La lanterne fringante
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 Martin

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Latitefraisedesbois
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Latitefraisedesbois


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MessageSujet: Martin   Martin EmptyDim 5 Nov - 20:08

Ben dites donc, je me permet d'envahir ce forum... ^-^

Voilà voilou, c'est parce que Gred (tout est de sa faute, en effet Razz) m'a suggéré de poster cette nouvelle, et qu'apparement Half était curieuse de la lire aussi...

Elle a été écrite dans le cadre d'un concours qui avait pour thème "le pays de mes rêves"...

Je crois que c'est la version corrigée, enfin, j'espère ^^;;

________________________________________

Martin


Il faisait froid et soleil. J’étais assise sur le porte-bagages du vélo de Martin et il filait à toute vitesse. Je sentais les battements de son coeur me remonter le long du bras. Ma joue frottait le cuir rêche de son blouson.

Martin sur son vélo était véritablement le roi d'Amsterdam! J’aurais pu faire la reine. Seulement, Martin ne "préférait pas".

Je ne protestais pas. Cinq jours avec lui, c’était déjà pas mal. Pas besoin de gâcher l’ambiance avec des plans drague à deux balles. La nuit, notre petite chambre d’hôtel se remplissait de sa respiration.
Inspire, expire... Je calquais mon souffle sur le sien.

Il y avait dans Martin comme une lumière diffuse qui devait partir des environs de son nombril. Elle vibrait autour de lui, comme une aura verte et rouge - les couleurs de Noël... Il avait un rire un peu fou, toujours décalé. Un grand rire chaud qui faisait peur au commun des mortels et qui moi me réconfortait.

Martin. Un nom si commun pour un gars si insolite. Il portait des baskets rouges vifs, usées jusqu’à la corde, avec un grand trou dans la semelle gauche. Ses cheveux pointaient en tout sens, il ressemblait à un hérisson aux piquants tout doux tout doux...

Je l’entends encore, certaines nuits. «Tu sais, Rosalie, la mer est bleue sous mes yeux. Il y a des sirènes, et un grand soleil mauve.» Je souriais. Il me racontait souvent ce monde intérieur, ces fleurs qui
ne fanaient jamais, cette mer immense, ces filles dorées comme les croissants... Je le trouvais encore plus beau dans ces moments-là. Il fermait les paupières et il me décrivait tout ce qu’il y avait derrière.

«Aujourd‚hui, il y a des nuages. Il va pleuvoir. La pluie sera rouge à cause des mouettes. Elles griffent les nuages de leur bec, les déchirent, jusqu’à ce qu’ils saignent... Et alors il pleut ! Ce n’est pas plus cruel que les lions qui mangent les gazelles. Les mouettes savent quand il faut pleuvoir. Voilà, ça y est... Tu vois ça, Rosalie ? Les gouttes rouges se fondant dans la mer bleue, ça fait des grandes étoiles mauves, comme des taches d’encre absorbées par le papier !»

Je ne m’appelle pas Rosalie, mais Martin, après m’avoir longuement regardée, avait déclaré que c’était mon nom intérieur. Il avait ajouté que c’était comme un champ de tournesols, comme les mains douces et usées d’une grand-mère...

Il aimait bien rebaptiser les gens. Il disait qu’il avait un don pour ça. Que c’était sa mission sur terre. D’après lui, chaque homme qui connaissait son nom intérieur était un homme heureux.

On s’était arrêté à une petite boulangerie. C'était le quatrième jour de notre voyage. J’avais terriblement faim, de ce genre de faim qui vous fait mordre votre main, en espérant vaguement qu’elle ait un goût de glace à la pistache...

Pendant que je tentais d’acheter un pain en néerlandais, exercice on ne peut plus périlleux, Martin sortit brusquement de la boutique. Je ne m’inquiétais pas. Il quittait souvent aussi précipitamment les lieux, atteint de crises de claustrophobie.

Il disait que dans ces moments-là, une pieuvre s’accrochait à son coeur et l’empêchait de battre. C’était son monde et sa mer, qui l’écrasaient, le remplissaient trop solidement, l’effaçant du réel... Il devait alors respirer le dehors, les gens, les gaz d’échappement. Il me disait qu’un jour, il n’y échapperait pas, qu’un jour il mourrait étouffé par ce pays qu’il avait lui-même inventé...

Je ne le croyais pas. Martin serait toujours là, à mes côtés. Peut-être pas aussi proche que je ne l’aurais voulu. Mais présent.

Quand je suis sortie, il était contre une rambarde surplombant un des nombreux canaux qui sillonnent Amsterdam. Il avait ce drôle de sourire et les paupières closes. J’ai effleuré son bras. Quand il a fait mine d’ouvrir les yeux, j’ai posé mes doigts dessus, pour les laisser clos.

«-Raconte...
-... Il fait beau. Le soleil ressemble à une grosse prune juteuse. Il y a une fête, je crois, et des filles qui dansent... Elles ont de longs cheveux blonds, et leur peau est blonde, même leurs yeux sont blonds ! Elles se confondent avec le sable, tiens, il y en a une, là-bas, qui est couchée, je ne l’avais même pas vue... Les mouettes tournent autour, et les sirènes sont jalouses, elles font des bulles dans la mer. La mer, d’ailleurs, commence à bouillonner, à s’agiter, à cause de toutes ces bulles de sirènes...»

Parfois, comme en cet instant, il s’interrompait et une expression d’angoisse se peignait sur son visage. Comme s’il faisait un mauvais rêve.

On est retourné au vélo, ma main tenant la sienne un peu moite. Je ne posais jamais de question, c’était notre accord tacite. Il me racontait ce qu’il voulait bien, seulement ça...

Après ça, direction le musée Van Gogh. Je dois vous avouer que la peinture c’est pas trop mon truc. Je veux dire, ça ne me transmet rien. Oh, bien sûr, c’est joli - enfin parfois. Mais ça ne me raconte pas d’histoire.

Martin était dingue de Van Gogh. D’après lui, c’était le seul peintre qui avait vraiment apprivoisé les couleurs. Je ne sais pas trop ce qu’il entendait par là. Il m’a traînée à travers les salles, s’extasiant à chaque pas. Il disait que chez lui - dans son pays imaginaire - tout avait cette intensité douloureuse qui transparaissait chez Van Gogh.

Je n’arrivais pas à voir comme il voyait. Les peintures me paraissaient fades à côté des lèvres roses de Martin qui laissaient entrevoir l’ivoire
tendre de ses dents. Il parlait tellement vite qu’elles ressemblaient à des papillons, battant des ailes irrégulièrement. Comme toujours quand je l’observais trop longtemps, un brasier engloutit mon ventre et je me sentis chanceler.

Lorsque j'eus fait le tour des salles deux fois, je le laissai et retournai à l'hôtel. Il s’en fichait, absorbé par un autre, un peintre fou.

C’est drôle avec quelle précision me revient chaque souvenir. Je me souviens de mon froid, de ma peine, de ma frustration de ne pas avoir Martin à moi. Je voulais qu’il m'emmène dans ses songes, je voulais
voir le monde tel qu’il lui apparaissait. Je voulais être aussi folle que Van Gogh.

Le lendemain, je suis rentrée seule à Bruxelles. Il voulait rester à Amsterdam encore un peu, c’était prévu comme ça. Il n’était pas revenu à l’hôtel, ou peut-être que si et qu’il s’était levé très tôt. Je lui en voulais un peu de disparaître comme ça.

J’ai espéré jusqu’au dernier moment qu’il apparaisse pour venir me conduire à la gare. Sur le trajet, cramponnée à un piquet de bus, j’ai encore cru qu’il serait là, sur le quai. Que je pourrais le serrer une dernière fois dans mes bras. Une dernière fois... Pourtant, il devait revenir à Bruxelles seulement quatre jours plus tard.

Lorsque le train s’est éloigné doucement d’Amsterdam, j’ai posé mon visage contre la vitre et je me suis mise à pleurer très doucement. Le jeune homme assis à côté de moi m’a tendu très gentiment un mouchoir en me disant quelque chose en néerlandais.

Martin n'est jamais revenu. Pas une lettre, pas un coup de fil. Ni à ses parents ni à moi.

Je lui en veux. Il n’avait pas le droit. Quand on aime comme je l’aimais, on s’approprie, c’est comme ça.

Demain je pars à Amsterdam. Trois ans déjà... Il a pu aller n'importe où. Je ne le retrouverai sûrement pas. Je le sais et pourtant...

Mes paupières sont rouges sang, j’ai mal à force de refouler mes larmes. Trois ans !!!

J’aime à penser qu’il s’est évaporé comme de l’eau. Que soudainement il s’est transformé en nuage, en poussière, et qu’il s’est envolé... Parce que de l’imaginer vivant, racontant à d’autres ses songes, ça me rend malade.

Demain, je pars à Amsterdam.

***

Le musée est silencieux et presque vide, à cette heure-ci. J’y suis presque. Dans la salle où j’ai vu Martin pour la dernière fois. Peut-être qu’il y sera toujours ? Des racines auront poussé de ses pieds et
ce garçon-arbre sera une oeuvre d’art au même titre que les peintures de Van Gogh.

Je m’arrête devant chaque tableau, mon coeur bat si vite qu’il fait trembler les murs. Je regarde sans voir, je me prends pour Martin, les yeux plongés dans les couleurs. Les couleurs de Van Gogh qui sont si vives que j'en ai mal à la tête.

Il y a sûrement un indice, quelque part, la trace de ses pas, un de ses cheveux ! Mais non. Seulement le silence et mon atroce nausée. J’évite de regarder la toile, je ferme résolument les yeux, décidée à ne pas pleurer.

C’est absurde. Pourquoi serait-il resté ?... Pour m’attendre ?

Des images qui ne sont pas les miennes filent comme des oiseaux dans ma tête. Des nuages rouges, un soleil mauve, une mer infinie, une île... Et Martin, qui flotte comme un bout de bois mort sur l’eau... Je le sens tout autour de moi, les bras de ses pensées m’entourent...

Et soudain il est là, tout à côté. Il est un peu plus grand et ses cheveux sont plus courts. Il a toujours un sourire de travers et les mains dans les poches.

Les larmes me brouillent la vue, il me serre la main très fort. Il commence à raconter: «La mer est immense et des poissons argentés filent très vite à la surface de l’eau...»

Je crois que moi aussi j’ai dans la tête un pays. Il s’appelle Martin.


Dernière édition par le Dim 12 Nov - 11:34, édité 1 fois
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Gred
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MessageSujet: Re: Martin   Martin EmptyMer 8 Nov - 19:09

...
*vient de lire la nouvelle*
...
*sans voix*

Tu sais quoi, j'ai stupidement des larmes au coin des yeux. Je suis trop sensible et ta nouvelle n'est pas triste mais comme souvent dans tes écrits, il y a comme une mélancolie qui te prend à la gorge et même si je souris, il y a des larmes qui remontent, de joie et de tristesse et qui se mélangent et j'ai envie juste qu'elles coulent doucement pour pouvoir rendre hommage à ce que je lis. C'est beau. Tu nous emmènes avec toi dans le monde de Martin mais aussi dans celui de "Rosalie" car elle vit aussi dans un autre pays ou elle aimerait y vivre.

Je comprends pourquoi tu as gagné ce concours, c'est une nouvelle aboutie et digne d'un écrivain.

Je ne te fais pas une review complète de cette nouvelle mais elle le mériterait parce qu'entre les images du monde que nous décrit Martin, les couleurs de Van Gogh, les envies de "Rosalie" et le garçon-arbre, il y a des choses à dire, ton texte est vraiment très riche.

Ca y est, tu m'as filé des complexes! ^^'

Ma merveilleuse fille, je ne peux que te féliciter et m'incliner devant ton talent!! Ah, j'aime te lire! ^__^

Merci de nous avoir fait partager!

En revanche, je te signale juste une tite faute de frappe:

Citation :
ce garçon-arbre sera une ouvre d’art

oeuvre

Poutoux.
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MessageSujet: Re: Martin   Martin EmptySam 11 Nov - 16:34

Ah! Moi qui avait demandé à Gred que tu nous montres cette fameuse nouvelle à l'occasion, je dois dire que je ne suis pas déçue! :o

Je crois que je ne saurais dire mieux que Gredou, d'ailleurs. C'est une écriture qui me fait doublement rêver:
-Au premier degré bien sûr, parce qu'elle nous transporte dans un univers mi-réaliste, avec des lieux précis et du quotidien, mi-merveilleux, avec toutes ces images qui partent du monde de Martin et finissent par s'enraciner dans la réalité (comme le garçon-arbre Wink). Et enveloppant ces deux aspects, on se sent constamment flotter sur l'histoire, comme si on survolait une tranche de vie d'assez loin (et c'est d'ailleurs pourquoi commencer sur le porte-bagage du vélo est à mon avis une excellente image du mouvement fluide du texte Smile).
-Au second degré, parce que je ne serai jamais capable d'écrire avec une plume à l'esthétique aussi volatile et omniprésente... Dans cette historiette, chaque élément est prétexte à un grain de joliesse, sans que ce soit affiché. C'est un véritable mystère que tu détiens-là, rare, tâche de savoir le conserver!

En tout cas, mes félicitations, tu méritais sans conteste le premier prix avec une si belle nouvelle.

Bisous Titefraise!
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Latitefraisedesbois
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MessageSujet: Re: Martin   Martin EmptyDim 12 Nov - 11:33

Hé ben, les filles, vous venez de me faire les plus beaux compliments que j'ai reçu pour cette nouvelle. Et là, grâce à vous, même si ça peut paraître un brin orgeuilleux, j'ai vraiment l'impression d'avoir écrit quelque chose de bien! ^-^
Merci pour tout ce déluge de fleur *les chope une à une au passage pour les mettre dans un beau vase à côté de son lit*

ça me fait énormément plaisir que vous appréciez vraiment, surtout vous dont j'admire j'apprécie beaucoup l'écriture!

Citation :
Ca y est, tu m'as filé des complexes! ^^'

Oh mais non! *choquée*
Y a pas de raison, tu sais... Vraiment pas! (surtout qu'on a des styles vraiment différent et assez incomparable, selon moi... ^^)

Citation :
En revanche, je te signale juste une tite faute de frappe:

Ah, merci (oh la coquine qui s'est faufilée ^^;;) je corrige tout de suite!

Merci donc, de tout coeur à vous deux d'avoir pris le temps de me laisser un mot...

*part se chercher un avatar avec un sourire grand comme le monde ^^*
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MessageSujet: Re: Martin   Martin EmptyMar 14 Nov - 13:24

*fait un câlin à Tite Fraise*

Mais si on te les a faits c'est que tu les mérites!! (D'ailleurs sache que Gred et moi avions récemment pris la décision d'être sans pitié si quelqu'un venait poster de la fanfiction fécale ici... Nous sommes donc dures, dures dures dures mais tu nous as vraiment conquises!! Razz *se souvient de leur conversation toute enthousiaste à ce propos*)

Hep, Titef, si tu as d'autres écrits, n'hésite pas à les mettre ici, hein! Je crois me souvenir en particulier que tu avais fait un petit Frodon et Sam, non...?
Enfin en tout cas, gave-nous de tes petits mots doux Fraisouille! ^^
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MessageSujet: Re: Martin   Martin EmptyMar 14 Nov - 22:44

*approuve sa collègue Lilithienne*

Tu vois Titef, toi qui avais peur qu'on te chasse à cause de ton penchant pour Sam, Half, grande fan de Gollum, te la réclame! ^^ N'hésite pas à nous poster tes autres merveilles (même HP, yaura tjs qqn pour te lire! ^^).

Ah la conversation qu'on a eu Half et moi sur ta nouvelle! On s'extasiait sur ton écriture et son surréalisme! Comme j'ai dit à Half, ça a été mon petit coup de coeur de la journée la lecture de cette nouvelle! ^__^

🎁

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MessageSujet: Re: Martin   Martin EmptyMar 14 Nov - 23:40

Aaah... Justine m'avait longuement parlé de cette nouvelle, avec ses propres mots, et, comme tu la connais toutes ses remarques habituelles ;)

Mais je suis contente de la lire moi-même. En fait, c'est un réel plaisir que de te lire. Je ne pourrai faire que citer les propos de Gred et de la Half, parce que oui, ton texte est beau, et à mon humble avis, comme le dit Gred, digne d'un écrivain.

J'aime tes mots, j'aime ce monde où tu nous entraînes. C'est beau, ça serre le coeur et ça vous prend à la gorge. On se fond dans cet imaginaire et on s'y cale confortablement.

Alors, un grand bravo, et j'attends de lire avec impatience tout ce que tu nous ponderas comme merveilles ^^
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Latitefraisedesbois
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MessageSujet: Re: Martin   Martin EmptyVen 17 Nov - 22:17

*bisou à Gred, calin à la Half, et vice-versa ^^*

Citation :
(D'ailleurs sache que Gred et moi avions récemment pris la décision d'être sans pitié si quelqu'un venait poster de la fanfiction fécale ici...

*applaudit* *longuement*
... Hum, non, mais mine de rien ça demande du courage, hein. Voyez je n'en serais pas toujours capable ^^;;

Citation :
Je crois me souvenir en particulier que tu avais fait un petit Frodon et Sam, non...?

... Héhé. *regarde le ciel - vachement noir si vous voulez tout savoir, voire noir-gris-brun, pas joli en tout cas, et chez les voisins c'est tout éteint, quelle ambiance de film d'horreur...*

Oui, je me souviens de cette ficette, que tu m'avais gentiment corrigée. Je me souviens l'avoir lâchement abandonnée alors qu'elle n'était encore qu'un bébé, et vraiment c'est pas bien.
Mais j'ai beaucoup de mal à écrire de LOTR parce que je trouve que ça demande une "discipline" d'écriture que je n'ai pas... J'ai peur de dénaturer cette oeuvre immense, avec mon écriture qui en est tellement éloignée!... Je vais essayer un de ces jours de le reprendre, tiens, et si j'y arrive pas, tant pis...



Bon. Mailine. A nous deux, mon enfant. *grand sourire plein de dents*

Merciii d'avoir lu, d'avoir commenté. Pas merci d'avoir aimé, parce que bon, quand même, mais tu comprends, quoi. (ma claireté se barre un peu là, je me trompe?)
ça me fait vraiment plaisir que quelqu'un que je connais bien comme toi aime ce que j'écris. Même si ça fait toujours peur, je veux dire, on est si transparent dans l'écriture, n'est-ce pas?

Enfin, en tout cas, merci. *toute rose*

(qu'est-ce qu'elle a dit, Justine, encore? *rouspère rouspère*... nan, ceci dit, merci à ses critiques, c'est quand meme la seule qui m'en a faites et j'ai corrigé pas mal de truc grâce à elle. Vive Justine!...)
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La Halfeline
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MessageSujet: Re: Martin   Martin EmptySam 18 Nov - 17:26

Citation :
*regarde le ciel - vachement noir si vous voulez tout savoir, voire noir-gris-brun, pas joli en tout cas, et chez les voisins c'est tout éteint, quelle ambiance de film d'horreur...*
^
Brrr en effet! :?

Citation :
Je me souviens l'avoir lâchement abandonnée alors qu'elle n'était encore qu'un bébé, et vraiment c'est pas bien.
Raaah, quelle cruauté! :no
Bon, c'est bien tristement, mais je comprends ton point de vue.
...


Mais qui sait, peut-être un jour te sentiras-tu prête..?
(Half se prend une planche, chiante jusqu'au bout)
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KatSou
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MessageSujet: Re: Martin   Martin EmptyMar 8 Mai - 23:13

Ma petite Fraisouille, je retiens mes mots depuis si longtemps qu'ils sortent malgré moi, ce soir, par cette nuit sans étoile. Je les avais pourtant bouclés dans mes soirées de bachotage aveugle, mais je crois qu'ils ont tout simplement besoin courir. Alors voilà, enfin je te le dis, ton petit Martin est une véritable fenêtre sur le bonheur.
Je l'avais déjà lue, cette nouvelle, il y a un mois ou peut être deux. Ce soir, j'ai eu besoin de la relire, et de te dire comme je l'ai aimée sans trop parler. Je l'aurais bien voulu, en vérité. Des semaines que j'attends d'avoir la tête apprêtée aux grands mots, mais finalement, je crois que le meilleur moyen de faire entendre un cri du coeur est de le laisser sortir quand il en a vraiment envie, même s'il est un peu enroué, comme le mien ce soir.
Merveilleux ma Tite Fraise, au plaisir de lire à nouveau dans ta tête toute colorée.
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