Orange. Heureusement que j’aime les couleurs criardes… »
Billy se racla la gorge, puis dit doucement :
« C’est pas si criard. Mets-le. Les boucles vont sur les côtés et la chemise à l’intérieur. »
Il s’attacha à aider Dom à arranger correctement son kilt, enfiler veste et jaquette, et enchaîner la sporran autour de ses hanches. Il recula finalement d’un pas, détaillant Dom de la tête aux pieds, appréciant l’effet d’ensemble.
« Alors ? » demanda Dom avec un brin d’ironie, et rougissant un peu. « Arrête de regarder et dis-moi simplement de quel abruti j’ai l’air. »
En l’espace d’un pas Billy avait plaqué Dom contre le mur de la cabine et pressé leurs lèvres dans un baiser soudain, chaud et violent. Sa langue insista pour pénétrer la bouche de Dom, et lorsque ces lèvres s’écartèrent, Billy s’y coula comme un homme au bord de la noyade qui suffoque et suffoque pour trouver de l’oxigène.
Après plusieurs instants éternels à être exploré, goûté, encouragé, excité, provoqué, Dom tourna la tête. Billy était pressé contre lui de la poitrine aux genoux, mais ils portaient tous deux des sporrans, et il y avait là quelque chose dont Dom devait s’assurer. Il glissa et remua une main entre eux deux, repoussa la sporran de cuir de Billy sur le côté, et mit en œuvre les investigations.
Il eut un large sourire.
« Je dois comprendre que tu m’aimes bien en kilt, donc ? » demanda-t-il la voix mal assurée.
Billy dut lutter pour ne pas conduire son érection couverte par la laine directement dans la main de Dom.
« Tu as… une putain de classe, Dom. » articula-t-il.
La tête de Dom se renversa contre le mur et il grogna :
« Nom de Dieu, Bill, si j’avais su que tout ce qu’il faudrait pour que tu m’embrasses, ce serait un kilt, y a un an que j’en aurais porté un. »
Billy le fixa, sous le choc.
« Tu… ? »
On toqua discrètement à la porte et une voix respectueuse mais ferme appela :
« Mr Boyd ? Tout se passe bien ? »
Dom se plaqua une main sur la bouche pour éviter d’éclater bruyamment de rire.
Billy se mordit la lèvre, fort, et puis d’une voix avenante et guillerette et assez désinvolte pour mériter un oscar, il répondit :
« Tout simplement génial ! Absolument génial ! Vous avez fait un miracle, je crois ! »
Dom pouffa derrière sa main, des larmes aux coins des yeux à force de se retenir de rire.
« On n’en a plus pour longtemps, » assura Billy au tailleur.
Il retourna son attention vers Dom et chuchota :
« Tu as promis à Marg, alors tu dois prendre soin de ce kilt jusqu’au mariage. Mais on va t’en acheter une demi-douzaine d’autres cet après-midi, et tu les porteras, et je ferai bien plus que t’embrasser dans ceux-là. »
Dom déglutit, les yeux fixés sur les lèvres de Billy. Sa langue se glissa au-dehors pour mouiller la sienne.
« Je pense… je pense qu’une pleine douzaine serait une bonne idée, » parvint-il à dire entre deux souffles. « Et, Bill ? »
« Oui, Dom ? »
Les doigts de Billy s’agrippèrent aux bras de Dom.
« Je jure que je n’appellerai plus jamais ça une jupe. »
Avec un dernier baiser emporté, ils sortirent de la cabine d’essayage pour faire provision de kilts.